Voir le dernier Polanski, ça trahirait mon féminisme ? (Réponse à une lectrice)

Mijou

Pouet Pouet
14 Septembre 2018
1 017
7 706
1 164
Clermont-Ferrand
@Mijou @Nastja : Si je puis me permettre d'ajouter mes 2 centimes au débat, "je veillerai sur toi", ça se dirait plutôt "I'll be watching over you" :taquin: "I'll be watching you", pour moi c'est très clairement "je t'observerai", à tel point qu'au début, avant de connaître la totalité des paroles, je pensais que c'était une chanson destinée à un enfant (genre : je serais toujours là pour te voir grandir).

Je trouve le vocabulaire anglais, au contraire, très riche en nuances. Souvent, pour traduire un mot anglais, je me retrouve à devoir faire toute une phrase en français parce que le mot français seul est trop général et ne permet pas de saisir toute la nuance contenue dans le verbe anglais.
D'accord avec toi, c'est d'ailleurs pour ça que j'adore l'anglais, et aussi parce que il est plus facile de jongler avec le genre, mais les nuances ne sont pas forcément facile à capter quand ce n'est pas notre langue maternelle.
 
17 Février 2014
2 591
25 509
5 044
@MissMachine
Je sais que c'est "watch over" veiller mais je pensais que c'était une sorte d'extension d'intention.
Un peu comme quand on dit : "ok je regarde et je te dis" (regarder veut bien dire ce que ça veut dire mais on le comprend dans ce contexte comme "je vais étudier/lire/me renseigner").

Donc là je pensais que le mec faisait pareil, une sorte de "je te regarde" ---> "on s'est compris je te regarde d'un œil attendri et aimant qui signifie que je veille sur toi".

Mais je ne suis pas le parolier donc aucune idée de l'intention des paroles. Probablement que c'est de la surveillance. Si ça se trouve c'est une chanson de mafieux et il passe un message mais pour pas se faire griller il l'a transformé en balade comme ça les gens n'y voient que du feu mais le mec qui ne l'a pas payé il est en train de bader dans son coin.
(Je suis partie loin)

Je crois que j'ai trouvé la réponse à cette chanson :
Ce contenu est réservé aux membres inscrit.es. Inscris-toi par ici.
(avec Macron dans le rôle du facteur)
 
Dernière édition :
16 Février 2009
2 241
28 587
5 694
Je trouve ça ouf de dire qu'empêcher des gens de voir le film est liberticide. Punaise, on parle

1) de voir un film, un parmi tant d'autres comme ça a déjà été dit. Rien de vital, rien d'obligatoire. Si on est passionné par le cinéma ou si on a envie de voir un film, il y a beaucoup d'autres choix. Si on a envie de connaître l'affaire Dreyfus, il y a des dizaines d'autres moyens.

2) du film d'un criminel qui n'a pas purgé sa peine. Les raisons de l'appel au boycott et des manifestations, personne ne peut les ignorer. C'est pas juste "j'aime pas ce film alors je vais empêcher les gens d'aller le voir", y a quand même un réel motif et une réflexion derrière.

Ce contenu est réservé aux membres inscrit.es. Inscris-toi par ici.
Ma liberté d'aller voir un film n'est rien par rapport à la liberté d'un enfant ou d'un adulte au respect de son corps et de sa vie.

Il y a vraiment un problème de perception de l'art dans notre société. Les artistes sont mis sur des piédestals immenses et c'est en partie ce qui confère ce sentiment d'impunité à des gens comme Weistein et cie. Oui, l'art c'est bien, non ce n'est pas assez bien pour que l'on piétine en son nom le respect et la décence que l'on doit aux victimes de ces criminels.

(Pardon, le post est probablement très confus, je suis fatigué et fiévreux, mais il fallait que ça sorte)

