Ecstasy-moi.
Viens rire dans mes bras.
Ecstasy-moi.
Apprends moi à voler.
Je veux des feuilles vertes en moi.
Enroule-moi.
Je veux de L’hypnose Sans Directives.
Joue avec moi.
Laisse moi voir des couleurs, tourne moi la tête.
Je veux du plaisir. De l’hallucination. Amour hallucinatoire.
Embrasse-moi et goûte au coca in.
Intoxique-moi.
Ecstasy-moi.
Viens rire dans mes bras.
Ecstasy-moi.
Apprends-moi à voler.
//
Pour ma mère, écrit en 2008.
Reviens
Et derrière la ville le soleil disparait. J’ai beaucoup pensé ces derniers temps tu sais, beaucoup pensé à toi et à moi aussi. Je t’aime, j’aimerais que tu le saches, que tu le comprennes, que tu ne l’oublie pas. Ne l’oublie jamais s’il te plait. Ne m’oublie jamais. Il neige dehors. Tu la vois, toi aussi, la neige de ta fenêtre ? Il neige mais rien n’est blanc dans ma tête comme tout est noir dans la tienne.
Je crois, je suppose que plus rien ne va pour toi. Je ne veux pas que tu partes. Pense à moi, pense à lui, ce petit-bout, pense à tout ce qui te retient à la vie. Pense qu’après la pluie vient le beau temps. Ou, si tu ne veux pas des phrases préfabriquées qui n’ont aucune saveur, pense que la vie peut cacher des trésors. Pense que rien n’est jamais noir pour toujours et que la lumière peut revenir. Pense que je t’aime, pense qu’on a besoin de toi. Pense à…la guitare. Ça te dirait de prendre des cours de guitare ? Moi j’aimerais savoir comment jouer du piano. C’est beau aussi le piano. Je pourrais te jouer jeux interdits si tu veux, dis moi, j’apprendrai pour toi. Je me souviens de ton sourire quand tu pensais que je savais la jouer…c’est loin ce temps là.
A vrai dire…je ne sais pas vraiment quoi écrire. Je n’ai aucun mot, aucune idée, comment te rendre heureuse ? Il faudrait peut-être que tu le saches toi-même pour que je puisse t’aider. Puis-je t’aider ? Je me sens si impuissante. Tu sais, c’est dur de voir ceux que j’aime pleurer pour toi. C’est horrible de te voir si faible, je déteste ça. Je déteste aller te voir à l’hôpital, je déteste te voir triste. Je me sens si affreuse de dire ça. Tu parles comme une enfant parfois, mais c’est toi l’adulte. Qu’est-ce que tu fais ? Ne fais pas n’importe quoi. Moi je ne te laisserai pas alors ne me laisses pas. Tu sais quoi ? Tu n'en as pas le droit. Tu n'as pas le droit. Pas le droit de partir tout court encore plus que de partir autre part. Pas le droit de quitter la terre, pas le droit de faire d’un coffre en bois ou en pierre ta nouvelle maison. Pas le droit tu m’entends ? Je ne peux pas supporter ta souffrance, je ne peux pas supporter ça .J’aimerais, mais je ne peux pas. Tu me pardonnes ? Moi...je ne sais pas si je t’ai pardonnée. Je ne sais pas si je t’en veux, je ne sais pas, personne ne sait.
En fait, je ne peux pas comprendre l’effet que ça fait d’être tellement au bord du gouffre que sauter n’a plus aucune importance. Je t’offrirai une corde. Pour pouvoir te rattraper si un jour tu as encore envie de fermer les yeux. Tu as toujours été présente pour moi, et ces derniers temps, j’ai fait des efforts pour l’être aussi. J’ai fait des efforts mais ça n'a pas suffit. C’est une maladie il parait. Une maladie qui peut se guérir mais ça sera difficile de remonter la pente. Tu vas être forte, je le sais. Tu vas tout surmonter et tu vas vivre. Tu riras encore, tu seras de nouveau bien dans ta tête, j’aurai de nouveau la sensation que tu seras l’adulte et moi l’enfant, tu t’aimeras. Oui, tu t’aimeras.
Je sais que rien ne sera jamais plus comme avant parce que vous partez chacun de votre coté mais peut être y a t-il encore un espoir ? Non. Je sais bien que c’est terminé. Le seul espoir qu’il me reste est que tu reprennes gout à la vie. Je serai forte pour toi, je t’aimerai comme je ne peux m’empêcher de t’aimer maintenant. Comme je t’ai toujours aimée. Alors reviens.
