Je ne supporte pas...

27 Janvier 2015
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Je ne supporte pas ma chérie en ce moment :mad:
Déjà elle passe son temps à discuter sur internet et ensuite elle s'énerve parce que je suis "trop agressive" avec une fille.
J'ai publié une photo des cadeaux de noël que je vais prendre pour mon fils et notamment un livre qui s'apelle Familles et la fille sort : " Mon petit préféré c'est le livre de propagande pro-métissage et pro-homosexualité. cool "
Genre je suis sensée bien le prendre :yawn:
Ah non pardon je dois la proteger parce qu'elle a 16 ans, elle est fragile. Donc là j'ai pris sur moi et je me suis contentée d'un smiley ironique mais visiblement c'était "hyper agressif" :rire:
Il y a des baffes qui se perdent, je dis.
 
20 Février 2012
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Pour continuer sur les bullshit jobs, j'en ai eu un qui est pour moi l'exemple parfait

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Là c'est pour moi clair qu'il y a un travail fourni, de l'argent engrengé, ça participe au PIB, tout ça pour... rien du tout. Ca n'apporte rien à personne, ça ne va nulle part.

Je comprend les bullshit jobs vraiment comme ça : ça n'apporte rien ni à la société, ni à personne. Du coup il y en pas tant que ça qui rentrent dedans en fait (ou plutôt, il y a pas besoin de se sentir visé si on pense pas que notre boulot fasse partie de cette catégorie)... même les boulots qui en soi n'apportent que du mal à la société (disons, tueur à gages :cretin:), ben il apporte quand même quelque chose à quelqu'un, il y a une action qui va quelque part (ça a du sens ce que je dis? :hesite:). Ca veut pas dire que c'est bien hein, mais j'estime pas que ça rentre dans cette catégorie du coup.

Et c'est en ça que ça me parle tous les articles sur les bullshit jobs, et le sentiment des gens qui les font d'être inutile : c'est quand même drôle comme sensation de te rendre dans un bureau tous les jours, avec des collègues, une machine à café, tout ça tout ça, en sachant pertinnement que ce que tu fais toute la journée ne sert à rien.

Bon aujourd'hui mon boulot n'apporte toujours rien à la société, mais apporte quand même quelque chose à des gens, alors on va dire que c'est déjà ça. :cretin:
 
17 Février 2014
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@Growing Entish
Je comprends ce que tu veux dire.
Mais je ne sais pas si la société serait plus épanouie. On en revient encore à cette pression d'être "utile". La souffrance engendrée par le bullshit job n'est pas seulement due au fait de faire une mission rébarbative mais surtout du fait de se sentir inutile aux yeux des autres.
Quand bien même on filerait 1500€ en revenu universel pour faire ce que tu veux, je parie que le regard sera dur envers ceux qui ne " participent" pas activement au bien-être commun.
Il faut donc constamment justifier son existence.

Et pour le reste, pas tout le monde a la fibre artistique. De plus je ne trouve pas qu'on manque d'art. J'ai l'impression de voir partout des expos éphémères, des nouveaux concepts, des galeries en ligne...

Enfin bref j'étais plus en colère contre ce genre d'articles que je vois assez souvent et qui n'ont pour but que de faire se sentir mal les gens sans proposer de porte de sortie (si encore l'article se terminait par des conseils ou une phrase du genre : "tkt 75% des gens ont des bullshit jobs, essayez de faire des activités le weekend pour contrebalancer ça irait... Mais là c'est vraiment des articles bien descriptifs des fonctions bullshit pour que tu puisses avoir la preuve par une anthropologue de ta valeur sur terre...).
 
M

Membre supprimé 276733

Guest
@Nastja Je précise, comme tu cites les études d'histoire de l'art en études qui deviendraient vaines à partir du moment où on supprimerait tout ce qui mène à des emplois non bullshit, que ce n'est pas une matière qui mène uniquement à de la recherche (en considérant, selon ton point, que la recherche n'apporterait rien à la société, mais c'est un autre débat :cretin:). En réalité, c'est un peu comme dire que tous les gens qui font des sciences vont devenir médecins, c'est totalement oublié tous les autres métiers qui gravitent autour d'une même discipline, et la limiter à un corps de métier, pas forcément majoritaire en plus. :dunno:
Du coup, en prenant un exemple, les étudiants en histoire de l'art peuvent accéder à des métiers de médiation culturelle. Donc, par exemple, participer à la valorisation du patrimoine. Ce qui va, à une certaine échelle, énormément servir la société actuelle en boostant le tourisme et donc en rapportant de l'argent à l'État, tout en permettant un accès à la culture plus adapté aux modulations sociétales. On ne peut pas dire que ça rentre dans la définition d'un bullshit job telle que présentée, du coup. :happy:
 
