Je ne comprends pas

[skippy01]

Je vois sans arrêt des histoires de célébrités qui ferment leur compte twitter pour cause de harcèlement. Et je ne comprends pas pourquoi twitter ne saisait pas l'occasion pour policer un peu plus son réseau vu la mauvaise pub que devrait lui faire cette désaffection de masse, d'autant que ça montre de manière plus que flagrante leur complicité passive face aux cyberviolences.

 

[Am-Stram-Graù]

Je ne comprends pas les gens qui s'obstinent à argumenter avec une même personne, sur plusieurs sujets.
ATTENTION ce n'est que ma vision personnelle d'un débat
Tu peux ne pas être d'accord sur un ou plusieurs sujets, mais quand tu vois que tu ne seras jamais d'accord avec la personne tu laisses courir, non ?
Je ne parle pas quand on est directement concerné.e car là je comprends qu'on défende ses opinions à tous prix, mais sinon quand je vois un débat qui tournent au pugilat bah je ne comprends pas pourquoi on se dit pas "on sera jamais d'accord tant pis" (je parle du moment ou on a déjà exposé ses arguments, qui sont toujours intéressants, que je partage l'avis ou pas, pour passer au "mais si" "mais non" )
Est ce que ces personnes ressentent le besoin d'être "adoubé" ?

 

[skippy01]

Je ne comprends pas les gens qui s'obstinent à argumenter avec une même personne, sur plusieurs sujets.

Je plaide coupable. Ça m'arrive hyper souvent, je ne sais pas pourquoi je le fais puisqu'en même temps, je me rends bien compte que ça tourne au dialogue de sourds. Surtout que je trouve étrange cette manie de convaincre à tout prix autrui comme si notre vie en dépendait. Et quand bien même ça marcherait, ça ferait beaucoup d'énergie dépensée pour convaincre une seule personne.

 

[Margay]

@Am-Stram-Graù Je plaide coupable aussi

Donc mon cas, je dirais plutôt que c'est pour convaincre ceux qui lisent, donc je ne "peux" pas laisser la personne en face déformer mon propos (que ce soit vrai ou ressenti) ou ne pas lui opposer d'argument quand je vois un argument à opposer

 

[Am-Stram-Graù]

@Margay @skippy01 le côté "plaide coupable" m'a fait rire Mais merci pour vos ébauches d'explications

 

[Pipistrelle.]

@Am-Stram-Graù
Perso c'est ce que j'appelle «la course au dernier mot» et j'attribue ça à de l'ego. On s'identifie à donf à l'opinion qu'on défend, du coup si on n'arrive pas à l'imposer ça remet aussi en cause notre personne et la «victoire» devient quasiment une question de vie ou de mort (du coup @skippy01 tu mets le doigt sur le fond du problème dans ton commentaire). J'exagère, mais ça m'est déjà arrivé de le ressentir comme ça Je crois que notre cerveau reptilien ne capte pas toujours qu'on est juste en train de débattre derrière un écran et qu'on est plus au temps des cavernes à défendre notre cuissot de mammouth parce que notre vie en dépend.

J'ai très longtemps été dans cette logique de la battle d'ego aussi et je le suis toujours un peu, mais maintenant que j'ai identifié la source de ce comportement je travaille dessus. C'est tellement libérateur de comprendre que c'est pas grave si on n'a pas le dernier mot, qu'on ne va pas en mourir parce que ça n'est pas cette opinion-là qui nous définit. Encore plus libérateur : s'accorder le droit à l'erreur, admettre qu'on a pu se planter sur certains points, ou s'ouvrir au point de vue de l'interlocuteur et reconnaître qu'il a raison sur certains aspects. En plus, souvent ça apaise l'autre aussi de voir qu'on fait un effort d'ouverture vers lui et il est lui-même plus disposé à nous faire des concessions. Si la pilule est vraiment dure à faire passer, je relativise en me disant «c'est cool, je ne suis pas figée dans mes opinions, je suis capable de faire évoluer mon point de vue et je le prouve!».
Je ne dis pas que ce boulot est complètement acquis pour moi hein Parfois c'est même super tentant de retomber dans ses vieux travers, surtout quand en face, la personne est dressée sur ses ergots aussi. C'est évident que je ne suis pas là pour m'ériger en modèle, mais bon, après moults lectures et réflexions sur le sujet, c'est l'analyse que je livre en réponse à la question de départ.