Par définition, interdire c'est liberticide oui :shifty: Moi ce que je trouve ouf, c'est de suggérer une censure pure et simple de ce film. On ne parle quand même pas d'une œuvre de propagande haineuse, et quand tu dis que les gens n'ont plus qu'à aller voir autre chose, je te réponds que non, les films ne sont pas interchangeables en fait. A ce compte-là, on ferait un tirage au sort avant d'aller au cinéma et ça ferait aucune différence d'aller voir la dernière palme d'or ou Qu'est-ce-qu'on a fait au bon dieu. Quant à "si on a envie de connaitre l'affaire Dreyfus il y a d'autres moyens", il se trouve que si le public avait envie d'un cours d'histoire sur le sujet, il irait consulter la page Wikipedia qui lui est dédiée. Un film c'est pas un documentaire, il peut avoir une dimension didactique certes, mais aussi et surtout esthétique et cathartique. Emotionnellement c'est pas la même portée. En l'occurrence c'est d'autant plus prégnant qu'on parle ici d'une des seules oeuvres cinématographiques consacrées à cet épisode de l'histoire française, qu'elle va peut-être aider à exorciser certains traumas inscrits dans l'inconscient collectif et que ça résonne particulièrement avec la résurgence de l'antisémitisme, mais aussi avec le climat islamophobe actuel. Pour finir je trouve ahurissant d'avancer qu'en gros, si on va voir J'accuse on défend les violeurs et les pédophiles (et puis tant qu'à faire on cautionne aussi le lobby des armes et on a coulé le Titanic hein :lol: ).

Perso je n'ai aucune intention de donner mon argent à Polanski et je n'ai pas écrit ce post pour défendre le film et ceux qui iront le voir. Je suis assez convaincue par l'idée que les artistes reconnus coupables de crimes devraient se retirer de la lumière des projecteurs. Par contre tous les arguments ne sont pas bons pour soutenir ce principe et c'est bien de savoir faire preuve de nuance si on veut être pris-e au sérieux.
 

Etp

il + masculin
16 Mars 2014
869
4 139
3 894
Nantes
navisseli.tumblr.com
C'est toute l'ambiguïté du vocabulaire anglais bourré de polysémies et au nombre de mots assez réduits par rapport au vocabulaire français

C'est faux. La langue anglaise comporte 218 632 mots, dont 171 476 mots en usage et 47 156 mots obsolètes. En français nous avons environ 132 000 mots dont 59 000 en usage et 73 000 obsolètes selon Babelio.
Pour des sources plus sérieuses :
- Selon l'ATILF du CNRS on est à 135 000 mots au total en français.
- En comptant tous les anglais différents il y aurait 505 000 mots selon le Webster's Third New International Dictionary of the English Language
- Mais 350 000 en anglais étasunien selon The Third American Heritage Dictionary of the English Language
-
207 000 en anglais du RU selon le Oxford Dictionnary.

Pour revenir au sujet principal, de base ce film ne devrait pas exister parce que Polanski devrait être en prison, en fait.

En l'occurrence c'est d'autant plus prégnant qu'on parle ici d'une des seules oeuvres cinématographiques consacrées à cet épisode de l'histoire française, qu'elle va peut-être aider à exorciser certains traumas inscrits dans l'inconscient collectif et que ça résonne particulièrement avec la résurgence de l'antisémitisme

On a pas besoin d'être défendus par un pédophile.
 
Dernière édition :

Mijou

Pouet Pouet
14 Septembre 2018
1 017
7 706
1 164
Clermont-Ferrand
C'est faux. La langue anglaise comporte 218 632 mots, dont 171 476 mots en usage et 47 156 mots obsolètes. En français nous avons environ 132 000 mots dont 59 000 en usage et 73 000 obsolètes selon Babelio.
Pour des sources plus sérieuses :
- Selon l'ATILF du CNRS on est à 135 000 mots au total en français.
- En comptant tous les anglais différents il y aurait 505 000 mots selon le Webster's Third New International Dictionary of the English Language
- Mais 350 000 en anglais étasunien selon The Third American Heritage Dictionary of the English Language
-
207 000 en anglais du RU selon le Oxford Dictionnary.
Au temps pour moi, j'ai eu des professeurs vraiment nazes en L1 de Littérature Anglaise alors. :erf:
Ou alors j'ai mal compris.

Mais je serais curieuse de connaitre la nature des mots en question, parce que y'a énormément de prépositions (over, on, in, to c'est bien des prépositions ?) en anglais, et accolé à un même mot, elles en changent le sens ?
 
  • Big up !
Réactions : grenouilleau

Etp

il + masculin
16 Mars 2014
869
4 139
3 894
Nantes
navisseli.tumblr.com
Au temps pour moi, j'ai eu des professeurs vraiment nazes en L1 de Littérature Anglaise alors. :erf:
Ou alors j'ai mal compris.

