Bonjour tout le monde ! Bonne année !
Je vais p'tête prendre un break de ce sujet après ce post à nouveau car il me cause beaucoup d'anxiété et qu'être seul contre 5 personnes c'est pas forcément la joie joie. Me répéter 50 fois c'est pas la joie non plus.
Je vais essayer de rester diplomate mais ça devient plus difficile. Si ce sujet ne vous intéresse pas, rien ne vous retiens, j'ai d'autres points à aborder et j'en ai marre de me faire virer des propres espaces que j'essaie de créer pour moi et autrui. Merci de respecter ça. Merci de respecter mes idées et mes opinions, et si ça vous fait tant chier et que vous croyez qu'on a tourné en rond, rien ne vous empêche d'aller voir ailleurs. Un petit sujet alakon qui parle de transsexualisme ne vas pas créer une société de transphobe (même, je dirais, au contraire dans mon expérience personnelle).
Je ne dis pas ça pour te troller. Je comprends ce que tu dis, tu demandes "mon" avis mais dans le même temps, les éléments de réponse que pour le coup j'ai puisé dans mes études, tu les refutes d'office en faisant contresens sur le fond de la discipline (par honnêteté, je précise que je fais la distinction entre un savoir objectif venu de l'enseignement et ma position personnelle sur le genre quand j'en parle. Chose que tu n'as pas fait ici).
Pour la dixième fois, je parle de biologie, tu parles de sociologie, tu parles de carottes, je parles de tomates, ça ne va pas ensemble, désolé que ça soit difficile à comprendre pour toi, je sais pas quoi te dire.
Je ne dis pas ça pour te troller. Je comprends ce que tu dis, tu demandes "mon" avis mais dans le même temps, les éléments de réponse que pour le coup j'ai puisé dans mes études, tu les refutes d'office en faisant contresens sur le fond de la discipline (par honnêteté, je précise que je fais la distinction entre un savoir objectif venu de l'enseignement et ma position personnelle sur le genre quand j'en parle. Chose que tu n'as pas fait ici).
Quelles études tu m'as passé au juste ????
Sinon je réponds pas, parce que j'en ai marre de me répéter.
Je sais bien que tu es exclu, que tu te sens seul, que tu te fais jeter des groupes avec tes positions. Je comprends ce rejet aussi. Il y a des études sur ce type de rejet qui s'inscrit dans des ensembles (la psycho sociologie a ceci de fort pratique qu'elle embrasse tous les domaines du vivant humain).
Arrête le procès d'intention, et relit ce que j'ai pu lire, encore et encore, sur les raisons pour laquelle je faisais ce que je fais. Désolé que lire ça soit difficile pour toi, mais j'ai vraiment la flemme de me répéter pour ne pas être lu encore une fois (ça fait 11 pages). Tu représentes mal la raison pour laquelle je fais tout ça, encore une fois, mais c'est pas grave.
Il y a une seule personne ici qui connait ma position sur la non binarité et qui sait en quoi je rejoins les autres madz ici et en quoi je suis considérée comme pire que traitre à la cause. Mais toi, tu es parti d'office dans l'idée que j'étais en contre, que tout le monde était en contre.
C'est vrai ! Parce que malheureusement, c'est ce qui arrive les 3/4 du temps si je poste sur ce forum. L'idéologie générale, c'est ça, donc oui, forcément, si je vais sur un forum de tenant de la non-binarité, je vais me dire qu'il y a des chances pour qu'ils ne reçoivent pas de faits scientifiques sur le transsexualisme.
Tu n'as pas lancé de débat, tu as fait une tribune d'idée. Tu as considéré que hors sexe, point de genre et que tout autre base était disqualifiante en utilisant des choses comme Stargender. J'ai été surprise de ne pas trouver plus d'exemples d'otherskins (qui en effet n'ont rien à voir avec les trans).
Non, j'ai dis que c'était DIFFERENT que le genre biologique. Des études appuient ce que je dis, désolé si ça ne te convainc pas, c'est pas ma faute. Si le genre psychologique existe, ce n'est pas quelque chose de biologique et ça n'a rien à voir avec le transsexualisme (ça doit faire cinq fois que je le dis ça).
