Vos textes libres

11 Mars 2008
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ANTONY
- Ca arrive parfois qu’on vous prenne pour un couple ?
- Non. Non parce que on s’aime trop autant qu’on se déteste.
- Un couple fonctionne aussi comme ça dans certains cas, non ?
- Non. L’amour et la haine ne doivent jamais cohabiter, ce serait comme demander à la clarté d’être sombre. C’est incompatible.
- Mais vous vous aimez. Comment peux-tu dire en même temps que tu la déteste ?

Tandis que Tony répond à l’interrogatoire de Lisa, un sourire ironique collé sur le visage, Hanna reste silencieuse, le regard vide. Jamais elle n’avait imaginé qu’on puisse les prendre pour un couple. Elle qui tapine à ses heures perdues, alcoolisée les mauvais soirs, pendant que lui, fier d’ajouter chaque soir une nouvelle conquête à son tableau de chasse, cultive un besoin irrépressible de séduire.
La différence qui les oppose font leur force. Hanna le sait et pourtant elle se demande parfois comment elle en est venue à avoir autant besoin de lui, alors qu’il contribue consciemment à sa destruction.

- Et toi Hanna, tu penses que vous pourriez être en couple ?
- Je pense que personne n’a envie d’être en couple avec ce connard.

Le rire de Tony résonne assez fort pour déclencher un mal de tête à Hanna, qui s’empresse de réajuster ses lunettes de soleil : depuis quelques temps elle ne supporte plus la lumière et les cernes qui bordent ses yeux verts la font souffrir.
Lisa continue à poser ses questions et Tony se prend au jeu. Hanna n’écoute plus ce qu’ils se disent mais elle devine ce que Tony peut répondre. Elle réfléchie à ce qu’elle devrait faire après ses cours, voilà une semaine qu’elle n’est pas rentrée chez elle et qu’elle n’a pratiquement pas dormi, il serait peut-être temps de rentrer se reposer, songe-t-elle.

Fin novembre la nuit tombe de plus en plus tôt, et à 18h il fait déjà nuit noire. Seul un pauvre lampadaire délabré orne le coin de rue qui mène chez Hanna. Sans y prêter attention la jeune fille continue péniblement son chemin et le bruit de ses chaussures à talons résonne dans sa tête comme pour lui rappeler qu’elle n’est que ça : une pauvre fille, fatiguée et finie qui ne séduit plus que par ses jambes interminables, ses longs cheveux bruns et ses talons, toujours plus hauts.
Sur le porche devant la maison, un homme semble l’attendre, plutôt grand, mince et ce sourire toujours plus ironique, elle le reconnaitrait entre tous : Tony est arrivé avant elle.
- Je t’emmène danser ce soir.
- Je suis fatiguée, je n’ai pas envie.
- Sois sympa, je ne vais pas y aller tout seul.
- Je n’irai pas Tony, je n’irai pas.
Le jeune homme, après avoir attrapé fermement le bras droit d’Hanna, déjà immaculé d’hématomes, lui susurre à l’oreille :
- Aller sois sympa, j’ai promis à des potes que tu serai là.

Le cerveau d’Hanna était trop fatigué pour avoir peur ou pour lutter contre la proposition de Tony. Et malgré toute sa bonne volonté, elle savait qu’elle n’arriverait à lui faire entendre raison.
- On est un binôme, on est un binôme solide, souviens-toi Hanna.

Encore une fois la jeune fille se laissa bercer par le ronron de la vieille voiture de Tony qui l’emmenait loin, encore une fois elle savait que cette nuit elle ne dormirait pas et qu’il faudrait jouer un jeu, toujours plus faux mais toujours plus convaincant, pour prouver à Tony qu’elle peut plaire, même si c’est seulement grâce à ses interminables jambes, ses longs cheveux bruns et ses talons hauts.
 
13 Décembre 2012
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susurprises.blogspot.fr
C'est bientôt la fin de l'année et l'on va entrer dans 2013 à pieds joints ou timides sur la pointe, selon l'humeur.
En dehors de festivités promises en décembre, cette période est aussi le temps des bilans.
L'année 2012 fut labellisée année de l'autisme par le premier ministre alors en exercice.
Qu'est-ce qui a changé pour les gens qui comme moi, côtoient des personnes autistes au quotidien ? Et pour les autistes eux-mêmes ?