Je ne sais pas, ça me parait curieux parce qu'en prépa ma prof d'anglais nous soutenais précisément l'inverse, qu'il y avait beaucoup plus de mots en anglais ! Peut-être que ce qu'entendaient tes profs, c'est que le français est plus polysémique, justement, et qu'on a moins de mots mais ils ont plus de nuances ?

Mais je serais curieuse de connaitre la nature des mots en question, parce que y'a énormément de prépositions (over, on, in, to c'est bien des prépositions ?) en anglais, et accolé à un même mot, elles en changent le sens ?

Les mots qui sont pris en compte sont tous les mots figurant dans le dictionnaire, donc pas les différentes formes d'un mot (exemple : chat, chatte, chats, chattes = 1 mot ; cat, cats = 1 mot), par contre tous les petits mots sont bien pris en compte (prépositions, conjonctions de coordination et compagnie) !
 
  • Big up !
Réactions : Mijou

PetitPomelo

So we run away and then all our dreams come true?
20 Juin 2017
123
10 180
2 564
Pour finir je trouve ahurissant d'avancer qu'en gros, si on va voir J'accuse on défend les violeurs et les pédophiles (et puis tant qu'à faire on cautionne aussi le lobby des armes et on a coulé le Titanic hein :lol: ).
Mais enfin... Donner son argent à un violeur et un pédophile, par définition, si ce n'est pas le soutenir, qu'est ce que c'est ? :dunno: je n'ai pas relu mon post depuis que j'ai posté mais il me semble avoir expliqué que pour moi le nombre de gens qui vont voir ce film (ou défendent le droit des autres à aller le voir), ça envoie un message aux autres : t'inquiète, tu peux passer à l'acte, y aura toujours des gens pour te défendre.

Je ne dis pas que les films sont tous interchangeables. Je dis qu'aller voir un film en particulier n'a rien de vital ou même d'important. Qu'il va vraiment falloir reconsidérer notre rapport au cinéma et à l'art. Et euh bah d'autant plus quand on parle du film d'un criminel avéré qui n'a jamais purgé sa peine parce qu'il a fui pour ça. Je sais pas, vous iriez voir le film d'un terroriste qui se serait enfui pour éviter d'aller en prison ? Vous achètereriez un de ses romans ? Vous n'auriez aucun problème avec le fait que des gens le fassent ? Et si on ne parlait pas d'art mais de n'importe quel autre domaine ? Où elle est la limite ?

Par ailleurs, soit il y a une référence que je n'aie pas (ce que je n'exclus pas), soit il n'y a aucun lien entre le fait que J'accuse soit réalisé par un violeur pédocriminel et le lobby des armes ou le Titanic. Si c'était de l'ironie en mode "on est responsable de la faim dans le monde et de la guerre aussi ?", je trouve ça assez malvenu et niveau "être pris-e au sérieux", ça se pose là. :) si c'était autre chose et que je n'ai pas compris, mea culpa.
 
12 Mai 2012
280
2 786
4 804
En l'occurrence c'est d'autant plus prégnant qu'on parle ici d'une des seules oeuvres cinématographiques consacrées à cet épisode de l'histoire française, qu'elle va peut-être aider à exorciser certains traumas inscrits dans l'inconscient collectif et que ça résonne particulièrement avec la résurgence de l'antisémitisme, mais aussi avec le climat islamophobe actuel.

Mais justement, ce que je veux dénoncer c'est le détournement d'un fait historique au profit d'une tentative de justification personnelle. Quand Polanski parle du fait qu'il connaît bien les mécanismes d'oppression pour fabriquer des coupables, il met apparemment sur le même plan les persécutions qu'il a subies pendant la seconde guerre mondiale, les accusations qui le visent pour viol, et le scénario de fiction forgé contre Dreyfus pour lui faire porter une responsabilité qu'il n'a pas. On voit très vite le problème qui se pose.

