Vos textes libres
- Initiateur de la discussion Yana
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WeltschmerZ
Guest
J'ai écrit plusieurs petits textes que je garde pour moi, mais là c'est l'occasion d'en faire partager un!
Ecrire pour oublier
Ecrire pour se souvenir
Quelques secondes
Et le temps s'est arrêté
Les pensées les plus profondes
Eclatent sur le papier
Et les tracas de la vie
Nous sont maintenant étrangers
Pourquoi sommes-nous si soucieux?
L'argent et le temps nous ôtent l'envie
D'aimer et de respirer
De voyager et d'admirer
Pensez-y un instant
Quel effet cela fait
Nous sommes bien trop soucieux
Ecoutez le bruit du silence
Ecoutez sa cadence
Simplicité et bienveillance
Sont les seules choses
Auxquelles on devrait accorder
De l'importance
Pensez-y un instant
Et réveillez-vous bienveillants
Vous verrez comme l'air est doux
Et le reste flou
Ecrire, c'est cette sensation
Un peu de douceur
Et aucune préoccupation
Ecoutez le bruit du silence
Ecoutez sa cadence
Et vous verrez comme c'est apaisant
L'inspiration est au sommet maintenant
Il ne vous reste plus qu'à clore
Pour se rendre compte
Que le reste est incolore
Voilà l'aurore
Ecrire pour oublier
Ecrire pour se souvenir
Quelques secondes
Et le temps s'est arrêté
Les pensées les plus profondes
Eclatent sur le papier
Et les tracas de la vie
Nous sont maintenant étrangers
Pourquoi sommes-nous si soucieux?
L'argent et le temps nous ôtent l'envie
D'aimer et de respirer
De voyager et d'admirer
Pensez-y un instant
Quel effet cela fait
Nous sommes bien trop soucieux
Ecoutez le bruit du silence
Ecoutez sa cadence
Simplicité et bienveillance
Sont les seules choses
Auxquelles on devrait accorder
De l'importance
Pensez-y un instant
Et réveillez-vous bienveillants
Vous verrez comme l'air est doux
Et le reste flou
Ecrire, c'est cette sensation
Un peu de douceur
Et aucune préoccupation
Ecoutez le bruit du silence
Ecoutez sa cadence
Et vous verrez comme c'est apaisant
L'inspiration est au sommet maintenant
Il ne vous reste plus qu'à clore
Pour se rendre compte
Que le reste est incolore
Voilà l'aurore
@Yuliia : C'est joli ce que tu écris. Je trouve difficile de donner un avis "hors contexte". Les 3 premières lignes feraient une belle description au sein d'un texte plus long. Les 3 suivantes semblent assez personnelles, je ne sais pas quoi te dire. Le troisième bloc fait un beau petit poème.
J'ai acheté le livre 642 Things To Write About, qui donne des thèmes sur lesquels il faut écrire quelques lignes ou une petite histoire. Cette consigne-là m'a particulièrement inspirée : Tell a story that begins with a ransom note (écrivez une histoire qui commence par une demande de rançon). C'est très court, mais je suis preneuse de vos avis ! Est-ce que ça vous a plu ? Est-ce bien écrit ? Aviez-vous deviné de quoi il retournait ?
J'ai acheté le livre 642 Things To Write About, qui donne des thèmes sur lesquels il faut écrire quelques lignes ou une petite histoire. Cette consigne-là m'a particulièrement inspirée : Tell a story that begins with a ransom note (écrivez une histoire qui commence par une demande de rançon). C'est très court, mais je suis preneuse de vos avis ! Est-ce que ça vous a plu ? Est-ce bien écrit ? Aviez-vous deviné de quoi il retournait ?
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Bon allez, une petite histoire pour rire un brin... ou pas:
Sans le sens, ou le contraire.
La peur engendre bien des vacarmes
Dans le cerveau des enfants…
Quelques minutes avant leur mort,
Ils ne crient pas, non…
Ils se terrent dans l’imagination.
La beauté des phrases, des visions sublimées,
Donnent un ton insensé
Au carnaval d’un espoir halluciné :
Celui tenace de l’idée de survie…
Adultes, comprendrez-vous le sens ?
L’ineffable conjonction,
La conjugaison défendue
De nombreux mots, amis à tort
Avec d’autres mots mis en vrac,
Au hasard d’une muse écoutée ?
Je crains que non…
Mais lisez donc, idiots :
Les infâmes ? Ils sont las.