La suite sur le blog surprise naïve.
 
13 Décembre 2012
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susurprises.blogspot.fr
Euh bon, pas de réaction mais je continue, dans un autre registre.

~ Quand on se retrouve c'est toi qui conduit et évidemment ce n'est pas plus mal.
J'aime ça, ta chapka juchée insolente et exotique sur tes cheveux poivre et sel.
J'aime ça ta voiture qui couine joyeusement dans le froid Décembre
et ta main sur moi quand tu conduis.
Tout le week-end on fait l'amour, on se mange le ventre et les cuisses avec des bouches de géants pleines de langues enroulées après on mange de la salade aux noix avec ta mère et dehors il fait -3°.
Ensuite c'est lundi. ~

Le texte entier sur mon blog ou sur welovewords.
 
5 Mars 2012
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Nice
[font='Trebuchet MS', Trebuchet, Verdana, sans-serif]Voilà un petit texte que j'ai écrit :[/font]
[font='Trebuchet MS', Trebuchet, Verdana, sans-serif]Le train arrive en gare de Nice à onze heures trente très précisément. Je récupère ma petite valise noire et descend sur le quai. Il y a beaucoup de monde, beaucoup de bruits et d’agitation. Je sens mon agoraphobie qui ressurgit.[/font]
[font='Trebuchet MS', Trebuchet, Verdana, sans-serif]Je promène mon regard autour de moi et aperçoit une famille de touristes. Je me sens rassuré par cette vision familière et ô combien rassurante. Les touristes sont partout les mêmes, les mêmes appareils photos prêts à tout mitrailler sur leur passage, les mêmes accoutrements ridicules mais si pratiques, oui, la même banane autour de la taille, les mêmes lunettes de soleil sur le nez, les mêmes pantacourts à poches et les baskets garantis anti-cors aux pieds, les mêmes cartes et autres guides touristiques à la main. Les touristes sont partout les mêmes. Ils poursuivent tous le même but : oublier leur vie irrémédiablement banale et monotone en s’imprégnant d’un maximum d’images qui leur serviront quand, une fois rentrés à la maison, pris par le rendez-vous chez le médecin pour l’examen de la prostate de monsieur, la cuite de l’ainée et la vessie défectueuse du cadet, ils voudront se laisser aller à ces souvenirs délicieux, impérissables, de vacances trop vite passées mais à jamais emprisonnées sur un pola de 8 centimètres sur 8.[/font]
[font='Trebuchet MS', Trebuchet, Verdana, sans-serif]Je sors de l’enceinte de la gare et aperçois un restaurant d’apparence sympathique. Je rentre, il est midi trente. Je m’assois dans un coin et attend le serveur. Je déguste des raviolis aux crevettes trop cuites, des pâtes au pesto, huileuse, à la saveur écoeurante dûe à un excès d’huile d’olive et une tourte aux blettes, ma foi, une tourte aux blettes pas mauvaise. Je me rends ensuite à l’hôtel et y pose mes affaires. Je passe une journée distrayante. Le ciel est bleu, la mer est chaude, le dîner hors-de-prix et l’hôtel bien situé.[/font]
[font='Trebuchet MS', Trebuchet, Verdana, sans-serif]Je suis dans ma chambre, je m’allonge sur le lit. Il est neuf heures et demie. Je sens cette évidence qui me submerge, cette réalité à laquelle je ne peux échapper, celle de ma propre solitude. Je réfléchis, je m’assoupis, l’ennui m’ennuie terriblement. Je me lève et je sors. La nuit est calme, personne dans la rue. Il est minuit et demi. Je me perds volontairement dans le dédale des ruelles désertes. Je me sens bienheureux, je voudrais être amoureux. A cet instant, j’aperçois un travesti de l’autre côté de la rue. Elle a de belles guiboles, une poitrine généreuse, une robe léopard. Je devine un pénis, je suis au désespoir. Je me retourne et :[/font]
[font='Trebuchet MS', Trebuchet, Verdana, sans-serif]- « Oh ! I’m sorry ! Je suis désolé, mademoiselle. »[/font]
[font='Trebuchet MS', Trebuchet, Verdana, sans-serif]Je rentre dans une fille ; cuissardes vernies, cheveux auburn, micro-jupe flashy, soutien-gorge apparent. Mon regard s’attarde juste un instant de trop sur son entre-jambe afin de vérifier si une bosse est présente. Rien. Je rencontre son regard, sa bouche se tord en un rictus, sorte de demi-sourire légèrement bancal. Elle me répond, taquine :[/font]
[font='Trebuchet MS', Trebuchet, Verdana, sans-serif]- « No problem, Sir, don’t worry! »[/font]
[font='Trebuchet MS', Trebuchet, Verdana, sans-serif]Sa voix est douce, légèrement cassée, rauque. Elle porte dans ses inflexions charmantes, une élégance paradoxale à son allure et un léger accent français qui ne fait qu’ajouter à son charme.[/font]
[font='Trebuchet MS', Trebuchet, Verdana, sans-serif]- « Que faites-vous par ici dites moi ? Vous allez quelque part ? »[/font]
[font='Trebuchet MS', Trebuchet, Verdana, sans-serif]- « Je me perds. »[/font]
[font='Trebuchet MS', Trebuchet, Verdana, sans-serif]- « Vous parlez français ? »[/font]
[font='Trebuchet MS', Trebuchet, Verdana, sans-serif]- « Oui »[/font]
[font='Trebuchet MS', Trebuchet, Verdana, sans-serif]- « Vous êtes anglais, anglais d’Angleterre ? »[/font]
[font='Trebuchet MS', Trebuchet, Verdana, sans-serif]- « Oui, anglais, anglais d’Angleterre. »[/font]
[font='Trebuchet MS', Trebuchet, Verdana, sans-serif]- « Vous habitez à Nice ? »[/font]
[font='Trebuchet MS', Trebuchet, Verdana, sans-serif]- « Non »[/font]
[font='Trebuchet MS', Trebuchet, Verdana, sans-serif]- « Un touriste seul dans sa chambre d’hôtel ? »[/font]
[font='Trebuchet MS', Trebuchet, Verdana, sans-serif]- « C’est ça. »[/font]
[font='Trebuchet MS', Trebuchet, Verdana, sans-serif]- « Un anglais sur la promenade … amusant. »[/font]
Plus sur mon blog : http://agatha-kandinsky.blogspot.fr/
 
