Vivre avec le RSA, ça fait quoi ?

[Nasty Wasp]

J'sais pas sur le coup ça m'a quand même fait bizarre sachant que ya des gens qui galèrent à remplir leur caddie à la fin du mois, salariés compris pas que ceux qui touchent le RSA. Et lui il arrive comme une fleur.. Les "pauvres" ont quand même d'autres priorités qu'un plaisir de ce genre, il me semble, ils trouvent leur bonheur ailleurs que dans une caisse a 30000, non?
[...]
là j'ai l'impression d'être Sarkozy-croisé-lePen qui crache sur les pauvres

Pour ma part je n'ai pas pensé ça de toi (ou plutôt de ton commentaire). je signifiai juste que ce que tu disais était vraiment représentatif de ce que les gens pensent souvent. Tu ne vois peut-être pas ça en mal, je le crois volontiers, mais pourtant c'est bien ça, quand t'es pauvre, t'es pas censé avoir un truc joli ou investir dans quoi que ce soit qui te plaise.

A l'époque où j'étais au RSA, je t'aurai fait halluciné avec mon maquillage hors de prix (récup d'échantillons en parfumerie), mon sac Chanel (donnée par une mamie de mon immeuble), mes cheveux toujours impeccables (meilleure amie coiffeuse) et j'en passe. Et pourtant, je ramais comme une tarée pour payer les factures (j'ai même eu droit à une coupure EDF puis internet, youhou) et ne pas crevée de faim (j'ai même mangé du riz et des pâtes, et uniquement ça, sans accompagnement ou presque, pendant un mois). Et pourtant, tu m'aurais vu arriver à ton bureau, tu m'aurais coller directe dans la catégorie des profiteurs... Parce qu'à l'extérieur, j'avais l'air d'avoir de bons revenus.

Qui te dis que cette voiture était la sienne ? Qui dit qu'il ne l'avait pas tunnée AVANT de rencontrer la galère ? On en sait rien, et on ne devrait même pas poser la question.

D'où mon impression que quand tu touches des aides quelles qu'elles soient, les gens se permettent d'analyser la moindre de tes dépenses supposées et tu finis obligée de te justifier sur tout...

Bref, j'ai bien saisi que t'étais pas un monstre, je te rassure, c'est juste un peu dommage de faire ce genre de raccourcis maladroits, et c'est assez fréquent en plus.

 

[Annelise]

Pour ma part je n'ai pas pensé ça de toi (ou plutôt de ton commentaire). je signifiai juste que ce que tu disais était vraiment représentatif de ce que les gens pensent souvent. Tu ne vois peut-être pas ça en mal, je le crois volontiers, mais pourtant c'est bien ça, quand t'es pauvre, t'es pas censé avoir un truc joli ou investir dans quoi que ce soit qui te plaise.

A l'époque où j'étais au RSA, je t'aurai fait halluciné avec mon maquillage hors de prix (récup d'échantillons en parfumerie), mon sac Chanel (donnée par une mamie de mon immeuble), mes cheveux toujours impeccables (meilleure amie coiffeuse) et j'en passe. Et pourtant, je ramais comme une tarée pour payer les factures (j'ai même eu droit à une coupure EDF puis internet, youhou) et ne pas crevée de faim (j'ai même mangé du riz et des pâtes, et uniquement ça, sans accompagnement ou presque, pendant un mois). Et pourtant, tu m'aurais vu arriver à ton bureau, tu m'aurais coller directe dans la catégorie des profiteurs... Parce qu'à l'extérieur, j'avais l'air d'avoir de bons revenus.

Qui te dis que cette voiture était la sienne ? Qui dit qu'il ne l'avait pas tunnée AVANT de rencontrer la galère ? On en sait rien, et on ne devrait même pas poser la question.

D'où mon impression que quand tu touches des aides quelles qu'elles soient, les gens se permettent d'analyser la moindre de tes dépenses supposées et tu finis obligée de te justifier sur tout...