Infimes infinis,
Infirmes émérites
Qui ont gravit la croix
Que les Grelots croyaient
Qu’elle se pensait en grammes !
Et si les fanes de carottes
Ne rotent pas, in fine
Que de fines bulles
D’un champagne millésimé,
C’est qu’elles ont cru un instant…
Qu’elles se pensaient en kilo !
Les infirmes ? Eux sont là !
Enfermés en finauds
Finissant les restes
De badauds sécurisés,
Que les Grenats ont cru
Un instant… qu’ils n’étaient plus.
Mais au final, que penser des Fainéants
Feignant la futilité,
Comme de petits ratons
Ratissant les ruisseaux,
Parcourus de têtards
Et de futés petits poissons ?
Ne rien dire et se taire !
Tel un Saugrenu,
Ou un ours sans poil…
Ou un ogre nu sans sa peau,
Qui se targuerait d’être
Et ne serait pas, ou si peu.
Car admettons que Grelots,
Grenats, Fainéants et Saugrenu
Soient frères et fils de cet ogre
Qui cul nu déclarerait :
« Mes enfants, apprenez à lire
Car je crains que non, définitivement ! »
Au hasard d’une muse écoutée…
Avec d’autres mots mis en vrac
Et de nombreux mots, amis à tort…
Conjugaison défendue
Et ineffable conjonction,
Dont au sens, vous ne panez rien.
Je crains donc que malheureusement,
Vous ne m’ayez lu pour rien…
Sens ? Y es-tu ?
Non, mais je puis vous l’affirmer :
Les infâmes ne sont plus
Pas plus que les carottes, ni les fanes.
Quant aux badauds sécurisés,
Ils ont fini en Grelots, Grenats.
« Saugrenue cette histoire non ?
N’est-il pas ? » hurle l’ogre.
Les enfants furent ensuite mangés,
Dégustés dirai-je.
Et dans le cerveau des enfants
Le vacarme cessa.
Plus de peur…
Et la mort.
Sans le sens, ou le contraire.
La peur engendre bien des vacarmes
Dans le cerveau des enfants…
Quelques minutes avant leur mort,
Ils ne crient pas, non…
Ils se terrent dans l’imagination.
La beauté des phrases, des visions sublimées,
Donnent un ton insensé
Au carnaval d’un espoir halluciné :
Celui tenace de l’idée de survie…
Adultes, comprendrez-vous le sens ?
L’ineffable conjonction,
La conjugaison défendue
De nombreux mots, amis à tort
Avec d’autres mots mis en vrac,
Au hasard d’une muse écoutée ?
Je crains que non…
Mais lisez donc, idiots :
Les infâmes ? Ils sont las.
Infimes infinis,
Infirmes émérites
Qui ont gravit la croix
Que les Grelots croyaient
Qu’elle se pensait en grammes !
Et si les fanes de carottes
Ne rotent pas, in fine
Que de fines bulles
D’un champagne millésimé,
C’est qu’elles ont cru un instant…
Qu’elles se pensaient en kilo !
Les infirmes ? Eux sont là !
Enfermés en finauds
Finissant les restes
De badauds sécurisés,
Que les Grenats ont cru
Un instant… qu’ils n’étaient plus.
Mais au final, que penser des Fainéants
Feignant la futilité,
Comme de petits ratons
Ratissant les ruisseaux,
Parcourus de têtards
Et de futés petits poissons ?
Ne rien dire et se taire !
Tel un Saugrenu,
Ou un ours sans poil…
Ou un ogre nu sans sa peau,
Qui se targuerait d’être
Et ne serait pas, ou si peu.
Car admettons que Grelots,
Grenats, Fainéants et Saugrenu
Soient frères et fils de cet ogre
Qui cul nu déclarerait :
« Mes enfants, apprenez à lire
Car je crains que non, définitivement ! »
Au hasard d’une muse écoutée…
Avec d’autres mots mis en vrac
Et de nombreux mots, amis à tort…
Conjugaison défendue
Et ineffable conjonction,
Dont au sens, vous ne panez rien.
Je crains donc que malheureusement,
Vous ne m’ayez lu pour rien…
Sens ? Y es-tu ?
Non, mais je puis vous l’affirmer :
Les infâmes ne sont plus
Pas plus que les carottes, ni les fanes.
Quant aux badauds sécurisés,
Ils ont fini en Grelots, Grenats.
« Saugrenue cette histoire non ?
N’est-il pas ? » hurle l’ogre.
