Vos textes libres

4 Janvier 2012
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Boulogne
Les restes pathétiques de mon cœur apathique s'agitent de soubresauts frénétiques. Il n'y a rien d'empathique dans ton regard électrique. Tout n'y est que logique.  Une haine diabolique s'empare de mon esprit neurasthénique, réaction épidermique face à cette situation ironique. Ce chagrin chaotique laisse entre mes dents un gout gastrique. Je rirais bien, si tout ne me semblait pas si dramatique. Je veux te tuer, je veux que tu me niques. Que mes ongles s'enfoncent dans ta peau élastique. Que j'oublie ma fureur dans la douceur orgasmique. Que je me perde dans le néant mystique, mythique, cosmique. Je n'ai aucun autre moyen de cracher ma rage hystérique. Je veux me défouler lors d'une extase colérique, une explosion physique d'ire volcanique.

Je garde pourtant en moi cette tendresse mélancolique, cette douceur qui me pique... Tes yeux, ton sourire, ta voix ont un pouvoir magnétique. Je ne peux décrire à quel point tout cela est magique. C'était peut-être utopique, mais je ne peux m'empêcher de croire qu'il y a là quelque chose de véridique. L'idée que nous puissions disparaitre me panique.
 
27 Juin 2010
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Ce soir j'ai envie d'écrire une lettre, parmi les lettres du "Challenge 30 jours 1 lettre par jour".
Je me rapelle qu'il existait un topic spécialement dédié à ce challenge, mais je ne l'ai pas trouvé... :erf:

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Je choisis le Jour 15, mais c'est simplement une personne qui me manque. (pas le +, donc.)


Hey S. Comment vas tu ? Je repensais à toi ce soir, et je me disais que vraiment, on ne s'est pas connus assez longtemps. On a pas eu le temps de profiter l'un de l'autre, de s'apprécier à nos justes valeurs, autant de ton côté que du mien. J'avais tellement à apprendre de toi, tu m'as guidée dans les moments difficile, tu m'as fait rire, je t'ai admiré à un point fou, tu as un peu été mon "modèle" quoi. J'avais un respect profond pour toi, et j'ai toujours été étonnée que tu puisse me trouver cool ou même intéréssante.
Je pense que tu es quelqu'un de très bien, c'est enrichissant de t'avoir parmi ses amis... J'aimerais bien te revoir un de ces 4. Même si j'aurais très peur que l'on n'aie rien à se dire. J'ai beaucoup changé en 3 ans tu sais, tu ne me reconnaîtrais pas! Je suppose que tu as changé toi aussi. Vraiment, ça me ferait très plaisir de te reparler. La dernière fois je t'ai aperçu en ville, et j'ai eu le coeur qui s'est mis à battre à 10000 à l'heure! Peut être que je devrais essayer de te contacter, qui sais, je n'ai rien à perdre. Mais pour cela, je pense que tu es resté le même: Très occupé, avec très peu de temps pour les gens, toujours à bouger partout, jamais longtemps au même endroit.
Tu es quelqu'un d'extraordinaire et je suis fière de t'avoir connu. Parfois je repense à toi, à comment on était proche, à cette fameuse soirée ou on a bu tous les deux, et je me dit, "J'avais de la chance de l'avoir".

Dans un certain sens, tu me manques, S. J'espère que tu es heureux, car tu le mérites.
 