Enfin bon. Perso, je suis à la fois très agacée et en même temps j'ai de la peine parce que tu crées les conditions de ta solitude. Je crois que tu t'es convaincu que ta position te condamnait à la solitude, ce qui me fait dire que tu ne souhaites pas tant expliquer (faire de la pédagogie) que régler des choses par moyens détournés. Ou que tu penses que la vérité se fait toujours au prix de l'isolement. Ou autre chose.
Tu te fiches de moi MDR. "Tu crées les conditions de ta solitude", en voulant essayer d'éduquer les gens et les personnes dans le médical sur ce qu'est le transsexualisme ? J'essaie vraiment d'être diplomate mais vous poussez le bouchon tellement loin. Tu trouves ça normal que le fait que j'énonce des faits scientifiques ça m'isole ? Tu trouves ça vraiment normal toi ?
Tu n'as même pas pensé que sans être d'accord avec ce que tu dis, questionner vraiment ce qu'est le genre pouvait intéresser des gens, y compris des gens qui sont dans la douleur à ce propos, y compris des gens qui souhaitent lire des arguments pour se faire une idée mais n'osent pas de peur d'être transphobe, y compris des gens qui seront vu comme transphobes par certains concernés et pas d'autres, y compris.... beaucoup de gens pour des raisons très diverses je crois.
PARDON ? Tu te fiches de moi. J'ai demandé 10 fois une définition du genre de votre part. Moi j'en ai une, je l'ai dite et je l'ai expliquée en des termes biologiques, parce que c'est de ça dont parle ce poste et sur quoi se base le transsexualisme. Si tu veux une autre définition du genre, donne s'en une, et fait ton propre sujet mais vient pas me casser les noisettes sur le mien qui repose sur les bases de ce qu'on connait par la méthode scientifique aujourd'hui. Y'a PAS d'arguments de votre part, y'en a juste ZERO. Tu as d'un côté les 20+ études faites depuis plus de 20 ans et de votre côté des expériences personnelles qui ne veulent absolument rien dire sur le plan biologique (mais bien sur la psychologie oui ! Et c'est DIFFÉRENT de ce dont je parle et ça n'a RIEN A VOIR et n'a même pas été prouvé d'une quelconque façon que ce soit en terme de la réalité autre que dans la tête des gens). Combien de fois dois-je le répéter ?
Ca fait encore une fois, 10 fois que je le répète, mais non, tu vas pas comprendre encore.
Moi aussi j'ai des gens qui me MP tu sais, qui me disent qu'ils comprennent pas pourquoi vous êtes tellement insultants et mauvais envers moi et qui n'osent pas m'aider par peur de se faire traiter de transphobes et de se faire harceler. Tu crois que c'est normal toi ? D'instaurer la peur chez les gens comme ça ? MDR remet toi en question, remettez vous en question cinq petites minutes.
En tout cas, ce que tu fais de ta veille est inutile, violent, contre productif et sacrement injuste. Renomme là en tribune d'opinion, ajoute au premier post que seules les personnes qui acceptent le postulat genre=sexe du cerveau exclusivement peuvent éventuellement un peu débattre mais arrête de prétendre donner une vérité qui est fausse, mal source, biaisée (et qui ne m'a toujours pas expliqué comment un chat est vraiment à la fois mort et vivant, comment en fait ce qui est vrai est cependant faux. Ca, ce sont aussi des spécialistes qui le disent).
QUI ES-TU pour oser émettre un jugement sur le fait de vouloir partager les connaissances de la science au grand public de sorte que ça soit accessible ? C'est PAS une opinion, désolé que ça soit si dur à comprendre. C'est autant une opinion que la théorie de l'évolution ou le fait que la terre soit ronde. Et encore une fois, si tu as une définition du genre qui soit pas la même que la mienne mais qui repose sur des bases biologiques et qui explique le transsexualisme ainsi que d'autres trucs que tu veux expliquer, DONNE MOI tes études et preuves et je raviserai mon jugement et compagnie, y'a pas de problème. Sauf que tu n'en as pas, personne n'en a à part les scientifiques qui étudient RÉELLEMENT le sujet. Fun fact : je peux changer mon opinion, je serai plus qu'heureux de la changer. Mais pas par foi.
Aussi, tu sembles encore oublié que j'ai été de ton côté aussi, j'ai changé d'opinion en essayant de prouver qu'on avait pas besoin de dysphorie pour être trans (eh oui !) . Vous cherchez pas. Vous lisez même pas mes documents, mes sources, mes liens, vous ne lisez rien, vous ne voulez pas lire, vous ne voulez pas vous remettre en question ou vous demander ce que vous savez réellement des choses. Ça ne sert à rien de discuter puisque vous n'êtes pas prêt.e.s à remettre en question quoi que ce soit (et c'est aussi pour ça que j'ai du mal à être diplomate là).
