C'est ridicule. Et croyez moi j'aime pas la dissection mais c'est aussi une certaine leçon de vie. Le monde est pas blanc ou noir, il est aussi gris. Il faut ouvrir pour savoir comment ça marche c'est la science nom de dieu.
, et pourquoi ? Si ton corps est fait de la même manière que celui d'une souris, cela ne devrait pas te choquer. On étudie bien un corps de souris pour mieux comprendre le sien, donc... Par définition..."On élève pas des humains pour les disséquer"
=> Déjà, désolée mais mettre humain et animal sur le même plan à ce point ça me choque.
J'ai récupéré plusieurs fois des animaux de laboratoire. Donc testés. Et bien même si sur le coup, ce n'est pas de la torture, la vie qu'ils mènent ensuite montrent bien que ce qu'ils ont vécus c'est de la torture psychologique.Non, les labos ne torturent pas les animaux vivants!
Si sacrifier le bien-être de quelques animaux pour servir au plus grand nombre, je pense qu'on se doit de le faire.
Mais, tu comprends vraiment ta phrase là, rassure-moi ? Tu comprends que tu reviens à dire que faire souffrir une vie pour en sauver d'autre est louable ? Tu comprends que tu dis que sacrifier une vie, ce n'est pas grave ?
Je ne suis pas très sure d'avoir compris ce que tu voulais dire par motif économique ou procédural?Même si ma position est compréhensible car je suis humaine , elle n'est pas anti-spéciste. Seulement, bien souvent, j'ai l'impression qu'on ne sait faire que des tests, que des solutions aussi efficaces sont récusées par motif économique ou procédural.
Ce n'est même pas à visée thérapeutique. On ne peut pas simplement dire " ce produit + tel autre = tel effet sur le coeur" plutôt que de faire tester?
Dans ce cas là, si je me souviens bien, c'était à l'université. Contrairement au lycée/collège, la formation est supposée te préparer au monde du travail, et dans le cas de l'université ça te prépare principalement à la recherche. Donc, en bio, on te prépare à l'expérimentation animale. Justement, l'intérêt n'est pas tant de savoir que telle chose aura tel effet sur tel organe (c'est écrit dans des livres) mais de savoir le faire, de savoir créer un protocole expérimental, se demander quels seront les résultats et voir si ça colle avec ce qu'on savait déjà. Oui, il y a des gens qui font du travail de sagouin, mais ce n'est pas normal et ce n'est pas la majorité (comme dans tout les corps de métier).Ce n'est même pas à visée thérapeutique. On ne peut pas simplement dire " ce produit + tel autre = tel effet sur le coeur" plutôt que de faire tester?
La souris (par exemple) est très proche de nous génétiquement parlant (90% si je me souviens bien, 70% pour le poisson) il y a donc plein de mécanismes en commun. Mais de toute façon, on revient toujours à l'homme à la fin. Par exemple, dans l'industrie pharma, il y a un premier test de la molécule sur des animaux pour voir si ça les tue pas et si ça a l'air de les guérir. Ensuite, il y a aussi une phase de test sur des humains sains pour voir les effets secondaires et à la fin des tests sur les malades pour voir l'efficacité 'schématiquement). On ne peut pas commencer direct sur les humains car il y aurait trop de risques, mais aussi trop de molécules à tester (moins de 1% des molécules testées deviennent des médicaments).Et aussi, est-ce pertinent de même sur un homme ou un enfant? ( cela, je l'ignore).