Il nageait, très lentement. Il avait prit l'habitude de parcourir ses pensées à la nage. Seul, lié à ces milliards de gouttes, il pensait pouvoir trouver des réponses. Les gouttes étaient assez froides pour qu'il ressente cet étrange confort que l'on peut ressentir lorsque l'on fait le choix de vivre dans l’inconfortable. Lui, le jeune homme au sang chaud qui n'avait pas acquis l'habitude de faire des choix, choisissait aujourd'hui l’inconfort que pouvait lui offrir le froid. Tout ça lui donnait l'impression de respirer plus fort. L'eau lui apportait une certaine sérénité qu'il ne savait pas saisir habituellement. Elle caressait son visage, l'embrassait tendrement. L'eau était pour lui telle une mère, lui que l'on pensait feux. Sa bouche souriait souvent. Elle souriait aux passants, aux amis, aux jolies filles ; mais ici, au milieu de son inconfort nocturne, c'est son cœur qui souriait. Plein d'émotions, de sentiments qui tels des milliers de cristaux brillaient en lui, il sentait enfin cet air de liberté que l'on lui avait si longtemps interdit d'effleurer. Lui, le dit "rebelle", le dit "mauvais garçon", l'enfant indigne, se sentait fondre. Ici et maintenant, il sentait fondre tous ces masques. Nus d'artifices, au centre de son esprit, il pensait au mensonge qu'il avait prit l'habitude d'être. [...]

:red:
 
L

lyanne

Guest
(je place le contexte en 2 lignes : le chevalier de la table ronde Galaad serait une femme qui est amoureuse de Bors, un autre chevalier. Une libre adaptation du cylcle du Graal)
Le narrateur est Bors.

"Je m'étais assis à la table ronde à la place de Galaad. Je revis la scène 100 fois. cette flèche qui la transperça de part en part. J'avais l'impression de devenir fou, de sentir mon coeur exploser à chaque fois car elle ne se réveillait pas.

Je sentis la présence de Galaad avant de la voir. Ses yeux verts rieurs me jaugeaient et son sourire s'élargit.
Elle s'approcha de la table.
- Que fais-tu assis à ma place?
je restais assis médusé comme si je voyais un ange et elle s'avança vers moi.
-Comment te sens-tu? pourquoi es-tu debout? m'inquiétai-je.
Elle leva sa tunique et me montra son pansement propre et immaculé.
- Regarde ça ne saigne plus.
Ma main droit effleura sa blessure de sa hanche gauche.
Je la regardais comme si c'était la première fois. Je caressai sa joue et je ne sus ce qui me poussa à faire cela mais je me levai pour l'embrasser et la tenir contre moi et ne plus jamais la quitter.
- mais que....
Elle ne se débattit pas et ne me repoussa pas. je la soulevai et la ramenai dans sa chambre et commença pour nous, un moment unique, sensuel et charnel.



-----------------------------------------------------


"Et maintenant ? me demanda-t-elle. Que faisons-nous?
- le regrettes-tu? je me tournais vers elle et lui dégagea une mèche qui lui tombait sur ses yeux.
- Pas une seconde Bors. Mais nous sommes chevaliers et je doute qu'Arthur ou encore Ton père accepte notre relation.
- Alors, épouse-moi.
Elle éclata de rire.
- Tu n'es pas sérieux?
- bien sur que je le suis. Je suis mort mille fois, ces trois derniers jours. J'ai cru que jamais je n'entendrai à nouveau ton rire. Je refuse de te voir sur un champs de bataille, je refuse de te voir avec une arme à la mais.
- Je suis née pour devenir chevalier, Bors. Tu veux que je devienne lady Galaad, femme du chevalier Bors et m'adonner à la broderie. me dit-elle avec Dédain. Je suis un chevalier que tu veuilles ou non. et j'aime ma condition.
Je me levai du lit, me rhabillai sans mot.
Elle insista : - Que faisons-nous maintenant?
- Galaad, je ne te donne pas le choix. Épouse-moi. lui répondis-je simplement avant de sortir de la chambre en claquant la porte"

C'est un premier essai, qu'il faut que j'étoffe.

-
 
4 Juin 2013
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Coucou les mad'z !!! je suis en terminale S, et j'écris pour souffler un peu.... Vous pourriez me donner votre avis ? bisous !!