Et malgré tout, bonne chance. Parce que que tu l'acceptes ou pas, tu es des nôtres.
JE SUIS DES VÔTRES ? Pardon mais on m'a menacé, on m'a traité de transphobes et d'autres joyeusetés, je peux même pas aller dans l'association de ma ville parce que vu comment ça se passe ici, si jamais j'essaie de parler des bases fondamentalement biologiques du transsexualisme, j'ai peur de me faire tabasser. MAIS OUI bien sûr, je suis des vôtres Ahahaahahahaha. La grosse blague.
J’ajouterais pour ma part que reformuler des propos d’une façon plus synthétique et/ou partisane ne reviens pas à en trahir le fond. C’est trop facile, d’utiliser l’homme de paille dès qu’on oublie une virgule/qu’on pointe un contresens dans ton discours.
En vrai, c'est genre dire "Tu dis que c'est un homme de paille alors que ça n'en est pas", mais écoute, moi je lis ce que vous écrivez, et je réponds en vous corrigeant par rapport à ce que j'ai dis en premier et vous demande d'arrêter de mal représenter mon discours. Ça veut bien dire que de mon point de vue vous ne l'avez pas bien représenté, et c'est aussi pour cette raison que j'ai demandé de citer, parce que comme ça, les lecteurs peuvent voir ce qui s'est VRAIMENT dit et ainsi peut-être comprendre. Donc, si j'ai vraiment dit ce que vous dites que j'ai dis, pourquoi je vous demanderais de citer ce que je dis pour rétablir la vérité ?
(D’ailleurs, on nous y encourage à tout questionner, et ça tombe bien, parce que je ne suis pas d’accord avec tout ce qui y est dit.)
Okay, où et pourquoi ? Dans ce cas-là, p'tête qu'on peut avoir une bonne discussion.
Qu'est-ce que ça peut bien te foutre que des gens se disent NB, sérieusement ? T'es si intolérant que ça ? Question rhétorique, la réponse est oui.
MDR. Tu me connais pas ni ne sait pas de quoi je suis fait ni des gens que j'ai accepté dans ma vie. Tu ne supportes pas non plus le fait que j'ai des opinions différentes que les tiennes. Crois-moi l'intolérance c'est pas moi qui l'ai ici hein.
Et commence pas à me dire qu'iels désservent la cause ou je ne sais quelle autre absurdité du gens. Le seul truc qui fait du mal à la cause trans c'est le patriarcat et la société transphobe.
Ah je suis tout à fait d'accord, sauf qu'on a juste une différente opinion sur ce qu'est une société transphobe.
T'es juste un bigot qui se cache derrière la science pour justifier une intolérance assez extrême à des trucs qui t'impactent même pas.
Et tu ne sais pas ce dont tu parles, tu ne sais pas ce qui m'impacte ou non, tu ne sais absolument rien car tu n'as pas lu les 10 pages avant où j'ai expliqué encore et encore, pourquoi c'était un problème. Je suis un bigot mais au moins je lis les autres avant de répondre avec des arguments.
Et va pas non plus me sortir des exemples de NB qui ont été méchants ou un truc du genre, y'a des cons partout et ça n'invalide pas le groupe auquel ils appartiennent.
Non, j'ai été tenté mais je ne l'ai pas fait, justement pour les raisons que tu évoques. Le fait est que je ne veut pas mal parler des gens, mais de l'idéologie. Chose que tu sembles avoir BEAUCOUP de mal à différencier.
Idem pour la détransition, si c'est mal vu et que ça rend les médecins méfiants ou je ne sais quoi, c'est toujours pas la faute des gens qui détransitionnent mais toujours au patriarcat. Dans un monde idéal sans transphobie on pourrait transitionner et détransitionner autant qu'on veut.
MDR c'est à peu près au même niveau que "dans un monde idéal sans transphobie plus personne ne souffrirait de dysphorie !" en terme de transphobie et de désinformation. Lit mes postes.
