@Maud Kennedy : Je ne suis vraiment pas certaine pour la diffamation
Ici : "
Le prévenu [accusé de diffamation] peut aussi arguer de sa bonne foi.
La bonne foi suppose le cumul de quatre critères :
- la prudence et la mesure dans l'expression, sans exagération ni affirmation péremptoire,
- l'absence d'animosité personnelle contre le plaignant,
- la présence d'un but légitime : informer sur un scandale sanitaire par exemple,
- et le sérieux de l'enquête, distinct de la véracité des faits. Les accusations du prévenu, qu'il soit journaliste ou non, doivent avoir une base factuelle suffisante même s'il s'est trompé au final. Le prévenu doit prouver qu'il n'a pas lancé ces accusations au hasard ou menti délibérément. "
Ce qui me pose problème avec l'idée de ne pas mettre le nom, c'est que si on ne met pas le nom du mec, on fait quoi ?
Un signalement à l'ordre est envisagé, dans cette affaire, mais c'est long et il n'y a aucune garantie que des mesures soient prises.
Ne pas dire le nom dans le tweet, mais l'envoyer à toutes les personnes qui le demandent, je ne suis pas sûre que ça change quelque chose à la diffamation (la diffamation peut également être privée ; si tant est qu'envoyer un nom à des inconnus relève de la sphère privée, ce dont je doute).
Mentionner le nom du cabinet, c'est risquer de faire du tort à des soignants du même cabinet qui sont compétents, ce que je trouve injuste.
Dire le nom du mec, c'est pointer du doigt un mec, qui est en tort. Et si ça peut prévenir d'autres personnes et éviter des victimes potentielles, je pense que ça peut valoir le coup. Pour moi, ce mec est clairement dangereux, ça justifie de ne pas être parfaitement réglo