Bref, j'ai bien saisi que t'étais pas un monstre, je te rassure, c'est juste un peu dommage de faire ce genre de raccourcis maladroits, et c'est assez fréquent en plus.

Je suis entièrement d'accord avec tout ce que tu dis. Ma mère, qui vit donc du RSA, s'est déjà pris des reflexions des assistantes sociales, comme quoi elle ne faisait pas "pauvre". C'est vrai, elle est coquette, elle met du maquillage, se colore les cheveux, porte souvent des nouveaux vêtements... de l'extérieur on dirait qu'elle ne vit pas avec 400? mais bien plus, tandis que dans la réalité : je lui donne énormément de maquillage et de produits (forcément, j'en reçois pas mal puisque je bosse là dedans), ses vêtements sont tous achetés une misère en soldes, destockage, et friperie. Elle peut culpabiliser pour une veste à 3, c'est dire... Ca m'énerve que l'on puisse penser que les gens au RSA sont forcément condamnés à ressembler, en gros, à des miséreux. Comme tu le dis, on peut très bien avoir certains moyens et certains biens avant de connaître la galère, et être pauvre n'empêche pas de quand même prendre soin de soi, dans la limite du possible évidemment. Cest d'ailleurs une chose très importante, le futile : mine de rien ça prouve qu'on garde le contact avec la société, avec son image, et qu'on ne se laisse pas couler.

 

[Nasty Wasp]

Je suis pas très fan de Groland, mais là j'ai ri. C'est vrai que c'est un peu ça quand même !

 

[Black Mamba]

personnellement, je trouve stupide de dire ça.
Je m'explique: mes parents ont tout fait pour que je ne sois pas obligé de travailler pendant l'année scolaire parce qu'eux, ont dû arrêter les études parce qu'ils n'arrivaient pas à lier les deux (ma mère s'est fait mettre à la porte de chez elle et mon père payait les études de ses petits frères). (non, je ne fais pas dans le mélo )
En plus, quand tu travailles en plus de tes études, c'est rarement un job facile, c'est plutôt un taf qui te crève et t'envoie directement au lit sans passer par la case révision.
Alors, oui, le travail permet de mûrir, de travailler en équipe, etc mais pendant les vacances scolaires! Parce que travailler pendant l'année scolaire est un très bon moyen de foirer tes études !
Je sais que malheureusement beaucoup d'étudiants n'ont pas le choix, mais s'ils l'ont je trouve ça tout à fait normal de se consacrer à ses études pendant l'année scolaire.

PS: Je me rends compte que je suis un peu véhémente. Ce n'est pas contre toi @Anourocéphale mais contre la recruteuse.

Je réagis à ça car je ne peux pas laisser passer ce message. Depuis mon bac j'ai toujours eu un job à côté de mes études et je n'en suis pas morte. Mes parents me payant mes études, c'était quand même la moindre des choses de ne pas me reposer sur mes lauriers et bosser un minimum. Et j'ai toujours eu de bonnes notes, je n'ai pas bâcler mes cours pour autant, et je viens d?avoir mon diplôme haut la main. Puis travailler permet aussi de se responsabiliser, c'est important je trouve.

 

[endza]

Merci pour cet article.
Je voudrais souligner un chose, car j'ai lu dans les commentaires qu'il y a des cas où il est plus "rentable" de vivre avec le RSA et les aides sociales, que de travailler à plein temps sans aides.
Seulement voilà, comme le décrit si bien cet article et les commentaires, le chômage on y laisse quand même un peu de sa santé mentale, physique, son épanouissement, ses relation sociales et tout et tout.
Je pense donc qu'il y a très peu de chômeurs qui refuseraient un boulot, même mal payé, pour rester au RSA.... Ce n'est pas une question d'argent, c'est plus une manière de reconquérir sa place dans la société, d'exister enfin !