Luzgar, j'ai envie de te dire, quand tu débarques sur un forum et que tu dis ques les gens non-binaires n'existent pas et sont aussi peu crédibles que les gens qui disent être Jésus, bah faut pas s'étonner ensuite qu'iels viennent en bloc manifester leur hostilité envers toi. Faut arrêter la posture du martyr aussi. Je trouve pas ça incohérent du tout de persister à dire "j'existe" même si en face on a quelqu'un de convaincu que non. Après tout, si j'étais en face d'une personne transphobe qui nie mon identité, je ferai pareil.
Tu peux avoir raison pour des mauvaises raison, ça existe. C'est pas parce que tu ferais pareil que c'est un bon argument. Justement parce que les faits sont très différents, si c'est ton argument, tu peux le faire. Moi j'ai, encore une fois, changé l'opinion d'une transphobe en parlant de science et en expliquant que mon trouble n'était pas que psychologique, de façon calme et tranquillement en ayant une discussion. Ma méthode marche vachement bien et tout le monde est content dans l'affaire.
Je dis que ça n'existe pas parce qu'il n'y a pas de preuve tangible du contraire. La corrélation avec Jésus était mauvaise, c'est vrai, en tout cas pas diplomatique (mais bon au bout de 5 pages c'est compréhensible). Mais ça montre le parallèle qu'il s'agit de se prendre pour quelque chose qu'on est physiquement pas, tu peux prendre n'importe quel autre exemple.
Je fais UN sujet pour expliquer les bases biologiques du transsexualisme. Ça ne fait de mal à personne. Si la connaissance scientifique te fait peur, remet toi en question, à nouveau, parce que c'est pas MA faute si les choses sont comme ça. Et je ne peux pas les changer par ma volonté. Si tu veux parler de psychologie ou de sociologie, vous pouvez faire vos propres sujets, y'a rien qui vous en empêche !
Le fait que je suis pas le seul à être silencé sur la question ahah, c'est pas être un martyr, du tout, c'est montrer la réalité des choses : les personnes qui pensent pas pareil et qui décident de se fier aux études scientifiques sur la question sont traitées de transphobes. Par contre, gober tout ce qui sort de la bouche d'autrui, ça, ça va tant que c'est la même chose qui sort de la bouche des autres personnes. On doit être formaté d'une façon ou d'une autre pour accéder à la communauté et ne pas se faire traité de tous les noms, c'est une question d'idéologie et non pas de faits. Tu trouves ça normal ? Moi pas trop. Enfin BREF.
A lire le débat j'ai l'impression que vous vous basez sur des choses différentes:
@Luzgar au niveau des différences des sexes (avec la dysphorie) alors que quand il n'est pas évoqué de dysphorie par exemple on se place sur le plan de la différentiation des sexes. Je sais pas si je suis claire?
C'est ça.
@adita idem que
@Mozart Hella, c'est compliqué, les réponses seront toujours extrêmement intimes, mais je pense que c'est une erreur de lier le genre uniquement à sa définition sociologique, mais le pire reste à mon avis de la cloisonner à une définition purement biologique. Quand j'aurai de nouveau un pc j' essayerai de donner une réponse plus complète.
ù
Voilà, donc si on met une définition, ça "exclue" des gens. :')
C'est pourquoi je dis à Luzgar "si une personne est trans et qu'elle a un cerveau de femme et un corps d'homme (pour faire simple) pourquoi ne pourrait-elle pas se dire à la fois homme et femme" et qu'il me répond "mais c'est des cas exceptionnels qui ne remettent pas en cause la binarité des sexes, et toutes les exceptions s'accompagnent de maladies et de problèmes de santé plus ou moins graves" (ce qui je suppose, veut dire = si on pouvait soigner ces gens, ces exceptions n'existeraient pas, et donc du coup ça veut dire qu'elles sont pas légitimes et peuvent pas être utilisées comme contre-exemples).
Je me souviens plus où tu as dit ça. Mais tu peux totalement dire que tu es à la fois homme et femme si tu as un cerveau femme et un corps homme, mais pour moi, c'est transphobe de dire ça. C'est même la définition même de la transphobie. Le fait est de considérer quelqu'un comme "moins qu'une femme" sous prétexte que bien qu'elle a un cerveau de femme, elle a un corps XY (réthorique très courante de transphobes hein). Après, c'est une opinion ça, dans les faits, les personnes trans sont déjà "non-binaire" par défaut puisqu'il y a un clash entre le cerveau et le corps d'une personne (tout comme les intersexes seraient les "non-binaires" des sexes bios). Donc soit on considère toutes les personnes trans comme des non-binaires (comme le faisaient certaines cultures), soit on les considère comme leur genre de cerveau. En tant que féministe, je choisis la deuxième, toi tu fais ce que tu veux.