Les enfants furent ensuite mangés,
Dégustés dirai-je.
Et dans le cerveau des enfants
Le vacarme cessa.
Plus de peur…
Et la mort.
Dédale calembour euphorie perdue rassurée embêtée embarrassée obsédée folle joyeuse amoureuse angoissée gênée fière narcissique adulée enviée jalousie mépris fixation délation tourbillon cotillon fête malade réaliste rêveuse livres films musique ennui alcool destruction humiliation domination dépression conspiration déjection suicidaire mal dans ma peau jolie belle morbide peureuse colérique timide sociable animale grotesque ridicule admirable passion métier projet métier argent maison enfant hommes un homme mon homme amour mal à la tête mal au ventre mal au coeur mon coeur mon corps mal de soi mal chez soi mal pour toi toi toi mon toi(t?) toi toi mon tout mon roi.
Les extrémistes s’installent doucement dans la rue
Le racisme est roi à son tour
Un royaume de solitude
Ma place est là pour toujours
La peur qui hurle en moi ne pense plus à demain
Elle est bien trop forte
J'ai lutté, en vain
Cache-toi, n'en parle pas
Fais attention, la police sera là
Pas d'états d'âme, pas de tourments
De sentiments
Libéré, Délivré
Je ne cacherai plus jamais
Libérée, Délivrée
C'est décidé, je m'en vais
J'ai laissé ma vie en jonchère
Perdue dans ce pays amer
La carte de séjour serait pour moi,
Le prix de la liberté.
Quand on perd de la hauteur
Tout semble insignifiant
La faim, l'angoisse et l’absence de la famille
M'ont rejoint depuis longtemps
Je veux voir ce que je peux faire
De mon existence pleine de mystères
Le bien, le mal je dis tant pis
Tant pis.
Libérée, Délivrée
Les autres Etats me tendent les bras
Libérée, Délivrée
Non, je ne pleure pas
Me voilà !
Oui, je suis là !
Perdue dans ce pays amer
Ma présence vient de la pauvreté et de la dictature
Mon âme s’est mortifiée et s’est paralysée
Et mes pensées se sont bloquées.
Non je ne reviendrai pas
Le passé est passé !
Libérée, Délivrée
Désormais plus rien ne m'arrête
Libérée, Délivrée
Plus de sans-papier
Je suis là !
Comme je l'ai rêvé !
Perdue dans ce pays amer
La carte de séjour serait pour moi le prix de la liberté.
Le racisme est roi à son tour
Un royaume de solitude
Ma place est là pour toujours
La peur qui hurle en moi ne pense plus à demain
Elle est bien trop forte
J'ai lutté, en vain
Cache-toi, n'en parle pas
Fais attention, la police sera là
Pas d'états d'âme, pas de tourments
De sentiments
Libéré, Délivré
Je ne cacherai plus jamais
Libérée, Délivrée
C'est décidé, je m'en vais
J'ai laissé ma vie en jonchère
Perdue dans ce pays amer
La carte de séjour serait pour moi,
Le prix de la liberté.
Quand on perd de la hauteur
Tout semble insignifiant
La faim, l'angoisse et l’absence de la famille
M'ont rejoint depuis longtemps
Je veux voir ce que je peux faire
De mon existence pleine de mystères
Le bien, le mal je dis tant pis
Tant pis.
Libérée, Délivrée
Les autres Etats me tendent les bras
Libérée, Délivrée
Non, je ne pleure pas
Me voilà !
Oui, je suis là !
Perdue dans ce pays amer
Ma présence vient de la pauvreté et de la dictature
Mon âme s’est mortifiée et s’est paralysée
Et mes pensées se sont bloquées.
Non je ne reviendrai pas
Le passé est passé !
Libérée, Délivrée
Désormais plus rien ne m'arrête
Libérée, Délivrée
Plus de sans-papier
Je suis là !
Comme je l'ai rêvé !
Perdue dans ce pays amer
La carte de séjour serait pour moi le prix de la liberté.
@Mme_Wallace Ton texte me met extrêmement mal à l'aise, alors je n'ose imaginer l'impact qu'il pourrait avoir sur
Tu devrais a minima mettre un trigger warning je pense. Je ne sais pas quelle est la politique du forum là-dessus, mais à mon avis tu devrais même l'enlever
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Je me lance à mon tour, le texte est un peu long - 3 pages et demi - pour mettre dans un post donc je vous mets le lien vers une petite uchronie
