Ben, je parle surtout de mon cas personnel, mais quand je lis les témoignages de certaines Madz, où les cas sont vraiment très graves, là jpeux comprendre qu'on ne puisse pas pardonner.natou034;4091207 a dit :Je ne suis pas d'accord avec toi. Peut etre mon avis diffère parce que je suis encore au lycée, je n'en sais rien, mais je ne peux pas comprendre comment on peut se mettre à la place des harceleurs, comment on peut se dire "à leur place je n'aurai pas fait mieux". Bien sur que si, j'aurais fait mieux à leur place. J'aurais été à la place de ceux qui ne réagissent pas. Et est ce pire? non je ne pense pas. Au collège, mieux vaut ne pas intervenir pour tenter de défendre le plus faible, c'est cruel mais c'est comme ça, j'en ai tiré cette leçon pour être tranquille. Parce qu'on m'a bien fait chiée durant ma scolarité (principalement primaire et début college), je sais que les personnes méchantes existent, et la maturité, le manque de confiance etc ne sont pas des facteurs à prendre en compte. Alors, il doit surement y avoir des anciennes harceleuses qui sont madmoizelles, je m'adresse à elles, j'espère qu'elles ont bien mesuré les conséquences de leurs actes car non, ce ne sont pas des choses que l'on peut pardonner. A une certaine échellle cela peut meme bousiller une enfance. On se porterait bien mieux sans les harceleurs, et svp arrêtez de leur donner une quelconque action bienfaitrice de "développement de notre personnalité" car non, on peut se forger un caractère riche et avoir une répartie suffisante sans être pour autant passée par la case "années de merde du collège".
De tout cette expérience, j'en ai retiré beaucoup de mal, au départ. ça a influencé énormément la façon que j'ai de me percevoir, de me situer aux autres. Je vis encore avec les conséquences et séquelles de ce harcèlement moral. Mais, et c'est venu avec l'âge (j'ai trente ans), j'ai appris que de toute expérience, bonne ou mauvaise, il y a quelque chose de bon à tirer. Et, je le maintiens, j'en ai tiré du bon, si ce n'est au niveau de ma personnalité, au moins dans le fait que maintenant je sais ce que c'est d'être la victime, alors je ne laisse personne être victime sans intervenir. Et ça je l'aurais pas forcément fait si j'avais grandi en étant populaire.
Quand je dis que je sais pas si j'aurais fait mieux à leur place, je veux dire par là que si j'avais été populaire et que j'avais croisé une fille comme moi, j'aurais probablement suivi la meute. Alors que maintenant, je suis plus respectueuse des différences, j'apprends à connaitre avant de me faire une opinion.
Mais ça reste une expérience personnelle, et si j'avais vécu des horreurs comme certaines madz les décrivent, j'aurai peut-être pas cet avis là.