 

[skippy01]

Je connais quelqu'un qui est comme ça puissance 1000. Quand il a une idée, il la lâche pas, même quand il est complètement à côté de la plaque ou qu'il devrait nuancer son propos. On peut prendre tous les gants qu'on veut, il se remet jamais en question, et la discussion la plus anodine devient un concours de dernier mot, et quand il se rend compte qu'il ne l'a pas, il sort son fameux «bon, allez, fin de la discussion» pour l'avoir quand même. Moi qui adore débattre, ça me frustre de discuter avec lui.

 

[Hercynie]

Je ne comprends pas cette histoire d'appel au blocage du 17 novembre par les "gilets jaunes" En quoi bloquer des autoroutes en week end peut avoir plus d'impact qu'une manifestation à pied dans la rue ?
Je comprends le principe des syndicalistes qui bloquent les routes et les modes de transport pour empêcher aux gens d'aller travailler et ainsi avoir un impact sur l'économie du pays même si j'ai beaucoup de mal à trouver cette pratique légitime.
Mais dans le cadre du 17 novembre, cette manière de faire me paraît absurde. C'est comme si je laissais délibérément les clés à l'intérieur de mon appart' et je claquais la porte parce que je voulais lutter contre l'augmentation du prix de l'électricité.
Pourquoi ces gens veulent-ils s'auto-bloquer un samedi ?

 

[skippy01]

Plus généralement, je ne comprends pas la logique qu'ils appliquent lors des mouvements de grogne. S'en prendre à des innocents, qui ne sont en rien responsables de leur situation et qui ne peuvent rien faire pour la résoudre, à quoi ça les avance ? Ça a pour seul effet de se mettre à dos l'opinion publique, qui doutera de plus en plus de la légitimité desdites grèves, et assurer la victoire des politiciens qui auraient saisi l'opportunité de promettre la suppression du droit de grève.

 

[Salpêtre]

@skippy01 Le problème, c'est qu'une grève qui n'emmerde personne risque de n'avoir aucun impact, et emmerder directement les responsables (chefs d'entreprise, état...), c'est très compliqué. Les cheminots par exemple ne peuvent pas faire une grève de la gratuité (rendre tous les trains gratuits) sans risquer au mieux leur job. En général, pendant une grève et/ou une manifestation, on ne fait pas chier pour le plaisir de faire chier, mais parce que sans ça on ne sera pas écoutés.

 

[skippy01]

C'est vrai, mais une grève qui emmerde les mauvaises personnes ne sera pas plus productive, puisqu'on se fera des ennemis au sein de la population (bien manipulée par une presse complaisante qui se contentera de faire des micro-trottoirs d'usagers indignés) qui vivra ça comme une «prise d'otages» (sic) et sera tenté par son attitude d'aggraver encore plus la situation (comme choisir de ne plus du tout prendre les transports en commun pour punir les cheminots grévistes ou militer pour la suppression du droit de grève, ce qui précarisera encore plus leur situation), et que les décideurs peuvent attendre tranquillement que ça se tasse sans subir la moindre conséquence négative.

Pour être honnête, je n'ai pas de solution alternative à proposer, puisque je n'en vois pas qui soit faisable ou susceptible d'être couronnée de succès.

 

[pikalovescoke]

Je ne comprends ... Les cabinets médicaux qui font des offres d'emploi et des sessions de recrutement pour les indépendants qui vont occuper leur locaux (donc quelqu'un qui va louer un de leurs locaux pour y exercer, sans apport de patients de la part du cabinet, sans matériel ou travail pluri. Donc le travailleur paye tout et apporte ses propres patients).
C'est au cabinet que ça va rapporter d'avoir un professionnel en plus (car loyer supplémentaire) et le travailleur va pas du tout être embauché.

Je ne comprends pas et ça m'énerve car je ne trouve que ce genre d'offre d'emploi dans mon domaine. Sauf que je viens de finir mes études, donc j'ai pas trop envie de me lancer direct à mon compte, que ce soit d'un point de vue financier (100 euros/mois pour une matinée semaine dans un local + 3000 euros de tests à acheter) ou d'un point de vue professionnel (pour une première expérience, je pense que c'est plus sécurisant de travailler en tant qu'employé, avec des patients amenés par la structure et d'autres professionnels autour à qui demander leur avis + vu que c'est ma première expérience, j'ai pas de réseau pro pour avoir des patients).
Le seul endroit où bosser en indépendant dans mon cas est bien, c'est en hôpital car équipe pluri + tests déjà sur place + patients de l'hôpital. Mais en cabinet privé, autant faire ça chez les gens directement, j'économiserait un loyer.