(Je pige pas trop pourquoi être transmédicaliste pour être honnête, mais clairement y'a un problème de cohabitation impossible.)
J'ai expliqué pourquoi, lit.
Et donc ce que tu expliques ici
@Luzgar c'est que les personnes non-binaires n'existent pas, parce que soit elles n'ont pas de symptômes observables scientifiquement par la médecine en général et l'imagerie médicale/neuro, soit elles ont effectivement de la dysphorie et alors elles sont trans et pas non-binaires, c'est bien ça ?
Oui.
D'une part, est-ce qu'on ne pourrait pas estimer qu'il existe des degrés de dysphorie, ou du moins plusieurs types ? Ne peut-on pas observer des cas de dysphorie où la personne est mal à l'aise dans son genre assigné et se conforme au genre opposé, et d'autres cas où la personne est mal à l'aise dans son genre assigné mais où ce qui "colle" le plus n'est pas le genre opposé mais aucun genre par exemple ?
Non, parce que le genre est dans le cerveau, donc soit tu as un genre mâle soit femelle, et donc tu as la dysphorie ou non à propos de ce corps en question. Je vois pas trop comment ce serait possible de ne pas avoir de genre du coup ? Cerveau femelle = dysphorie femelle / Cerveau mâle = dysphorie mâle. Y'a pas d'autres possibilités.
Tout comme on peut se dire "cette personne ne répond pas aux stimuli érotiques hétéro, donc elle est homo" alors que la personne peut aussi être asexuelle...
Je serai incapable de te dire pour les asexuels. Je ne connais pas bien le sujet ou comment ça se manifeste neurologiquement.
Et une seconde remarque : au pire, si les personnes non binaires se sentent comme ça même si c'est qu'une croyance, tant pis non ? Si ça les fait se sentir mieux...
Ça devient un "léger" problème quand les espaces qui étaient censés être pour les personnes trans (aka ceux qui ont de la dysphorie) ne sont donc plus pour ces personnes-là. Ça devient aussi un problème quand ces personnes-là transitionnent et se donnent de la dysphorie de genre. Ça devient aussi un problème quand ça les enferme dans leur problèmes psy/biologiques qui pourraient avoir des façon de se guérir plutôt que de rester dans le "je suis comme ça, c'est comme ça". Mais en soit, oui, on pourrait se dire, tant pis pour eux.
J'aimerai quand même faire mon sujet sur la biologie du transsexualisme, et ça fait 11 pages que je me bats contre des gens pour qui ça plaît pas parce que ça les "exclue".
Dans une moindre mesure : je suis introvertie. Je ne demande pas spécialement qu'on me teste dans tous les sens pour savoir si l'introversion existe ou pas. Je demande juste qu'on respecte mon ressenti, que quand je ne veux pas venir en soirée, on me dise "ok !" et pas "t'es dépressive ? T'as quoi ? Si ça se trouve t'es pas une vraie introvertie. D'ailleurs l'introversion c'est pas prouvé par les neurosciences que ça existe, c'est qu'une croyance"...
Le fait d'être introverti ne va pas faire tout ce que j'explique plus haut, donc fausse équivalence.
Et d'ailleurs, en fait, on s'en fout. Je ne devrais pas avoir à dire "je ne viens pas à la soirée car je suis introvertie". Je devrais pouvoir juste exprimer mon choix et qu'on le respecte. Tout comme, si une personne me dit "tu veux bien me genrer comme cela ?" en fait je ne devrais même pas lui demander si iel est NB, trans, agenre... Je respecte son choix et c'est tout.
Y'a une différence entre respecter une personne et une croyance. Encore une fois, je ne mégenre pas les non-binaires ou ne va pas à chaque personnes pour leur dire que ce qu'ils font ça n'existe pas etc. Je respecte les non-binaires, je ne respecte juste pas la croyance associée parce que j'estime qu'elle fait du mal aux autres.
[CITATION RETIREE]
Arrêtez d'utiliser les intersexes pour justifier votre propagande dégoûtante merci. Les intersexes existent, les transsexuels sont techniques les "intersexes du sexe du cerveau", ça ne fait pas d'eux des non-binaires, ça ne fait pas d'eux des personnes qui ne sont ni biologiquement plus femme ou plus homme, ça ne crée pas un troisième sexe. En tant que biologiste, tu devrais savoir ça.