C'est le premier texte d'une série qui se suit... je l'ai écrit après avoir eu du recul sur ma dépression lorsque j'avais 14 ans ... Voilà, ça s'appelle "l'Ange"

Le déluge s'est abattu. A coté de moi, un lampadaire éteint, et les pavés dégoulinant du trottoir. Dans la rue,j'étais seule. Je t'ai regardé, tu étais là. Près de moi. Juste de l'autre coté de la vitre .
Tu me regardais, je te regardais. La pluie laissait des ruisseaux d'eau sur la parois.
Tu m'observait, bien au chaud. Du monde riait autour de toi.
Personne ne me voyait. J'étais comme une conne, dehors, trempée, et personne ne me remarquait. Personne était dans ma merde, Personne n'était, sauf moi, sous la pluie.
Je me souviens, les gouttes tombaient de mes cils sur mes joues. Je te voyait flou.
La vitre. Toi. Moi.  Tu me regardais, tu ne disais rien.
J'essayais d'ouvrir la bouche, je n'y arrivais pas .J'étais dehors, tu étais dedans.
Puis tu as bougé. Tu as tourné la tête à gauche, tu t’apprêtais à  partir,et je ne pouvais pas entrer. Tout à coup, mes jambes se sont décollées du sol. Mes pieds ont bougé et je me suis élancée .
Je suis arrivée en plein dans la vitre pour te rattraper. Elle s'est brisée. Mes bras sont rentrés dans le verre. Je voulais crier, je n'y arrivais pas. Je suis tombée à genoux, au milieu des débris.
Le carrelage de la pièce était froid, comme ton expression, comme tes  yeux, comme la vitre, comme la pluie, comme mon corps. Le choc de la chute m'a fait mal.
J'ai levé la tête, et je t'ai vu. Tu me jugeais, de haut. Étais-tu triste, étais-tu indifférent? Je ne sais pas. Tu m'as contemplée, longuement. Puis tu as tourné les talons. Tu es parti. Sans te retourner.
J’ai baissé mon regard par terre. Les morceaux de verre cassés étaient colorés de rouge, parsemés de gouttes de sang. Je n'ai rien dit. Après une éternité, j'ai réussi à décoller ma peau du sol. Tout mon être était meurtri. Je me suis relevée, je suis sortie de cette maison. Sortie de ta vie.
J'ai descendue la rue, et j'ai couru sur la route. Il avait arrêté de pleuvoir.
Le ciel, étoilé, s'assombrissait. Qu'est ce qu'il était beau ce paysage, avec ses milliers de paillettes fixées sur son drap bleu marine...
Je courais sur  cette route, mes plaies encore ouvertes, mes larmes encore humides. Il n'y avait que moi, et le silence, entrecoupé par le bruit que pouvaient encore faire mes poumons. Je n'avais pas envie de stopper ma course, mais tout en moi ne voulait plus exister.
Une voiture est arrivée en face. Une sombre, de celles qui passent tout le temps. J'ai accéléré.
Mes chevilles me faisaient mal et mon souffle brûlait ma gorge. Au moment de l'impact, quelqu’un m'a poussé dans le fossé. Les orties m'ont piqué les poignets, les avant bras, les jambes, m'ont brûlée...et ont amorti ma chute. La voiture est passée, ses phares ont balayé mon corps de lumière. J'avais mal. Mal partout, dedans, devant, derrière, au dessus.
A demi inconsciente, j'ai vu l'ange se pencher vers moi. Il était beau. Non. Magnifique.
De la beauté que l'on ne voit que dans les contes, les romans et la Bible. Il me faisait presque peur. Ses ailes d'un blanc immaculé contrastaient avec l'obscurité. Il m'a soulevé de terre, et m'a emporté. Dans ses bras, mes brûlures guérissaient. Mes plaies se refermaient comme par magie.
Mon cœur ne saignait plus.  Il s'est gonflé, et à commencé à craquer puis à éclater. Il a volé en  une multitude de miettes bleues et roses qui se sont dispersées dans le ciel.
Je me suis évanouie. Je ne sais combien de temps je suis restée dans cet état.
Un jour, une heure, un mois? Une éternité. Quand je me suis réveillée, l'ange n'était pas parti.
A coté de moi, encore plus beau que dans mes souvenirs, souriant. A coté de moi, et non derrière une vitre. J'ai su qu'il ne partirait pas. Du moins pas tout de suite.
Son regard était empreint de patience, d'amour, de confiance puis peut-être d'un peu de pitié, aussi. Il m'a observée, puis a sourit. Sa main a rencontré la mienne. Mes yeux se sont posés sur mes bras, couverts de bandages. Je ne savais pas où j'étais. Ce n'était pas l'importance. Ses doigts n'ont pas lâché les miens. Jamais. Le temps passait.
Ma colère, mes doutes et ma méfiance se dissipaient peu à peu pour faire place à un nouveau sentiment, la confiance.
Le regard de cet être de lumière sur moi, mon corps et mes pensées m'avait au premier abord, gênée. Lentement, mon avis avait changé, je me suis sentie belle sous ces yeux là, je voulais l’être.
Puis un jour,il s'est penché sur moi. Il a mis sa tête sur ma poitrine, et je me suis rendue compte que j'avais de nouveau un cœur. Je vivais. Je sentais les battements de la vie couler en moi. Et je savais où j'étais, avec cet ange, qui m'avait accompagnée, et qui m'avait empêchée de mourir.
Au Paradis.
 