Tu sembles placer la fiction au-dessus de l'histoire parce qu'elle aurait une "dimension cathartique" mais ce qui me gêne, c'est justement l'alibi de la fiction pour faire passer des messages douteux. La question de la fiction a occupé pas mal de théoriciens qui ont tous admis qu'elle échappait au vrai et au faux. Mais quand elle se réfère au réel, la fiction influe aussi sur ce cadre de référentialité. Depuis la sortie du film, combien de personnes ne se sont pas dites admiratives du courage du colonel Picquart pour sauver Dreyfus, et y ont vu un grand homme de la République. Sauf que ce même Picquart aurait été, d'après des recherches récentes, un opportuniste, antisémite. Où est la dimension cathartique ici, si ce n'est dans la fabrication de héros de carton pâte ? On est pas loin du roman national et de l'enseignement d'une histoire par les affects à défaut de la rigueur. Je trouve ça dangereux, car ça ouvre la voie à toute forme d'opportunisme au lieu de poser la question fondamentale qui est celle des racines d'un antisémitisme structurel en Europe. À ce titre, il me semble d'ailleurs indélicat de comparer antisémitisme et islamophobie qui sont des phénomènes différents, qui ont des origines différentes.

Je mets le lien vers un article de Libération qui souligne les licences du film avec l'histoire et vers le livre que Philippe Oriol a consacré à Picquart.
 
16 Février 2009
2 241
28 587
5 694
Mais enfin... Donner son argent à un violeur et un pédophile, par définition, si ce n'est pas le soutenir, qu'est ce que c'est ? :dunno:

Mais ça c'est TA lecture des choses, elle n'est pas plus juste que celle de qui que ce soit d'autre. Comme je disais tu as peut-être des gens qui iront voir J'accuse pour sa réflexion sur l'antisémitisme (et y'a pas besoin d'être Juif pour ça). Il y a des milliers de raisons d'aller voir ce film ou de ne pas aller le voir, des raisons avec lesquelles tu es d'accord ou pas, mais au nom de quoi les tiennes prevaudraient sur les autres, et justifieraient qu'on restreigne la liberté d'autrui? Informer le public pour qu'il choisisse en connaissance de cause, je suis d'accord, par contre quand une limite est franchie à partir du moment où on prétend décider à la place des gens.
 
16 Février 2009
2 241
28 587
5 694
Mais justement, ce que je veux dénoncer c'est le détournement d'un fait historique au profit d'une tentative de justification personnelle. Quand Polanski parle du fait qu'il connaît bien les mécanismes d'oppression pour fabriquer des coupables, il met apparemment sur le même plan les persécutions qu'il a subies pendant la seconde guerre mondiale, les accusations qui le visent pour viol, et le scénario de fiction forgé contre Dreyfus pour lui faire porter une responsabilité qu'il n'a pas. On voit très vite le problème qui se pose.

Tu sembles placer la fiction au-dessus de l'histoire parce qu'elle aurait une "dimension cathartique" mais ce qui me gêne, c'est justement l'alibi de la fiction pour faire passer des messages douteux. La question de la fiction a occupé pas mal de théoriciens qui ont tous admis qu'elle échappait au vrai et au faux. Mais quand elle se réfère au réel, la fiction influe aussi sur ce cadre de référentialité. Depuis la sortie du film, combien de personnes ne se sont pas dites admiratives du courage du colonel Picquart pour sauver Dreyfus, et y ont vu un grand homme de la République. Sauf que ce même Picquart aurait été, d'après des recherches récentes, un opportuniste, antisémite. Où est la dimension cathartique ici, si ce n'est dans la fabrication de héros de carton pâte ? On est pas loin du roman national et de l'enseignement d'une histoire par les affects à défaut de la rigueur. Je trouve ça dangereux, car ça ouvre la voie à toute forme d'opportunisme au lieu de poser la question fondamentale qui est celle des racines d'un antisémitisme structurel en Europe. À ce titre, il me semble d'ailleurs indélicat de comparer antisémitisme et islamophobie qui sont des phénomènes différents, qui ont des origines différentes.

Je mets le lien vers un article de Libération qui souligne les licences du film avec l'histoire et vers le livre que Philippe Oriol a consacré à Picquart.

Ce que je place au-dessus de tout c'est la liberté des gens à choisir ce qu'ils regardent ou pas. Ton analyse est très intéressante, mais dans la mesure où tu n'as vraisemblablement pas vu le film et où tu n'es pas dans la tête de Polanski, sa pertinence est quand même un peu limitée... Quant à "Depuis la sortie du film, combien de personnes ne se sont pas dites admiratives du courage du colonel Picquart pour sauver Dreyfus, et y ont vu un grand homme de la République. " Moi dans les retours que j'ai eus, les gens soulignaient au contraire l'antisémitisme de Picart et l'ambivalence du personnage. Où se situe la vérité sur la réception du public, je n'en sais rien, mais c'est quand même facile de lui faire dire ce qu'on veut.
 