K

kyanala

Guest
Hello à toutes!
Bon, je ne prends pas le temps de lire vos textes ce soir, mais dès que je peux, je jette un coup d'oeil..
Juste voilà un résumé et prologue d'histoire qui me sont venus à l'esprit il y a quelques mois, donc je vous les partages :)



L’Haaola. Energie qui coule en chacun de nous.

Lien entre tout les êtres, elle circule.

Elle s’installe dans un corps,

L’anime,lui donne une forme .

Et la pensée.

Mais vient un moment,

Où elle s’éteint.

Et après ?

Résumé: Dans le Monde, contrôlé par les Omnipotents et les Autorité, le crime n’existe quasiment plus. Dans cet Univers, chaque chose, chaque individu a sa place bien précise et déterminée. Toute perturbation à ce système et placée sous contrôle, et donc neutralisé. Une seule invention permet cet précieux équilibre : l’Haola.

Mais une série de meurtres mystérieux viennent casser cette Harmonie…

Une danseuse fragilisé par la recherche de la perfection. Un jeune ouvrier fatigué par la vie. Une jeune femme au lourd passé, sujette à de mystérieuses crises …
Trois victime de la « justice » de l’Institution. Pas de preuves, pas de procès, condamnées à mort pour une série de meurtres dans des circonstances mystérieuses. Et, selon un Omnipotent, leurs Haaola respectives s’éteignent en même temps. 3 jours.

Pourtant ils fuient leur sentences, et s’échappent vers l’inconnu. Le délais est déplacé

Des évènements troublants surviennent. Dans leurs esprits une question survient.

Sont-ils si innocents que ça ?

Le Doute.




Prologue : L’œil .



Il est dix-neuf heure trente. Marc Cartier s’apprête à faire son footing quotidien. Il se regarde une dernière fois dans son miroir, observe avec satisfaction son superbe corps musclé.
Il est beau et il en est fier. Il n’en a pas toujours été comme ça : adolescent, il fut complexé par sa très grande taille, deux mètre cinq, et sa maigreur. Mais il a repris confiance en lui, au fur et à mesure que ses quinze kilos de muscle sont apparus, fruits d’un entrainement intensif.

