@Mrs.spock je vais essayer d'expliquer ma pensée plus en détail, je ne sais pas si ça enlèvera ta gène, mais je vais essayer.
Tu dis qu'une fois qu'on a l'esprit critique, le pli est pris et qu'on a pas besoin de disséquer. Dans l'absolu je suis d'accord, mais l'esprit critique met des années à se développer, même mes plus grands (les 3e) ne l'ont pas encore, et continuent de croire pas mal tout ce qu'ils lisent sur internet. C'est un travail de chaque jour de développer l'esprit critique.
Tu dis que ca ne sert à rien, si ce n'est à voir de ses propres yeux. Pour moi, c'est justement ce qui est si important, voir de ses propres yeux. Ca change beaucoup de choses, puisque tout devient plus concret, plus réel. Les organes ne sont plus des vues de l'esprit, on se rend à ce moment là bien compte de ce qu'on a dans le corps.
Tu dis qu'en faisant des dissections on fait l'erreur de ne pas se contenter d'un savoir appris en cours et reconnu. Mais ce savoir, il est reconnu par qui ? Qu'est ce qui empêche mes élèves de me dire que ce que je dis est faux ? Pourrais je leur en vouloir de me demander des preuves de ce que j'avance ?
Le grand danger avec le fait de leur apporter un savoir déjà validé, si simple et reconnu soit il, est qu'ils utilisent la même démarche pour tout. Je ne veux pas qu'ils se fient uniquement à des intermédiaires, le risque est beaucoup trop grand, avec toutes les bêtises qu'on peut lire sur internet. Mon rôle n'est pas de leur dire "voilà la vérité", mon rôle est de leur dire "voilà les outils à votre disposition, trouvez la vérité vous même".
Que ce soit pour toi ou pour les autres qui sont contre les dissections, je comprends votre point de vue et je le respecte.
Je pense que c'est surtout une question de l'endroit où on place son propre curseur.
Et je n'ai jamais eu d'élèves qui ont apporté des pancartes ! Peut être que ca arrivera un jour, je ne sais pas vraiment comment je réagirais. J'ai eu des élèves de 6e qui m'ont fait part de leur gène à disséquer, sachant que c'est surtout en 5e qu'on en fait. Je leur ai dit qu'à aucun moment je ne les obligerai, et que ce sont des séances qui ne sont pas notées, ou que si elles le sont, je propose un exercice de remplacement qui n'est pas dur pour ne pas pénaliser. Ca les a beaucoup rassuré•e•s.
Tu dis qu'une fois qu'on a l'esprit critique, le pli est pris et qu'on a pas besoin de disséquer. Dans l'absolu je suis d'accord, mais l'esprit critique met des années à se développer, même mes plus grands (les 3e) ne l'ont pas encore, et continuent de croire pas mal tout ce qu'ils lisent sur internet. C'est un travail de chaque jour de développer l'esprit critique.
Tu dis que ca ne sert à rien, si ce n'est à voir de ses propres yeux. Pour moi, c'est justement ce qui est si important, voir de ses propres yeux. Ca change beaucoup de choses, puisque tout devient plus concret, plus réel. Les organes ne sont plus des vues de l'esprit, on se rend à ce moment là bien compte de ce qu'on a dans le corps.
Tu dis qu'en faisant des dissections on fait l'erreur de ne pas se contenter d'un savoir appris en cours et reconnu. Mais ce savoir, il est reconnu par qui ? Qu'est ce qui empêche mes élèves de me dire que ce que je dis est faux ? Pourrais je leur en vouloir de me demander des preuves de ce que j'avance ?
Le grand danger avec le fait de leur apporter un savoir déjà validé, si simple et reconnu soit il, est qu'ils utilisent la même démarche pour tout. Je ne veux pas qu'ils se fient uniquement à des intermédiaires, le risque est beaucoup trop grand, avec toutes les bêtises qu'on peut lire sur internet. Mon rôle n'est pas de leur dire "voilà la vérité", mon rôle est de leur dire "voilà les outils à votre disposition, trouvez la vérité vous même".
Que ce soit pour toi ou pour les autres qui sont contre les dissections, je comprends votre point de vue et je le respecte.
Je pense que c'est surtout une question de l'endroit où on place son propre curseur.
Et je n'ai jamais eu d'élèves qui ont apporté des pancartes ! Peut être que ca arrivera un jour, je ne sais pas vraiment comment je réagirais. J'ai eu des élèves de 6e qui m'ont fait part de leur gène à disséquer, sachant que c'est surtout en 5e qu'on en fait. Je leur ai dit qu'à aucun moment je ne les obligerai, et que ce sont des séances qui ne sont pas notées, ou que si elles le sont, je propose un exercice de remplacement qui n'est pas dur pour ne pas pénaliser. Ca les a beaucoup rassuré•e•s.