Si tu as un lien qui démontre l'existence d'un troisième sexe, autre que mâle ou femelle, je serai très intéressé de le voir, mais en soi, si c'est pour dénigrer les personnes intersexes et les utiliser comme des pions pour justifier ta croyance, bah je suis pas intéressé.
Ton lien, je connais l'article par cœur, je l'utilisais moi-même. Ils disent juste qu'il existe des personnes avec des caractéristiques plus ou moins mâles/femelles quand bien même ils ont un sexe bio binaire (genre une femme poilue), des intersexes, et des personnes trans. Voilà, c'est tout.
Je vais reprendre un ton diplomatique parce que AngelTen est jamais venu jusqu'à maintenant.
Ce qui fait de moi une personne trans n'est pas ma dysphorie, ma dissociation, mon essence biologique. C'est encore moins ma correspondance ou non-correspondance à des modèles sociaux de féminité ou de masculinité. Je rejette formellement ces deux déterminismes. On n'est pas trans parce qu'on a de la dysphorie ou parce qu'on joue avec des petites voitures. On est transgenre parce qu'on traverse la frontière qui est mise entre le masculin et le féminin volontairement et par son identité.
Ça c'est être non conforme au genre. On a pas la même définition du fait d'être trans, et la tienne met des personnes qui sont juste non conforme au genre dans le lot. C'est un problème parce qu'il y a une pathologisation du coup du simple goût des gens (et de beaucoup d'homosexuels), j'en ai parlé au tout premier post sur le DSM et compagnie. Même si tu traverses la barrière de ce qu'est le masculin et le féminin, ça ne change pas ta biologie du tout, c'est juste, tes goûts.
-le transgenderisme est une manière parmi d'autres de traverser la frontière entre les genres : c'est celle qui est faite par l'identité (l'on peut se travestir, ce qui est une traversée par le vêtement. L'on peut traverser la frontière par son propre corps dans le cas de l'intersexuation ou de la transition médicale).
Ouah mettre le transgenderisme au même niveau que le trasvestissement. :') Avec tes définitions ça marche, mais ça n'a rien à voir avec le transsexualisme du coup.
Donc, en soi, oui, tu as raison, si on met de côté notre morale et l'oppression systématique des homosexuels à transitioner pour conformer à un genre et à notre société hétéronormée, oui. On pourrait dire qu'une personne transgenre c'est juste une personne qui ne suit pas les codes du genre, et un transsexuel, une personne qui transitionne (d'ailleurs c'est comme ça que Buck Angel le voit par exemple !). Mais ça ne change absolument rien en quoi que ce soit sur le reste du discours biologique que j'ai expliqué au tout début de la veille. C'est une façon de voir, avec laquelle je ne suis pas d'accord dû au fait que les homosexuels sont déjà suffisamment pressés à transitioner pour se conformer (que ce soit ici ou ailleurs, d'ailleurs, dans un certain pays, ils sont forcés à transitioner pour pouvoir être avec le même sexe ou sinon ils crèvent). C'est pour ça aussi que je prends bien soin de parler de transsexuels.
Aujourd'hui, beaucoup de gens sont transgenre pour le fait de traverser le masculin/féminin de la société, mais qu'une petite minorité est transsexuel. Ces personnes-là devraient avoir des espaces accordés à eux pour pouvoir se retrouver et on devrait faire en sorte d'apprendre aux personnes du médical ce qu'est une personnes transsexuelle pour pouvoir leur donner les bons soins. Tout simplement. Et ça devrait pas susciter tant de haine de la part d'autrui comme ça le fait actuellement. Être "transgenre" au sens ou tu l'entends, c'est normal, tout le monde l'est plus ou moins parce que personne ne rentre 100% dans les cases d'homme et de femme de la société, mais ça ne change pas la biologie et ça ne demande pas d'attention particulière comme le transsexualisme à besoin.
Ce qui fait que nous sommes ce que nous sommes ce n'est pas notre biologie, notre corps, nos données génétiques, nos aptitudes, nos maladies, nos positions sociales, nos problèmes psys. C'est ce que nous en faisons, nos choix vis-à-vis de ces données.