« Ton Haaola n’est pas éternelle, un jour, elle devra s’éteindre », lui avait dit son professeur de Sociaunomie. Depuis ce jour, la crainte de ne plus être le poursuit, et cette façon presque obsessionnelle de faire du sport avait commencée.


L’air glacé de dehors le frappe de plein fouet. C’est là qu’il remarque qu’il fait presque nuit. Il hésite un instant, puis commence à trottiner. Il traverse rapidement quelques ruelles, avant d’arriver au Grand Parc. Son parcours habituel.
Il accélère un peu l’allure. Il est seul à courir. Les rares personnes qu’il croise ont l’air de rentrer chez elles. Il se dit que c’est surement cette froideur ambiante qui a découragé les autres sportifs.
Ses poumons le brûlent,et sa respiration se saccade.
Il continue.
Un bruit étouffé lui parvient. Il tressaille. Une chouette. Perchée sur une branche, ses deux yeux jaunes braqués sur lui.
Il se reprend, et se concentre sur chaque impact de ses pieds sur le chemin. Bam, bam, bam, bam. Il sent les vibrations se propager dans tout son corps.
Il poursuit son périple.

Le parc lui semble tout à coup sinistre. La nuit est tombée, et seule la lumière blafarde des lampadaires éclaire le chemin. Les arbres, dénudés de feuilles, projettent des ombres menaçantes sur le sol.

Les minutes passent de plus en plus lentement. Il en lui reste encore sept avant d’avoir finit son heure.
Ses main et son nez sont gelés.
Il augmente au maximum le volume de son MP3, au point que sa musique lui envahisse la tête et l’esprit.

Il accélère encore.Trois minutes.


Une douleurs sourde. Sa vue se brouille. Il tombe.
 
Dernière édition :
S

sarahlalala

Guest
cirrus-minor;3713295 a dit :
Tu es le vent que je ne peux pas attraper
Tu files entre mes doigts comme l'onde salée
Comme l'aube naissante et le crépuscule or
Qui à peine nés, meurent, ou fuient vers d'autres ports.
Vraiment j'aime beaucoup... C'est simple et juste, sans prétention et pourtant tu tires sur les bonnes cordes, magique :)
 
Il faisait noir. Un noir magnifique, unnoir qui avait endormi toute la ville. Plus de bruit de voitures, plus de bus, plus de piétons passant à toutes hâte. Il n'y avait plus rien. Strictement plus rien. Comme si la terre c'était arrêtée de tourner, que le monde entier c'était envolé.
 L'espace d'uninstant, je me sentie coupable.
Oui, coupable d'avoir souhaité quele monde entier disparaisse pour me laisser admirer seule, ce calme, après la tempête qu'étaient mes journées.
Et j'admirais,fanatiquement ce ciel noir, si noir, bercé par quelques étoiles faisant office de guirlandes au milieu du ciel. Même le vent c'était calmé, pour ne laisser qu'une brise légère  me caressant le visage, les bras, le dos.

C'était si beau ! J'aurais eut envie de tomber à genoux devant ce spectacle si parfait. Comme une façon de remercier la nature, pour se spectacle si époustouflant qu'elle m'offrait. Tout était si beau, je n'osais même plus respirer, de peur de couper le charme qui animait le ciel cette nuit là. Je me sentais libre. Enfin. Seule, perdu face à l'immensité de cette nuit noir. J'aurais voulu crier.
De joie, de soulagement, de folie. Crier, encore et encore et entendre ma seule et unique voix comme preuve de ma présence en ce lieu.
 
