C'est drôle (enfin non) mais il y a quelques mois j'ai réussi à sauter le pas et à me faire tatouer ce sortilège, plus ou moins pour les mêmes raisons qu'elle... Je comprends donc totalement ce qu'elle ressens
J'appréhendais beaucoup car c'est vrai que c'est assez paradoxal, d'une certaine façon, de vouloir mettre fin à ses souffrances (dont l'automutilation) en se faisant graver la peau... Ça fait un moment que j'ai arrêté, donc j'avais peur que ça me donne envie de recommencer. Mais je le vois plus comme le mot de la fin, le chapitre final de cette addiction. Les mots ont d'autant plus de sens quand on sait que les détraqueurs sont le symbole de la dépression. Ils sont les souvenirs douloureux du passé qui nous hantent, qui nous vident de notre âme, de toute notre énergie... Et le sortilège du patronus est une lumière venue de nos souvenirs les plus joyeux, un espoir protecteur, qui nous évite de sombrer dans la folie.
La lecture m'a aidé de très nombreuses fois, et cette histoire a marqué ma vie à jamais.
C'était un moment très fort de se faire tatouer ça, pour ceux qui ne connaissent pas c'est une inscription en latin, pour d'autres un sort dans Harry Potter, et pour les Potterheads une terrible métaphore. J'ai beaucoup de mal à le justifier par contre car je ne me confie jamais, donc tant pis, je laisse les gens penser que c'est "juste" un tattoo Harry Potter (et que c'est "débile", même si c'est blessant de l'entendre sans pouvoir expliquer à quel point, bien au contraire, il est tout réfléchi...).
Cette formule magique encrée à jamais dans ma peau me permet à chaque fois de repenser aux sages paroles qu'on peut lire dans ces livres, notamment :
" Mais vous savez, on peut trouver le bonheur même dans les moments les plus sombres… Il suffit de se souvenir d’allumer la lumière. "
Courage aux Madmoizelles qui passent aussi des moments difficiles