6 Octobre 2013
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Bordeaux
rock-indie-folk.blogspot.fr
Au nom des espérances qui ne sont restées que silence,
A ces mots jamais prononcés puis oubliés,
Aux baisers jamais volés,
Aux regards jamais osés,
A ces pensées solitaires qui se sont peu à peu éparpillées dans l'océan de vide,
A tous ceux qui guettent encore l'espoir d'un toujours mais qui refusent de se bruler à la flamme d'un peut-être.
A la faiblesse dont on fait preuve par crainte de ne pas y arriver.
Au jour qui se couche sur nos désillusions;
A l'aube qui se lève, c'est toujours la même rengaine.

Nous sommes des papiers jaunis. Dans nos mémoires se sont entassés les mots, les idées. Bousculées les sentiments, les faux-semblants, les promesses vite écrites mais aussi vite envolées.
 
2 Décembre 2013
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Voici mon tout dernier texte, qui parle de celle qui a été ma meilleure amie et de ce qui nous a changé.
J'avais besoin de l'écrire pour laisser l'amertume s'en aller.

Ici
 
22 Avril 2013
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Amiens
C'était il y a quelques mois...

Tu es parti, et pourtant je te retrouve partout où je regarde, partout où je vais. Dans la Marboro d'un autre, dans les chansons que j'entend. Je te ressens tout autour de moi, tu habites mon coeur, tu respires mon air, jusqu'a m'étouffer. Tu as tout emporté avec toi, mes sourires, et les milliers de souvenirs que nous avions ensemble. J'ai beau déchirer les photos de nos vacances, éviter nos lieux communs, nos points communs, je te croise quand même au détour de mes rêves, dans le ciel étoilé de la nuit que j'observe pendant des heures en ésperant que tu penses à moi aussi. Pourquoi tu arrives si bien a avancer alors que moi je reste là, assise sur le bord de la route sur laquelle tu m'as laissé ? Je me force à vivre parce que tout ne peux pas s'arrêter là, non. Si j'étais sûre de te retrouver, je laisserais tout, et je sauterais le pas. Mais depuis que tu es parti, je n'ai plus aucunes certitudes.
 
24 Novembre 2013
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10
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vice-versa.blog4ever.com
Bonjour :d
Voilà un lien vers mon premier texte exposé aux yeux du monde entier (oui, ça y est, ENFIN j'ai sauté le pas !). Donnez-moi votre avis s'il vous plaît, j'en serais ravie :d
C'est ici !
 
14 Mars 2014
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minuial.blogspot.fr
Je me permets de vous donner l'adresse de mon blog où vous pouvez lire mon roman : minuial.blogspot.fr . Avoir des lecteurs/lectrices me ferait le plus grand bien!

Je suis encore en train de l'écrire, mais j'ai déjà mis en ligne 2 chapitres 1/2.
C'est une histoire de rencontres, d'amitié, d'amour. Un roman "pour filles" comme on dit.

J'espère qu'il vous plaira. N'hésitez pas à me laisser des commentaires sur le blog.

Bonne lecture!
 

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