12 Mai 2012
280
2 786
4 804
Ce que je place au-dessus de tout c'est la liberté des gens à choisir ce qu'ils regardent ou pas. Ton analyse est très intéressante, mais dans la mesure où tu n'as vraisemblablement pas vu le film et où tu n'es pas dans la tête de Polanski, sa pertinence est quand même un peu limitée... Quant à "Depuis la sortie du film, combien de personnes ne se sont pas dites admiratives du courage du colonel Picquart pour sauver Dreyfus, et y ont vu un grand homme de la République. " Moi dans les retours que j'ai eus, les gens soulignaient au contraire l'antisémitisme de Picart et l'ambivalence du personnage. Où se situe la vérité sur la réception du public, je n'en sais rien, mais c'est quand même facile de lui faire dire ce qu'on veut.
Si je peux rectifier les choses, il me semble que le film le montre tout de même comme un homme qui veut rétablir la vérité. Or, d'après Philippe Oriol, il était plus animé par son profit personnel que part un véritable sentiment de justice. De plus, on semble reprocher au film le fait de montrer le seul point de vue de Picquart, en occultant les autres protagonistes de l'affaire à commencer par Dreyfus lui-même qui s'est démené pour faire entendre son innocence, ou encore Lucie Dreyfus, son épouse, ou encore, au hasard, un certain Émile Zola.

Effectivement, je n'ai pas vu le film, et n'irai pas le voir par conviction. Mais ce que je veux dire c'est que soutenir une œuvre réalisée par un pedo-criminel en fuite au prétexte que ça sert une cause nationale me semble contestable. J'y vois une justification pour, au mieux, faire accepter ce qui n'est pas acceptable, au pire, transformer l'histoire en spectacle et offrir à une société l'occasion de se regarder dans un miroir déformant en se raccrochant à des héros fabriqués. Mais c'est occulter aussi les causes du problème. (C'est déjà ce que je reprochais à La Rafle de Rose Bosch dans un autre registre, et avec des conséquences différentes).

Voilà un autre article de Jean-Michel Frodon qui analyse cette façon de mettre en scène l'histoire, de la dramatiser, et ses conséquences.
 

Les Immanquables du forum

Participe au magazine !
Une info qu'on devrait traiter sur madmoiZelle ?
 
Nouvelle ou perdue ?
Pas de panique, on t'aime déjà !

La charte de respect du forum
Le guide technique &
le guide culturel du forum
Viens te présenter !
Un problème technique ?
Topic d'entraide sur l'orthographe et la grammaire
 
La chefferie vous informe
Les annonces de l'équipe concernant le forum et madmoiZelle
Rendre visite à madmoiZelle
Le médiateur du forum
Soutiens madmoiZelle financièrement
Topic dédié à la pub sur mad
Si vous aimez madmoiZelle, désactivez AdBlock !

Les immanquables
Les topics de blabla
En ce moment... !

Mode - Beauté - Ciné - Musique - Séries - Littérature - Jeux Vidéo - Etudes - Ecriture - Cuisine - People - Télévision

Envie de rencontrer des MadZ ?
Viens trouver le forum de ta ville !

Mode
Le pire de la mode
Ces vêtements qui te font envie
Ta tenue du jour
La tenue qui plaît
Tes derniers achats de fringues

Beauté
Astuces,bons plans économies & dupes
Le topic des vernis
Questions beauté en tout genre
 
Culture
Le meilleur des images du net
L'aide aux devoirs
Tu écoutes quoi ?
Quelle est ta série du moment ?
Quel livre lisez-vous en ce moment ?
Le dernier film que vous avez vu à la maison
Le topic philosophique
 
Société
Topic des gens qui cherchent du travail
Voyager seule : conseils et témoignages
Trucs nuls de la vie d'adulte : CAF, Banque, Mutuelle, Logement etc...
 
Les topics universels
Je ne supporte pas
Je ne comprends pas
Ca me perturbe
Je me demande
J'adore...
Je m'en veux de penser ça mais...

Cupidon
Le topic des amoureuses
Le topic des polyamoureuses
Les Célibattantes