13 Janvier 2011
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Comme d'autres ici je suis plutôt sceptique concernant le fait que les "bullshit jobs" soient automatiquement associés à des métiers "interllectuels" :hesite:
Plus haut il était cité les "métiers uniquement utiles" des "sociétés communistes des années 40" sauf qu'en fait même là j'ai des doutes :ninja: Si c'est pareil que maintenant dans les pays d'ex-URSS où, dans mes souvenirs, y'a des femmes (mal) payés par la municipalité pour rester dans une guérite à uniquement surveiller les escalators de la station de métro (palpitant) ou être 4 "dames pipi" là en même temps (pourquoi 4?!) pour s'occuper toute la journée de deux rangées toilettes à la turque délabrées, j'ai en tête pas mal d'exemples de "bullshit jobs" manuels et sans qualification (et très mal payés)...
 
21 Octobre 2012
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JNSP que ma chef oublie de m'informer de l'issue d'un dossier sur lequel j'ai passé beaucoup de temps (et encore, c'est moi qui lui ai demandé si elle avait des nouvelles...) :angry: "Ah ben je vous ai pas dit, je l'ai dit à tout le monde pourtant" :mur: Bah non, tu me l'as pas dis !!
Globalement, j'en ai marre de devoir aller à la pêche aux infos au boulot !
 
17 Février 2014
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@LittleCerys
Mais pourquoi certaines personnes essayent de me faire dire ce que je n'ai pas dit ? :confused:
Je ne dis pas que la recherche ne sert à rien (sérieux?), je dis que d'après les "experts en analyse" des bullshit job, seuls les métiers ayant une réel apport ont grâce à leurs yeux.
Pour ce qui est de booster le tourisme, de ce que tu décris le médiateur culturel est un directeur marketing spécialisé dans un certain domaine de la culture. Or c'est vu comme bullshit d'après Graeber :dunno:

@Lady Stardust
Ce sont les métiers "intellectuels" qui sont visés par le terme bullshit jobs. Ce que tu décris des "4 dames pipis" pour moi c'est de l'"absurd job". J'ai l'impression de déceler de la part des rédacteurs d'articles sur les "bullshit job" un certain mépris en quelque sorte. Un mépris en mode : "ah-ha tu pensais que tu étais utile mais en fait non, t'es rien". Et ce genre de sentiment a plus de chances de se produire chez un employé de middle management.
Le gars a fait une liste de types de bullshit jobs et à aucun moment on ne voit de métier totalement absurde type "construire des rails vers nulle part" ou "compter des allumettes avant de les renverser par-terre et de les compter à nouveau".


Voici ce qu'il entend par bullshit job :

Les larbins. Les jobs de larbins, explique-t-il, sont ceux qui ont pour seul but - ou comme but essentiel - de permettre à quelqu'un d'autre de paraître ou de se sentir important. En bref: d'aider quelqu'un à briller et à le tirer vers le haut tout en restant dans l'ombre. «Oui, il existe encore des boulots de domestiques à l'ancienne, de type féodal, soutient David Graeber. À travers l'Histoire, les riches et les puissants ont eu tendance à s'entourer de serviteurs, de clients, de flagorneurs et autres laquais.» Exemple? Jack explique qu'il était démarcheur téléphonique chargé de vendre des actions à des clients, de la part d'un courtier. «L'idée était que, aux yeux du client potentiel, le courtier aurait l'air plus compétent et plus professionnel si l'on sous-entendait qu'il était trop occupé à faire du fric pour pouvoir passer les coups de fil lui-même, précise-t-il. Mon poste n'avait donc strictement aucune utilité, si ce n'est de faire croire à mon supérieur immédiat qu'il était un gros bonnet et d'en convaincre les autres.»

Les porte-flingue. Naturellement, le terme n'est pas à prendre au premier degré. Il s'agit d'une appellation métaphorique pour désigner ceux dont le travail a été créé par d'autres et comporte une composante agressive. «Un pays n'a besoin d'une armée que parce que les autres pays en ont une», explique Graeber. Un exemple qui vaut aussi, selon lui, pour les lobbyistes, les experts en relations publiques, les télévendeurs ou les avocats d'affaires. «L'université d'Oxford a-t-elle réellement besoin d'employer une douzaine d'experts en relations publiques, au bas mot, pour convaincre le monde de son excellence?, questionne-t-il. Il me semble au contraire qu'il faudrait au moins autant d'attachés de presse et des années d'efforts pour détruire sa réputation d'excellence, et je me demande même s'ils y parviendraient.»

Les rafistoleurs. Ou bricoleurs professionnels. Qui sont les rafistoleurs? Ceux dont le job n'a d'autre raison d'être que les pépins ou anomalies qui enrayent une organisation: ils sont là pour régler des problèmes qui ne devraient pas exister. Le terme est notamment employé dans l'industrie du logiciel, mais il peut être d'application plus générale. «Les premiers exemples de rafistoleurs auxquels on pense, ce sont des subalternes dont le boulot est de réparer les dégâts causés par des supérieurs hiérarchiques négligents ou incompétents», lit-on dans le livre Bullshit Jobs. «Une fois, j'ai travaillé dans une PME comme «testeuse», témoigne une employée. J'étais chargée de relire et corriger les rapports écrits par leur chercheur/statisticien star.»