Tu serais très surpris de savoir à quel point ça impacte ce que nous sommes et nos choix en question. Mais c'est une autre question, qui n'a pas à voir dans la veille.
-le problème qui nous reste est donc : qu'est-ce que c'est que l'identité ? Qu'est-ce qui la constitue, qu'est-ce qui la change ? Le choix des éléments pertinents à la définition de l'identité d'un individu est à la fois fait par la société qui l'entoure et par l'individu lui même. Encore une fois, il y a des éléments que le monde choisit pour vous et qui font partie de votre identité. Mais il y a aussi des éléments sur lesquels l'individu a prise et peut décider d'en faire des morceaux importants de son identité et peut modifier ces données selon ses choix.
Pour moi c'est la biologie et la société, et en soi, sauf si tu crois à l'âme ou à un autre truc, il n'y a rien d'autres comme explications disponibles à la constitution d'une identité aujourd'hui. Il a été démontré que l'identité de genre des personnes transsexuelles étaient dû à des facteurs biologiques et qu'ils n'étaient pas impactés après la naissance. Les personnes transgenre, c'est autre chose. Ce sont deux choses différentes, qui peuvent se recroiser, mais qui sont séparées et qui méritent des attentions différentes et des espaces différents.
L'identité est donc le fruit de ces interactions entre données et choix, elle est multiple, changeante, modifiable, influencée de partout. Elle n'est pas une essence innée mais ce que l'on fait de ces essences et ce que les autres en font. C'est un processus dynamique, résultat de choix et de décisions.
On est tous les deux blancs, notre biologie de ce côté-là ne changera jamais, donc c'est bien qu'il y a une identité intrinsèque à notre biologie. C'est pareil pour le sexe, et tout le reste. Tu peux pas soudainement être autre chose juste parce que tu penses l'être.
1)En fait, ce n'est pas parce qu'on a pas de preuve matérielle ou scientifique d'un truc qu'il n'existe pas. Tu ne peux pas prouver par l'observation biologique de mon corps que je suis français, que mon prénom c'est X, que je suis féministe et que je suis athée. Pourtant ça fait partie de mon identité. De même il n'y a pas une différence biologique innée entre les riches et les pauvres, mais une différence sociale. Je dirais même que quelque chose peut ne pas exister et avoir des conséquences sur le monde par le fait que des gens y croient.
Oui, c'est bien ce que je dis depuis maintenant 11 pages, si ça existe la non-binarité, ce n'est pas biologique. C'est tout. Ça n'a rien à voir avec le transsexualisme (ça fait 20 fois que je dis ces mots ahah).
2) les sciences humaines sont aussi des sciences. Il n'y a pas que la biologie dans la vie. Si les sciences humaines font des constats alors ces derniers ont une forme de verité.
Cite moi où j'ai dit l'inverse ? :') Parce que je ne l'ai jamais dit, j'ai même expliqué à une page pourquoi c'était une méthode scientifique valide aussi. Le soucis c'est que je parle de tomates et pas de carottes.
3) ce n'est pas parce que ce n'est pas biologique qu'une identité n'existe pas. Parce que l'identité a une part culturelle. La féminité et la masculinité ont une existence culturelle. Et la pensée existe. Se penser autre que ce à quoi on est assigné, même si c'est détaché du corps, c'est déjà être soumis à une forme de dysphorie sociale. Être mal à l'aise par rapport aux prénoms, aux pronoms, ne pas accepter la binarité culturelle, c'est déjà de la dysphorie. Elle n'est pas corporelle certes. Mais le genre n'est pas qu'une histoire de corps.
Si tu es français c'est parce que tu es né en france (tous les français sont comme ça), si tu es athé c'est parce que tu ne crois pas en dieu (tous les athés sont comme ça), si tu es non-binaire c'est parce que...? (Tous les non-binaires n'auront pas cette raison, comme l'a montré ces 11 dernières pages). Donc oui, y'a des influences culturelles, mais y'a surtout une définition pour avoir une identité, juste être quelque chose se base sur des faits qui se sont produits (biologiques ou culturels). Si tu es non-binaire car tu ne remplis pas les rôles genrés, soit, et je suis tout à fait d'accord avec ce type de définition (parce qu'au moins elle
existe !), cependant, ça n'a toujours rien à voir avec les bases biologiques du transsexualismes expliquées. Comme tu peux voir dans les pages avant, j'ai proposé cette définition sans succès, et j'ai demandé plusieurs fois des définitions sur la non-binarité, sans succès. Donc soit c'est les rôles genrés, et dans ce cas-là, je l'avais dis, soit ce ne sont pas les rôles genrés et donc c'est nébuleux et difficile à croire. Quoi que ça soit, ça ne change rien au fait que c'est différent que la biologie d'être transsexuel (ce dont ce sujet parle :')).