M

Membre supprimé 132047

Guest
Un petit bout de poème:

Douce enfant, dis ceci :
« je n'aime que pour Dieu
et j'attends d'être en vie »
Ton visage est heureux
Et tes lèvres bénies
 
22 Avril 2013
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'' Mes insomnies reprennent, ton corps et ton absence me prenant à la gorge, je ne peux rester qu'éveiller à cause de ce putain de désir qui me maîtrise, animant hormones et muscles tant je me languis de toi. Le souffle court, je nous imagine, toi et moi, dans mon lit ou le tien. Peu m'importe le lieu à vrai dire, tant que je sens ton corps laiteux contre le mien, et ta respiration dans mon cou, sur mes bras martyriser par tes morsures et tes douces mains aux doigts fins caresser mon dos. Je frissonnes rien qu'en y pensant, tant j'ai envie de te caresser, de lécher chaque parcelle de ta peau parfumé , de mordre avec douceur tes fines lèvres tout en te pénétrant avec tendresse et amour, et sentir encore une fois ton corps se cabrer sous le mien, entendre ta respiration saccadée et tes cris répétitifs , et que tu me laisses mener la dance, que tu me laisse te faire l'amour avec toute la douceur dont je suis capable car toi comme moi savons que je ne suis pas quelque un doué en sentiments. Avant, faire l'amour n'était qu'une histoire de baise. Quelque chose de plaisant avec un goût d'égoïsme. La recherche de son propre plaisir personnel. Mais je n'ai plus envie de '' baiser ''. J'ai trouvé mieux, milles fois mieux. Quelque chose d'unique, où faire l'amour à une consonance éternelle de partage et de sentiments, de bien être et de bonheur intense. Et je n'ai désormais envie que de cela, que de toi. Ton corps et le mien, entremêlés et éclairés par les doux éclats lumineux des bougies, bougeant avec passion et amour au rythme des airs de musiques aléatoires qui avaient pour but de couvrir nos cris déchirant les silences de nos maisons familiales tant on vibre de plaisir une fois unies, à en trembler de bonheur.. Mon dieu. J'ai tellement envie de retrouver tout cela tout de suite, de dépendre totalement de toi, et toi de moi. Que tout ne tienne qu'à nous, et rien d'autres que nous. Et qu'on ressente une fois de plus ce besoin, et cette satisfaction d'être unie, pour le meilleur et pour le pire. Car nous sommes un couple menacé, vivant dans le secret pour raison de sécurité. Nous sommes le fruit d'un amour passionnant et flamboyant, ne pouvant exister aux yeux d'un monde intolérant, mêlant religion, politique et amour. Nous sommes une jeunesse martyrisé, suffocant dans les abîmes noirceurs de l'homophobie. Nous sommes un couple controversé. Et même si nous sommes tout cela, je jure de te garder et te chérir toute ma vie, car c'est dans tes yeux que je vois mon avenir. Tout de toi m'attire, me garde près de toi. Qui l'aurais cru ? Moi, petit électron libre fêtard et égoïste privilégiant sans cesse l'amusement et non les sentiments ? Personne.
Tu es devenue mon centre de gravité, et bien que j'ai eu peur de tous ces sentiments, aujourd'hui ce n'est plus le cas. Je n'ai plus peur de souffrir, car je sais que tu feras tout pour prendre soin de moi, comme je le fais avec toi. Bébé.. Je suis totalement et irrévocablement tomber amoureuse de toi, et de ce que je suis lorsque tu es à mes cotés: Entière, vivante, comblée, heureuse, épanouie, libérée. Moi. ''
 
4 Mai 2013
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j'aimerais le proposer à la rédaction de madmoizelle : dites moi ce que vous en pensez merci!




Je suis une amoureuse masochiste .

Vous souvenez-vous de l'épisode de sex and the city: la douleur exquise? La première fois que j'ai vu cette épisode je ne connaissait rien de mes penchants masochiste en amour, je me suis donc moquée de cette pauvre Carrie qui se torturait pour un homme qui n'en valait pas la peine .
Aujourd'hui je suis devenue cette Carrie Bradshaw.

L'amour nous avons l'habitude de le voir à travers les yeux d'une petite fille. L'amour c'est beau, l'amour sa nous rend heureux et nous donne la force d'entreprendre des choses exceptionnelles. L'amour est le plus beau cadeau que la vie puisse nous faire. Mais parfois l'amour sa fait mal, sa nous déçoit et nous détruit!
Cupidon si je te retrouve je te fais ta fête !

