Asexualité, aromantisme - Spectre ARC

Kaylie · 6 Juin 2017

@Avril- : Mon Dieu oui, ça m'arrive tout le temps, je ne peux pas t'aider ! :yawn:

@Mathilde Fournier : Si ton amie ne ressent jamais de désir sexuel pour un garçon (ou une fille, d'ailleurs ) en particulier, alors oui, ça sent l'asexualité à plein nez ! Après, l'asexualité n'est pas un problème en soi comme l'a expliqué @Shadowsofthenight : c'est uen orientation sexuelle (qui peut parfois poser problème quand on est en relation avec quelqu'un ou par rapport au regard des autres)
La bonne nouvelle, c'est qu'être ace n'empêche pas de ressentir du plaisir. Certain.e.s ace sont dégoûté.e.s par le sexe, mais ça n'a pas l'air d'être le cas pour ton amie. Ressentir du plaisir quand on est avec quelqu'un peut être compliqué parce que l'acte sexuel ne répond pas à un désir présent, mais en persévérant (dans le consentement de tous, bien sûr !) et en expérimentant, il n'y a pas de raison que ça ne marche pas. Beaucoup d'ace ici sont sex-positive (donc n'ont pas de souci à l'idée d'avoir des relations sexuelles) et ont une vie sexuelle tout à fait épanouie !

Mathilde Fournier · 6 Juin 2017

@Shadowsofthenight : je ne sais pas si je me suis mal exprimé, mais j'ai mis si elle était asexuel OU si elle avait un problème. Je n'ai en aucun cas dis que l'asexualité était un problème, c'est pour moi un genre sexuel qu'il faut respecter et je le respecte totalement.
Oui elle en souffrait car elle pensait qu'elle avait un problème. Je lui ai dit que ce n'était pas forcément un problème et que peut être elle était asexuel
@Kaylie : Oui elle ne ressentait pas de plaisir particulier , en revanche elle m'a dit qu'elle avait pourtant du désir ect.. Mais pas avec lui, ni avec aucun autre garçon ( ou fille , bien qu'elle n'en soit pas du tout attiré ) . C'est là qu'elle c'est demandé si elle avait un problème car nous pensions que l'asexualité était un genre sexuel qui se déterminait par l'absence de désir totale et maintenant nous avons notre réponse

Luth · 9 Juin 2017

Coucou ! Je viens enfin de trouver le courage de me mettre un peu à jour sur ce forum (bon, ok, j'ai lu les cinq dernières pages, c'est tout). Nan j'ai pas honte ^^ (je suis fascinée par tout ce qui se dit ici et je voudrais pouvoir tout lire, mais... 111 pages !), du coup, je vais en profiter pour m'exprimer. Déjà, je suis aro-ace, ça donne le tempo ^^

Déjà, à propos de ce qui se disait page précédente, et qui pourrait sûrement aider ton amie, @Mathilde Fournier (arg, au cinquième essai, le petit cadre avec ton nom n'apparaît pas, je lâche l'affaire), c'est que je présente toujours une personne asexuelle comme "n'étant sexuellement attirée par personne". C'est ma définition préférée, et je pense qu'elle résume bien mon asexualité (ou plutôt, pour être exacte, ma vision de l'asexualité, il doit sûrement y avoir des gens pour ne pas être d'accord avec moi): concrètement, ça veut dire qu'il ne m'arrive jamais de voir/penser à quelqu'un et d'avoir envie de faire du sexe avec cette personne, mais ça n'implique pas que je n'ai jamais envie de faire du sexe tout court (et encore, ça je su pas trop sûre ^^ c'est possible que ce soit uniquement parce que je m'efforce de comprendre le point de vue zsexuel et qu'à chaque fois que j'ai l'impression d'avoir la moindre pointe de désir, je suis "ah ! étudions ceci, quelles sont les circonstances extérieures, etc." -- scientifique dans l'âme, kestuveu).

Sinon, c'est rigolo, mais j'ai l'impression d'être moins concernée que certaines d'entre vous (il y a quelques pages) par l'attraction esthétique: je ne suis que rarement fascinée par la beauté de quelqu'un, mais par contre son cerveau... Rah, je collectionne les squishes (méthode infaillible pour les différencier des crushes zromantiques: j'en ai souvent plusieurs à la fois :puppyeyes:

)...

Ah, et je voulais aussi partager une anecdote, qui m'est arrivée il n'y a pas longtemps et qui m'a vraiment fait me sentir mal...