D'ailleurs, on pourrait aussi argumenter que c'est aussi anti-féministe, parce que tu estimes que le fait de ne pas remplir les codes genrés de la société te rends moins "homme" ou moins "femme" que le reste des hommes ou des femmes. Je dis anti-féministe mais selon le cas ça peut être de l'homophobie, de la transphobie, du sexisme etc. Voir première page, tout y est déjà expliqué.
4) tu commets une fausse équivalence en mettant en parallèle le fait de se déclarer stargender et le fait de déclarer être Jésus. Jésus est un personnage qui a eu une existence matérielle : déclarer être Jésus c'est déclarer une équivalence qui est fausse matériellement. C'est comme si j'annonçais être mâle ou noir de peau : c'est matériellement faux. Par contre dire qu'on se sent mieux avec tel pronom, qu'on se sent d'un genre particulier, ce n'est pas faux puisque c'est une impression qui ne tient pas au matériel. Je peux d'ailleurs me sentir homme, préférer des pronom masculins (genre psychologique) mais ne pas être un homme au sens social (je n'ai pas de privilège masculin) ni être biologiquement mâle. Par contre d'un point de vue social ma transidentité est réelle : j'ai fait mon coming out, les gens le savent... ça acquiert une forme de realite. Et pourtant mon genre n'est pas faux ou inexistant puisqu'il existe dans ma tête. Libre à chacun de respecter mes demandes en termes de pronoms ou de prénom.
Euh LE Jésus n'a aucune preuve d'existence matérielle fiable disponible au jour d'aujourd'hui. Mais oui, en soit, se croire être un personnage biblique c'est différent que se croire "autre chose", mais les deux n'ont pas de base matérielles pour soutenir leur idée. Et encore une fois, contrairement à l'opinion public générale qui ne sort de nul part, je respecte les pronoms des gens hein, non-binaire ou non. Ça s'appelle être respectueux.
Pourquoi tu penses être un homme toi ? La sensation intime d'être un homme ou une femme c'est l'identité de genre, et oui c'est biologique, comme l'a démontré des études que j'ai dis. C'est ça qui cause la dysphorie, ce n'est pas une entité autre ou psychologique. Ça a des bases biologiques dans le cadre du transsexualisme.
Tu vas me dire : oui mais si je crois réellement être Jésus ? De même, on peut se dire que ça a une réalité puisque c'est dans ta tête. Et j'irais même jusqu'à t'appeler Jésus si ça te fait plaisir. Par contre d'un point de vue matériel tu n'es pas Jésus.
Oui et la prochaine étape ce sera sans doute d'essayer d'avoir une thérapie et des médicaments parce que ce n'est pas considéré comme sain. Mais je suis tout à fait d'accord en soi, et moi-même, quelqu'un qui se dit Jésus, je serais okay pour l'appeler Jésus. J'y croirai pas par contre, comme je ne crois pas aux non-binaires.
Il est nécessaire de savoir naviguer entre ces différents plans pour ne pas tout mélanger. Parce que ce n'est pas parce qu'il n'y a pas d'existence purement matérielle que ça n'a pas une forme d'existence.
Tout à fait d'accord.
Conclusion : mélanger différents plans de réalité c'est juste pas efficace. Et nier certains plans non plus.
Va falloir me citer où j'ai dit que les non-binaire (avec pour définition : non conforme aux rôles genrés /!\) n'existaient pas et n'avaient pas une réalité propre à eux. Le fait est que matériellement y'a une observation possible à faire vu qu'ils sont non-conforme aux rôles genrés et qu'ils ont du coup du stress associé à ça parce qu'ils subissent de l'homophobie et du sexisme. Cependant, et je le dis une dernière fois, ça n'a rien à voir avec le transsexualisme (même si évidemment c'est lié dans la perception de la société !) et ça ne change absolument pas leur biologie fondamentale (être blanc, être une femme, être transsexuel, etc), par contre ça change la façon dont la société les vois évidemment. Mais ça n'a rien à voir avec le transsexualisme. :')