@LittleCerys alors c'est moi qui me suis emmélée et qui ai mal compris .
J'en suis désolée si c'est le cas
J'en suis désolée si c'est le cas
Pardon j'ai dû mal m'exprimer, bien sûr que c'est important pour elle, pour que son agression soit reconnue. Et qu'elle porte plainte ou non n'a aucune incidence sur l'instrumentalisation du féminisme à des fins racistes.Je trouvetle discours de @Quuku culpabilisant quand il dit en substance qu'on s'en fout que les femmes blanches portent pas plainte
Et pourtant, pas une fois je n'ai vu un débat de fond sur cet élément fondamental pour tout le reste ("qu'est-ce qu'une femme ?"). Les seules fois où quelqu'un a vaguement approché le sujet, on avait soit un troll (pour le coup, je peux aussi comprendre la frilosité de vouloir débattre sérieusement quand une fois sur deux la personne en face ne cherche qu'à provoquer...), soit un refus total de débattre.
J’ai vu oui, elles l’ont posté en commentaire sur la page Facebook de mad et Morgane Merteuil m’a mentionnée sur Twitter@Mymy Je ne sais pas si tu as vu la réponse du collectif "nous aussi" à cet article
@AprilMayJune
Je ne comprends pas trop comment tu peux dire d'un côté qu'il ne peut pas y avoir de discussion honnête ou théorique sur le sujet, et de l'autre dire qu'il n'y a pas de dogme
Mais on en revient au même problème : il s'agit d'une tentative de manipulation au final. Je comprends l'intention (vouloir remplacer le sens existant par un sens que l'on préfère), mais je ne vois pas vraiment en quoi la démarche intellectuelle est honnête ou défendable.
Sans compter le problème pratique qu'on ne peut pas juste changer une définition à la volée, vu que chaque mot a tout un bagage culturel et une tripotée de nuances induites avec lui, et que tout cet ensemble ne va pas forcément coller avec le nouveau sens, vu que les concepts réels derrière ne sont pas les mêmes (pour prendre un exemple idiot, si je veux remplacer le sens de "noir" par "vert", des expressions "il fait nuit noire" deviendront complètement absurdes).
@Loutrinel @Flowercream-
Mais il ne s'agit pas de faire taire nos dissensions.
Il s'agit d'aller à la marche comme nous sommes, avec nos idées, pour être en nombre.
Il ne s'agit pas de se faire phagocyter ou invisibiliser, il s'agit d'y aller le plus nombreuses possible pour lutter contre les violences sexuelles. De faire nombre, d'user de notre force (50% de la population).
J'ai bien compris que pour toi Flowercream la prostitution est une violence sexuelle et que donc tu n'es pas d'accord avec les féministes non abolo mais juste, il me semble que ce n'est pas le propos
Tu peux venir avec une pancarte "non aux violences sexuelles, prostitution incluse".
Et celles qui ne sont pas d'accord @Loutrinel auront une pancarte " non aux violences sexuelles, respect pour les TDS".
Si personne ne se tape dessus, si chacune ignore l'autre, ça le fera et au final, les féministes dans leur ensemble lutteront contre tout ce qu'elles considèrent être des violences sexuelles.
Pourquoi seulement les femmes, on va pas créer une autre journée pour ça.Pour le 24 novembre, c'est surtout pour les violences faites aux femmes en fait
Pour la journée contre les violences sexuelles (je suis sûr qu'il y en a une ) ça serait plus pertinent. (sinon hier 19 novembre c'était la journée de l'homme, et aucun homme ou associations masculinistes n'a fait de marche contre les violences sexuelles/conjugales envers les hommes )
J'ai lu et entendu des tas de femmes cis dire qu'elles sentaient femmes parce qu'elles aimaient le rose, qu'être une femme c'est être douce et delicate, et des tas d'hommes cis dire que la masculinité c'est l'action, la virilité, l'héroisme. La transphobie elle arrive quand on distingue ces réactions de personnes cis et ces mêmes réactions de personnes trans. C'est à dire qu'on autorise (voire on encourage) largement dans notre société les personnes cis à se définir en fonction de stéréotypes de genre, mais qu'on le refuse aux personnes trans, qui devraient être des super-héros et héroïne du genre, d'arriver à non seulement assumer un genre que la société leur refuse, mais en plus le faire d'une façon complètement progressiste et révolutionnaire. C'est plus qu'un double standard, c'est carrément l'établissement d'un standard complètement irréaliste de performance du genre, qu'on vient poser sur les épaules des personnes trans, en plus de leur refuser d'exister, en plus de vivre dans la menace de l'aggression ou du meurtre du seul fait de sa transidentité. Et je ne parle même pas du fait que pour une personne trans, ne pas coller aux stéréotypes de genre, risquer de voire sa transidentité révélée, c'est absolument pas anodin quand on est pas out. La transphobie tue, ne l'oublions pas.Parce que j'ai réellement lu des femmes trans dire qu'elles sont des femmes parce qu'elles aiment le rose, qu'elles sont douces et délicates, et des hommes trans dire qu'ils sont des hommes parce qu'ils sont téméraires, actifs, et qu'ils préféraient les jeux de garçons étant petits. Je trouve ça absurde, et surtout, ça renforce encore plus les stéréotypes de genre.
Tu as le droit de poser des questions, mais tu as aussi le droit de le faire de façon honnête et respectueuse. Si c'est juste pour poser des questions fermées, des questions rhétoriques, agiter les lieux communs de la transphobie ambiante sans aucune pincette ni respect pour les Madz trans qui vont lire ça, tout ça en te protégeant par avance de ne surtout pas te faire traiter de TERF (donc en sous-jacent que surtout on ne dise pas le mot "transphobe"), je ne vois juste pas l'intérêt. Aborder ces questions la, c'est aussi et avant tout se préparer à discuter de transphobie, à commencer par notre propre transphobie. Bloquer par avance toute critique sur sa transphobie, c'est simplement vouloir établir sa vérité, sans discussion, sans prise de responsabilité des conséquences.Est-ce que j'ai seulement le droit de poser des questions, sans me faire traiter d'ordure ou de TERF ?