Comment tout à commencer ? Lors de ma première relation sérieuse. A l'époque j'étais ignorante de la moindre souffrance amoureuse, je croyais que notre relation était parfaite et qu'elle durerait toute la vie ..c'était FAUX ! Au départ la souffrance est apparue par petite touche, j'ai alors essayé de l'ignorer. Puis au bout de quelques mois la réalité à commencer à apparaître: notre relation était loin d'être parfaite ..j'en souffrais et je sentais que la fin approchait ! Alors que j'aurais pu prendre mes jambes à mon cou qu'ai-je fais? Je suis rester comme si je voulais m'infliger cette douleur encore et encore .. J'aurais du le quitter mais j'ai préférer me détruire en même temps que notre couple se déchirait . Au final c'est lui qui m'a quitté, qui a mis fin à cette souffrance qui m'anéantissait . Et le pire c'est que au lieu de me rendre heureuse, cette rupture m'a rendu plus triste.


Ensuite que c'est-il passé ? D'autres hommes, d'autres souffrances. A croire que je n'ai pas compris la leçon. Quand on souffre on devrait se rendre compte que ce n'est pas normal, qu' on mérite le bonheur et que l'amour ne doit pas être une torture . Lorsque nous voyons qu'une relation ne marche pas, qu'elle nous rend malheureuse nous devrions rompre . Mais pour les masochistes comme moi, cette relation nous apparaît malsaine seulement après la rupture. Avant cela nous somme dans l'ignorance, nous nous persuadons que c'est normal, que ce n'est qu'une mauvaise passe, que tout vas s'arranger! Cependant rien ne s'arrange et pourtant on reste.. à croire qu'on aime souffrir ..

Comme dirait Frédéric Beigbeder (l'auteur de L'amour dure trois ans):"L'amour est une catastrophe magnifique : savoir que l'on fonce dans un mur, et accélérer quand même ; courir à sa perte, le sourire aux lèvres ; attendre avec curiosité le moment où cela va foirer. L'amour est la seule déception programmée, le seul malheur prévisible dont on redemande."

Pourtant je continue à sortir avec des hommes, à tomber amoureuse. Je ne désespère jamais..
L'amour m'a fait souffrir de nombreuses fois et pourtant je continue d'espérer .. c'est peut-être aussi ça le miracle de l'amour.
 
2 Juillet 2013
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Un texte que j'ai griffonné rapidement, dîtes moi donc ce que vous en pensez :)