Viens rire dans mes bras.
Ecstasy-moi.
Apprends moi à voler.
Je veux des feuilles vertes en moi.
Enroule-moi.
Je veux de L’hypnose Sans Directives.
Joue avec moi.
Laisse moi voir des couleurs, tourne moi la tête.
Je veux du plaisir. De l’hallucination. Amour hallucinatoire.
Embrasse-moi et goûte au coca in.
Intoxique-moi.
Ecstasy-moi.
Viens rire dans mes bras.
Ecstasy-moi.
Apprends-moi à voler.
//
Pour ma mère, écrit en 2008.
Reviens
Et derrière la ville le soleil disparait. J’ai beaucoup pensé ces derniers temps tu sais, beaucoup pensé à toi et à moi aussi. Je t’aime, j’aimerais que tu le saches, que tu le comprennes, que tu ne l’oublie pas. Ne l’oublie jamais s’il te plait. Ne m’oublie jamais. Il neige dehors. Tu la vois, toi aussi, la neige de ta fenêtre ? Il neige mais rien n’est blanc dans ma tête comme tout est noir dans la tienne.
Je crois, je suppose que plus rien ne va pour toi. Je ne veux pas que tu partes. Pense à moi, pense à lui, ce petit-bout, pense à tout ce qui te retient à la vie. Pense qu’après la pluie vient le beau temps. Ou, si tu ne veux pas des phrases préfabriquées qui n’ont aucune saveur, pense que la vie peut cacher des trésors. Pense que rien n’est jamais noir pour toujours et que la lumière peut revenir. Pense que je t’aime, pense qu’on a besoin de toi. Pense à…la guitare. Ça te dirait de prendre des cours de guitare ? Moi j’aimerais savoir comment jouer du piano. C’est beau aussi le piano. Je pourrais te jouer jeux interdits si tu veux, dis moi, j’apprendrai pour toi. Je me souviens de ton sourire quand tu pensais que je savais la jouer…c’est loin ce temps là.
A vrai dire…je ne sais pas vraiment quoi écrire. Je n’ai aucun mot, aucune idée, comment te rendre heureuse ? Il faudrait peut-être que tu le saches toi-même pour que je puisse t’aider. Puis-je t’aider ? Je me sens si impuissante. Tu sais, c’est dur de voir ceux que j’aime pleurer pour toi. C’est horrible de te voir si faible, je déteste ça. Je déteste aller te voir à l’hôpital, je déteste te voir triste. Je me sens si affreuse de dire ça. Tu parles comme une enfant parfois, mais c’est toi l’adulte. Qu’est-ce que tu fais ? Ne fais pas n’importe quoi. Moi je ne te laisserai pas alors ne me laisses pas. Tu sais quoi ? Tu n'en as pas le droit. Tu n'as pas le droit. Pas le droit de partir tout court encore plus que de partir autre part. Pas le droit de quitter la terre, pas le droit de faire d’un coffre en bois ou en pierre ta nouvelle maison. Pas le droit tu m’entends ? Je ne peux pas supporter ta souffrance, je ne peux pas supporter ça .J’aimerais, mais je ne peux pas. Tu me pardonnes ? Moi...je ne sais pas si je t’ai pardonnée. Je ne sais pas si je t’en veux, je ne sais pas, personne ne sait.
En fait, je ne peux pas comprendre l’effet que ça fait d’être tellement au bord du gouffre que sauter n’a plus aucune importance. Je t’offrirai une corde. Pour pouvoir te rattraper si un jour tu as encore envie de fermer les yeux. Tu as toujours été présente pour moi, et ces derniers temps, j’ai fait des efforts pour l’être aussi. J’ai fait des efforts mais ça n'a pas suffit. C’est une maladie il parait. Une maladie qui peut se guérir mais ça sera difficile de remonter la pente. Tu vas être forte, je le sais. Tu vas tout surmonter et tu vas vivre. Tu riras encore, tu seras de nouveau bien dans ta tête, j’aurai de nouveau la sensation que tu seras l’adulte et moi l’enfant, tu t’aimeras. Oui, tu t’aimeras.
Je sais que rien ne sera jamais plus comme avant parce que vous partez chacun de votre coté mais peut être y a t-il encore un espoir ? Non. Je sais bien que c’est terminé. Le seul espoir qu’il me reste est que tu reprennes gout à la vie. Je serai forte pour toi, je t’aimerai comme je ne peux m’empêcher de t’aimer maintenant. Comme je t’ai toujours aimée. Alors reviens.