Les cocheurs de case. Pour qu'une organisation puisse exister et que tout le monde sache qu'elle existe, il faut des cocheurs de case. Il s'agit d'employés dont la seule principale raison d'agir est de permettre à une organisation de prétendre faire quelque chose qu'en réalité elle ne fait pas. Voilà une bonne définition de la réunionnite: des réunions sans cesse, pour le principe, et sans intérêt apparent ni aucune décision de prise. Graeber explique que dans la majorité des cas, les cocheurs de case sont tout à fait conscients que leur job n'aide en rien la réalisation du but affiché. Pire encore: il lui nuit, puisqu'il détourne du temps et des ressources. «L'essentiel de mon travail consistait à interviewer les résidents afin de noter leurs préférences personnelles dans un formulaire «loisirs», explique ainsi Betsy, qui était chargée de coordonner les activités de détente dans une maison de repos. (...) Les résidents savaient très bien que c'était du pipeau et que personne ne se souciait de leurs préférences.» Le temps que Betsy passait à remplir ces formulaires était précisément du temps qu'elle ne passait pas à les divertir!

Les petits chefs. C'est peut-être le profil le plus connu... et le plus haï aussi. Les petits-chefs se divisent en deux sous-catégories. Ceux du premier type n'ont qu'une fonction: assigner ou déléguer des tâches à d'autres. Ils peuvent être considérés comme le reflet inversé des larbins: ils sont tout aussi superflus, mais au lieu d'être les subordonnés, ce sont les supérieurs. Si cette première catégorie est inutile, la seconde est nuisible: il s'agit des petits chefs dont l'essentiel du travail consiste à créer des tâches inutiles qu'ils confient à leurs subalternes, ou même de créer de toutes pièces des «jobs à la con.» «Il est très difficile de recueillir des témoignages de petits chefs», observe Graeber. Logique: il est difficile d'admettre être chef et d'avoir un job inutile. «J'ai dix personnes qui travaillent pour moi, mais pour autant que je puisse en juger, toutes sont capables de faire le boulot sans qu'on les surveille, constate Ben, manager intermédiaire dans une entreprise. Mon seul rôle, c'est de leur distribuer les tâches - notez que ceux qui conçoivent ces tâches pourraient parfaitement les leur confier directement.» Ben va même encore plus loin dans sa lucidité quant à son travail: «J'ajoute que bien souvent, les tâches en question sont produites par des managers qui ont eux-mêmes des jobs à la con; du coup, j'ai un job à la con à double-titre.»


Sinon petit récap de ce que j'essaye de dire parce qu'ai l'impression qu'on essaye de déformer mes propos pour pouvoir apporter de l'eau au moulin :

- je suis juste venue dire dans un sous-topic "je ne supporte pas" (en fait je cherchais le "ça m'énerve" mais même en faisant une requête j'ai pas trouvé, j'ai supposé que je l'avais imaginé) que ce genre d'articles m'énervait parce qu'il n'avait pour but (conscient ou inconscient) que de faire culpabiliser les gens sans permettre de relativiser ni d'apporter de solution au cas par cas.

- le débat a un peu viré sur les métiers de la recherche ou de la culture mais ce n'était pas mon but

- je suis d'accord avec vous, les bullshit job c'est chiant, c'est nul, ça déprime (j'ai du mal à me lever le matin) et j'aimerais avoir un "vrai" métier, malheureusement je n'ai pas fait les bonnes études ou j'ai pas les bonnes compétences et je ne peux pas trop me reconvertir (j'ai pas envie de faire prof)
 
M

Membre supprimé 276733

Guest
@Nastja Là, c'est toi qui m'as mal comprise, je n'ai jamais dit que tu pensais ça à propos de la recherche... La parenthèse était là pour dire que cette idée, de l'article donc, que la recherche ne servait à rien était vraiment à débattre.
Et non, un directeur marketing et un médiateur culturel n'ont pas vraiment un mode d'action comparable. Bon, ce n'est peut-être pas l'exemple le moins complexe, mais choisissons un autre métier dans le secteur : un guide-conférencier, qui fait des visites guidées pour transmettre des informations culturelles sur un site ou dans un musée.
Dans tous les cas, je voulais juste te dire que toutes les personnes faisant de l'histoire de l'art n'aboutissaient pas qu'à des métiers de recherche, je voulais juste te reprendre là-dessus. Parce que, si la recherche devait disparaître dans le monde de ce journaliste, eh bien cela ne signifierait pas la disparition obligatoire de ce cursus, universitaire ou non d'ailleurs.
 

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