 

[Black Mamba]

CeNedra: Quand je passais mes samedis à faire de la caisse pendant mes années d'IUT, oui c'était dur, oui j'aurai préféré me reposer ou faire d'autres activités, mais voilà ça m'a appris que tout ne nous tombe pas tout cru dans le bec. Après c'est vrai que dés que j'ai eu 18 ans, c'était naturel pour moi que je me devais de gagner un peu d'argent, par respect pour mes parents mais aussi bien sûr pour moi, enfin c'est comme ça que je vois les choses.

 

[Oh]

C'est mon cas. Je le touche actuellement mais je ne le crie pas sur tous les toits, j'en ai même carrément honte à côté de tous mes ex-potes d'école/collège/lycée/fac juristes, vétérinaires, ingénieurs, commerciaux... Et pourtant je viens d'un milieu relativement aisé (du fric, études++, propriétaires) et j'ai fait des études sup, ça montre bien la précarisation grandissante du marché du travail -et de la vie donc- actuellement. Ma situation aurait eu beaucoup moins de chance d'arriver il y a 30 ans ou plus (Trente glorieuses, croissance, marché du travail florissant). Je DETESTE littéralement le discours de "Ah les RSAistes, les déchets de la société, branleurs,alcooliques et sous-qualifiés blablabla" NON, c'est bien plus nuancé que ça! Et puis avec 300 euros par mois on ne creuse pas sûrement les déficits publics, vu qu'on survit, on consomme le minimum... En revanche, le salaire d'un grand patron... Bref. Cette idée reçue me hérisse. Les gens parlent sans savoir. Je ne considère pas que je suis un poids pour la société, mais qu'elle m'assiste dans un moment difficile et que je le "rendrais" à la collectivité plus tard. Et que c'est le cas de la plupart des autres dans mon cas. Les vrais assistés, qui profitent du système délibérement, sont à mon avis bien rares proportionnellement aux gens de bonne volonté. De toute façon, le marché de l'emploi est tellement compétitif et sans pitié que même en bossant beaucoup de gens ne s'en sortent pas. C'est ça le vrai scandale, la non-augmentation des salaires, alors que le coût de la vie ne cesse d'augmenter. Choix politiques me direz vous. Les pauvres ne sont pas des électeurs déterminants (et trouvent quand même le moyen de voter Sarkozy, ahaha la bonne blague)

 

[Charuru]

Merci pour cet article.
Je voudrais souligner un chose, car j'ai lu dans les commentaires qu'il y a des cas où il est plus "rentable" de vivre avec le RSA et les aides sociales, que de travailler à plein temps sans aides.
Seulement voilà, comme le décrit si bien cet article et les commentaires, le chômage on y laisse quand même un peu de sa santé mentale, physique, son épanouissement, ses relation sociales et tout et tout.
Je pense donc qu'il y a très peu de chômeurs qui refuseraient un boulot, même mal payé, pour rester au RSA.... Ce n'est pas une question d'argent, c'est plus une manière de reconquérir sa place dans la société, d'exister enfin !

alorss la tu es à côté de la plaque. Il y a un an j'ai travaillé au recrutement de surveillante de garderie d'écoles et on les comptait par dizaines celles qui préféraient rester au chomage car elles gagnaient mieux...


et je confirme quand on recrute on préfère quelqu'un qui n'a pas de trou même si ce n'est pas en lien avec la formation initiale.

 

[Black Mamba]

CeNedra: Je ne vois pas trop en quoi bosser un jour par semaine empêche de profiter de sa jeunesse. Puis moi si j'ai toujours bossé c'est surtout pour avoir un argent de poche confortable, et la satisfaction de gagner son argent quand on est jeune est agréable.
Enfin bref, chacun voit les choses différemment de toute façon..