Parce qu'on se l'était toujours dit, qu'on se l'était toujours promis. Merde. T'es où là? Sans déconner, la chanson de Bruel est bien mignonne mais nous c'était pour de vrai, non? On devait se retrouver dix ans après s'être quitté, c'était ça le deal si je me souviens bien? Alors moi, bah je t'attends comme une conne dans une ville qui n'a pas vraiment changé. Toujours le même campus, toujours les mêmes bars, toujours toutes ces foutues églises, toujours les mêmes personnes. Sauf que toi t'es pas là. Mon ami, mon frère, mon âme soeur. T'as dû faire ta vie et faut croire que je n'y avais pas ma place. Ouais, ça doit être ça ; mais merde j'arrive pas à m'y faire. Alors j'erre et puis je clope. Non j'ai toujours pas arrêté. Oui je sais, c'est mauvais mais qu'est ce que tu veux, on va tous crever de toutes manières. Je disais quoi déjà? Ah oui, j'erre toute seule et ça me fait un bien fou. Je me rappelle. Une vraie cure de jouvance. Je me balade sur notre campus, je traîne dans les BU, je souris en passant sur le port, je me moque des étudiants saouls le jeudi soir et les autres soirs aussi d'ailleurs, je flâne place St Sau', je visite tous les musées, je fais toutes les expos, j'assiste à tous les concerts possibles et puis je reste des heures à l'artothèque, là où il n'y a jamais personne et puis je pleure. Mais je pleure vraiment tu vois. Comme une gamine qu'on a oublié sur le bord de l'autoroute. Tout ça parce que j'avais cru que tu viendrais. Mais merde, ça ne me ressemble pas ! J'ai dû te faire quelque chose d'affreux pour que tu m'oublies comme ça, d'un claquement de doigts, du jour au lendemain. Mais pourtant je ne vois pas quand est-ce que j'ai pu être aussi odieuse avec toi. Tu sais quoi? Ce soir je vais me prendre une cuite. Celle qui fait mal le lendemain, celle dont tu ne te souviens pas, celle qui t'aide à oublier l'espace d'un instant, celle qui me permettra de t'oublier. Oui, je sais toute seule c'est un peu triste, mais qui sait c'est peut être l'occasion de rencontrer quelqu'un. Parce que oui, au final, je suis toujours toute seule. Angélique m'a dit que tu t'étais marié et qu'il y aura sûrement un mioche dans l'année. Et honnêtement, je suis ravie pour toi. C'est évident que c'est pas avec moi que ça aurait pu t'arriver; non, moi je suis beaucoup trop instable donc je suis réellement ravie pour toi. J'aurais juste aimé la rencontrer, qui sait, on aurait pu être copine ! La seule chose que je te demandais, c'était qu'on reste ami. Merde ça fait tellement bateau de dire ça et tellement con aussi, mais je dois être une connasse de régate alors. Tu sais quoi? Je vais pas m'excuser alors que c'est toi le con dans l'histoire ! Monsieur l'Aventurier, un fêtard totalement insouciant, qui ne se préoccupait que des autres et qui d'un coup, d'un seul, devient Monsieur Tout-le-Monde aimant son petit confort. Sans déconner, tu m'as scié sur ce coup-ci ! Mais au final, je m'en fous et puis je me balade. La nuit, j'adore longer les remparts du château, me poser sur les quais, les pieds dans l'Orne. Cette ville où j'ai grandit me fait un bien fou, elle me rappelle le bon temps, ma vie délurée d'autrefois, le sentiment d'appartenir à un lieu et puis toi. Un jeune homme anti-conformiste devenu père-peinard. Je remets ça sur le tapis mais je t'assure je ne m'en remets pas. Je ne t'imagine tellement pas en chausson/pilou à t'extasier d'avoir autant de chaînes sur ton écran plat. Bordel, mais qu'est-ce qui a bien pu t'arriver? Je trouve ça tellement triste pour toi. Une fois n'est pas coutume, j'ai appelé Thibaut, encore … Je lui ai dit que t'étais qu'un con, encore. Je t'ai maudit, encore. J'ai pleuré, encore. Et tu connais Thibaut, il les trouve pas les mots pour réconforter. Mais il me fait un bien fou quand même. Et puis il est toujours là, lui. Du coup je passe mes journées en terrasse, à boire caf' sur caf', à regarder les gens passer et à leur inventer une vie. Oui, je sais c'était notre jeu, faut croire que je suis une grande sentimentale. Revenir ici me fait reconsidérer la question de m'y installer pour de bon. Cette ville a toujours été mon seul chez-moi. Et tu sais ce qui m'énerves dans cette histoire? C'est que tu le sais que j'ai jamais eu de foyers stables, qu'on m'a bringuebalé de villes en villes et que toi, t'étais mon pilier sur lequel je m'appuyais, sur lequel je pouvais compter. Alors tu trouves peut-être que j'en fais des caisses mais tu m'as fait mal putain. Bon, là je tombe clairement dans le mélo, faut que j'arrête. Mais la nature environnant notre belle ville ne te manque donc pas? Les quartier improbables, les reflets de la lune sur l'Orne, l'incroyable culture qui bouillonne tout autour de nous, l'ambiance à part, les gens… Parce que vois-tu, même si la solitude est en train de me tuer à petit feu, même si les relations que je peux avoir sont superficielles, même si je me blinde parce qu'on est toujours déçu, j'aime les gens de cette ville, de ma ville. Ce soir, l'orage gronde, ça sent la pluie partout sur les routes pavées, j'aime cette atmosphère pesante et tendue, même si je sursaute et tressaille à chaque grondement dans le ciel. Grondement qui sonne tel l'heure d'une punition infligée et qui me donne à la fois l'impression de m'expier de mes pêchés commis. Le point positif à ton absence, c'est que j'ai la nette impression de mieux ressentir les choses. Je suis tellement à fleur de peau que mes sens sont comme décuplés. Tu trouves ça idiot, hein? J'ai pourtant l'impression que c'est vrai, je ressens les gens, l'atmosphère ainsi que tout ce qui m'entoure. Je ressens cette ville qui vit en moi telle un monstre me dévorant les entrailles. Je me sens enfin chez moi et la seule idée de re-quitter cette ville me fait mal. Surtout ne crois pas que je t'y attends…
 
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