 

[Charuru]

Je vais prendre ce que tu dis de deux pieds!
Je n'ai jamais été au "chômage" puisque j'en suis encore à ma L1. Mais j'ai un peu travaillé (surtout au noir) et je connais beaucoup de gens qui ont un emploi. Pour certains, je les vois déprimé, lassé, vidé. D'autres sont satisfait. Mais bizarrement tous, n'ont pas vraiment envie de faire ce qu'ils font toute leur vie.
Maintenant, si j'étais au chômage et que je touchais plus de chômage que ce que mes précédents emplois m'avaient apporté, et bien oui : pendant un temps, je ne travaillerais pas. Parce que je serais lassée, abattue de cette pression, de cette parfois trouille au ventre qu'on a d'aller bosser, la peur du licenciement, de la crise, les clients, la pression d'un patron.
Quand j'ai demandé aux gens ce qu'ils feraient s'ils touchaient plus que leur emploi actuel, j'ai eu pas mal de réponses : entre ceux qui veulent s'investir dans l'associatif, ceux qui veulent apprendre des langues, prendre des cours, allez à des expos etc...Je me dis que ce n'est pas un temps à "rien faire", ni un temps perdu. Au contraire : une personne apporte tout autant sa pierre à la société en étant bénévole, en se cultivant ou même, en profitant de bon temps pour soit même qu'en trimant quotidiennement et en courbant l'échine sous le système.
Je préfère quelqu'un heureux de ce qu'il fait, que quelqu'un d'agressif ou proche du burning out.

Maintenant, le second cas : quand au bout d'un moment vous ne trouvez pas d?emploi, vous êtes lassé des démarches, des refus, des justifications, des recherches : vous baissez les bras, et vous êtes dans l'attente.
Il faut se lever, régulièrement, les cv à envoyer, les papiers qui manquent, les mêmes phrases qu'on répète, les faux espoirs, les longues attentes, les sites internets qu'on écume, les journaux, les annonces, les démarches.
Met toi 5 mn à la place de quelqu'un qui a fait plusieurs années d'études, à trimé, en a voulu et a cru ce qu'on lui disait : qu'il y aurait du travail, que tout va bien, qu'il aura un job. Alors qu'en fait, tu es trop jeune, trop peu expérimentée, trop naif, trop ceci, cela.
Je trouve tout ça franchement dur pour les gens.

Sinon, j'ai beaucoup aimé cet article parce que je n'ai jamais comprit ce qu'était le rsa. Je repique ma L1 après deux années sabatique à base "mais je vais faire quoi et si je faisais la fête, et vas y que je suis perdue / je sais pas où aller" (je me sens obligée de justifier aussi, c'est dingue, comme dès qu'on ne fait "rien" de socialement acceptable, on culpabilise), mais d'être au chômage, me fout les boules. Je sais que je suis motivée, ambitieuse, que je veux aller loin, mais je ne me suis jamais retrouvée dans cette situation et on va dire que je compte sur ma ténacité et ma "bonne étoile" . Même si ça m'angoisse aussi.

Pour ta première partie de réponse, oui je comprends mais je peux te dire que je me retrouve très régulièrement face à des gens qui ont plusieurs années de trou dans leur cv. Une impasse passagère de plusieurs mois, même un an je peux comprendre mais 3 ou 4 non ça je ne peux pas. Surtout quand tu ne vois aucune formation suppplémentaire dans le cv ou au contraire des formations à la pelle qui n'ont rien à voir les unes avec les autres et qui ont l'air d'être fait pour ne pas avoir à se justifier de ne pas chercher d'emploi puisqu'ils étaient en formation. Combien j'en vois qui disent vouloir d'un boulot et la minute d'après demandent un justificatif d'inscription? Je ferais avec plaisir ce genre d'attestation si la personne est inscrite depuis plusieurs semaines/mois et qui appelle régulièrement pour savoir s'il y a quelque chosemais la ça fait vraiment j'ai attendu qu'on me demande de me justifier pour faire des démarches de recherche d'emploi.

figure toi que j'ai fait l'unif et que j'ai du passer par presque deux ans de caisse / rayon traiteur / réassort dans un petit supermarché donc ouais je sais ce que c'est d'en chier alors qu'on a fait de études et je pensais que jamais j'arriverais à faire autre chose.

 

[Nasty Wasp]

@CeNedra: Je ne vois pas trop en quoi bosser un jour par semaine empêche de profiter de sa jeunesse. Puis moi si j'ai toujours bossé c'est surtout pour avoir un argent de poche confortable, et la satisfaction de gagner son argent quand on est jeune est agréable.
Enfin bref, chacun voit les choses différemment de toute façon..

Je trouve tes messages vraiment durs. De nombreux jeunes se cassent les dents sur l'association travail+études. En plus, tu le dis toi-même (du moins ce que j'en ai compris), tes parents étaient là, c'était la satisfaction de l'argent de poche et d'apprendre la vie.

Génial pour toi.
Ajoute à l'équation une famille à problèmes ou inexistante et le "boulot argent de poche" se transforme en un mi-temps qui fini rapidement par bouffer les études. Ajoutes à ça que se faire payer le permis voire une voiture par sa famille reste un luxe inconnu pour beaucoup de jeunes, et tu peux ajouter les temps de transports entre le boulot et les cours. J'ai testé, je me suis sévèrement casser la figure, alors que j'avais toujours été une excellente élève. Je partais le matin à 6h, je rentrais le soir à 23, je bossais les samedis et dimanches et j'avais pas un radis de côté, plus de vie sociale et quasi jamais le temps de bosser quoi que ce soit pour mes cours (je bossais pendant les trajet en bus, dans la foule et le bruit, des fois debout et serré entre deux personnes).

Bosser en même temps que ses études c'est possible, mais ça ne veut pas dire que tout le monde doit et peut le faire. Ca marche mieux quand la famille est présente et qu'il ne s'agit que d'argent de poche. Quand tu te retrouves seul avec un tas de factures à payer, c'est déjà beaucoup plus complexe de tout cumuler.

Je suis d'accord avec toi sur le reste, c'est formateur, ça responsabilise, etc. Mais il ne faut pas en faire une évidence ni oublier que tout le monde n'a pas les mêmes chances à la base et que ça influence énormément ce type de parcours.

 

[Black Mamba]

Je trouve tes messages vraiment durs. De nombreux jeunes se cassent les dents sur l'association travail+études. En plus, tu le dis toi-même (du moins ce que j'en ai compris), tes parents étaient là, c'était la satisfaction de l'argent de poche et d'apprendre la vie.

Génial pour toi.
Ajoute à l'équation une famille à problèmes ou inexistante et le "boulot argent de poche" se transforme en un mi-temps qui fini rapidement par bouffer les études. Ajoutes à ça que se faire payer le permis voire une voiture par sa famille reste un luxe inconnu pour beaucoup de jeunes, et tu peux ajouter les temps de transports entre le boulot et les cours. J'ai testé, je me suis sévèrement casser la figure, alors que j'avais toujours été une excellente élève. Je partais le matin à 6h, je rentrais le soir à 23, je bossais les samedis et dimanches et j'avais pas un radis de côté, plus de vie sociale et quasi jamais le temps de bosser quoi que ce soit pour mes cours (je bossais pendant les trajet en bus, dans la foule et le bruit, des fois debout et serré entre deux personnes).

Bosser en même temps que ses études c'est possible, mais ça ne veut pas dire que tout le monde doit et peut le faire. Ca marche mieux quand la famille est présente et qu'il ne s'agit que d'argent de poche. Quand tu te retrouves seul avec un tas de factures à payer, c'est déjà beaucoup plus complexe de tout cumuler.

Je suis d'accord avec toi sur le reste, c'est formateur, ça responsabilise, etc. Mais il ne faut pas en faire une évidence ni oublier que tout le monde n'a pas les mêmes chances à la base et que ça influence énormément ce type de parcours.

Non mais je parlais de façon général, car la Madmoizelle disait qu'en gros travailler en même temps que ses études étaient mauvais pour tout le monde. C'est là que j'ai réagit. Car bien sûr il y a toujours des cas différents aux autres, et certaines études sont difficiles à concilier avec un petit job. Je crois que mon message a été mal compris. Et e ne vois pas en quoi dire que bosser en même temps que ses études est une bonne chose, est un propos dur..