Atelier d'écriture (thématique)
- Initiateur de la discussion Krumpet
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tarangol
Guest
Et voilà mon texte (je le mets sur mon blog d'écriture aussi):
Je me gare, je prends mon sac sur le siège passager et je m'extraie de ma voiture. Je verrouille ma voiture d'un coup de clef et je prends la direction de la gare à pieds. Je ne peux pas m'empêcher de revenir sur mes pas. Est-ce que j'ai vraiment fermé ma voiture? Je ne sais plus. J'attrape une poignée de portière, tire et rien. Elle est bien fermée comme toujours.
Je presse le pas pour rejoindre la gare de peur d'être en retard. Je regarde le panneau d'affichage, mon train est déjà annoncé. Je valide mon titre de transport et je me dirige vers le quai de gare indiqué. Je passe devant plein de personnes, anonymes, emmitouflées dans leurs écharpes et leurs manteaux, hermétiques à ce qui se passe autour d'eux. Je les imite en me créant ma bulle d'espace vitale. Je sors mon téléphone portable et lui branche mes écouteurs, appendice devenu indispensable pour me ménager mon petit confort entre ces innombrables inconnus et le froid. Le vent souffle fort sur le quai et fait voler mes cheveux en tout sens.
Un train arrive et stoppe sa course dans un bruit strident de frein. Il repars en emmenant ses passagers du jour. Il est déjà loin, il siffle pour saluer son homologue. Je sursaute. Le monstre de fer arrive à mes pieds, sur mon quai. Je scrute l'avant-dernière porte. Elle s'immobilise à quelques mètres de moi. J'ai presque gagné ce matin. J'aime me placer à l'endroit précis ou la porte s'ouvrira, comme les héroïnes des films de cinéma.
Je monte dans le wagon surchauffé. Mes lunettes se couvrent de buée. Je me dirige vers un siège. Le train s'ébranle déjà et repart. Bientôt il a retrouvé sa vitesse de croisière. Je regarde défiler le paysage et écoutant ce que mon téléphone veut bien me raconter ou me chanter. Il est huit heure vingt-trois. Je vais au travail. Entre le trajet de TER et le voyage en train il n'y a qu'un pas: l'état d'esprit.
Je me gare, je prends mon sac sur le siège passager et je m'extraie de ma voiture. Je verrouille ma voiture d'un coup de clef et je prends la direction de la gare à pieds. Je ne peux pas m'empêcher de revenir sur mes pas. Est-ce que j'ai vraiment fermé ma voiture? Je ne sais plus. J'attrape une poignée de portière, tire et rien. Elle est bien fermée comme toujours.
Je presse le pas pour rejoindre la gare de peur d'être en retard. Je regarde le panneau d'affichage, mon train est déjà annoncé. Je valide mon titre de transport et je me dirige vers le quai de gare indiqué. Je passe devant plein de personnes, anonymes, emmitouflées dans leurs écharpes et leurs manteaux, hermétiques à ce qui se passe autour d'eux. Je les imite en me créant ma bulle d'espace vitale. Je sors mon téléphone portable et lui branche mes écouteurs, appendice devenu indispensable pour me ménager mon petit confort entre ces innombrables inconnus et le froid. Le vent souffle fort sur le quai et fait voler mes cheveux en tout sens.
Un train arrive et stoppe sa course dans un bruit strident de frein. Il repars en emmenant ses passagers du jour. Il est déjà loin, il siffle pour saluer son homologue. Je sursaute. Le monstre de fer arrive à mes pieds, sur mon quai. Je scrute l'avant-dernière porte. Elle s'immobilise à quelques mètres de moi. J'ai presque gagné ce matin. J'aime me placer à l'endroit précis ou la porte s'ouvrira, comme les héroïnes des films de cinéma.
Je monte dans le wagon surchauffé. Mes lunettes se couvrent de buée. Je me dirige vers un siège. Le train s'ébranle déjà et repart. Bientôt il a retrouvé sa vitesse de croisière. Je regarde défiler le paysage et écoutant ce que mon téléphone veut bien me raconter ou me chanter. Il est huit heure vingt-trois. Je vais au travail. Entre le trajet de TER et le voyage en train il n'y a qu'un pas: l'état d'esprit.
Voici mon texte ! C'est un peu long car j'ai écrit sur le site "3pages" et c'est frustrant de ne pas aller jusqu'aux 750 mots... 
Alors euh merci à celles qui auront le courage de lire !!
J'ai gagné au loto.
Alors euh merci à celles qui auront le courage de lire !!J'ai gagné au loto.
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Bon je me lance. Je suis contente d'avoir réussi à écrire un truc, c'était mon petit défi perso du moment. Voilà. 
Voyage pour une nouvelle vie.
Voyage pour une nouvelle vie.
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Dernière édition :
Elle avançait droit devant elle. Elle marchait pieds nus dans le sable, le vent marin caressait son visage sous la chaleur d’un matin Aout. Mais, elle était songeuse, elle repensait à la veille. Il y a encore quelques heures, elle était assise sur son lit, à fixer le vide. Le vide celui qui l’a terrifié, celui qui régner au fond de son âme.
Tout les jours se suivent et se ressemblent, rien de lui donne envie, rien de la fait vibrer. Et soudain, elle a pris son sac, mis quelques fringues, a vidé sa tirelire et elle a claqué la porte. Elle a claqué la porte à cette routine, ce vide, ses habitudes ; ces gens qui la privent de son énergie.
Elle avait rêvé de la plage, du sable fin, du bruit des vagues. De rencontres imprévus, et de feu face à la mer. De musique, de danse et de liberté.
Son voyage, elle le commence à peine, mais pour une fois, elle sait ce qu’elle fait. Elle lâche prise et elle part à la découverte de celle qu’elle est vraiment, à la découverte de ses rêves, de sentiments, d’émotions songées. Aujourd’hui, elle ne veut plus les penser, elle veut les ressentir.
Tout les jours se suivent et se ressemblent, rien de lui donne envie, rien de la fait vibrer. Et soudain, elle a pris son sac, mis quelques fringues, a vidé sa tirelire et elle a claqué la porte. Elle a claqué la porte à cette routine, ce vide, ses habitudes ; ces gens qui la privent de son énergie.
Elle avait rêvé de la plage, du sable fin, du bruit des vagues. De rencontres imprévus, et de feu face à la mer. De musique, de danse et de liberté.
Son voyage, elle le commence à peine, mais pour une fois, elle sait ce qu’elle fait. Elle lâche prise et elle part à la découverte de celle qu’elle est vraiment, à la découverte de ses rêves, de sentiments, d’émotions songées. Aujourd’hui, elle ne veut plus les penser, elle veut les ressentir.
Il est là auprès de moi, celui qui n'était qu'un espoir perdu, c'est inimaginable, mais c'est pourtant la réalité. Il n'a pas tellement changé,il possède toujours cette attitude bienveillante et protectrice. J'ai l'air heureuse, c'est comme si mon plus grand souhait s'était réalisé : le retrouver.
Mes regrets se sont dissipés, je suis désormais apaisée, notre compagnie était évidente,elle existe maintenant.
Je me réveille. Ce n'était qu'un rêve, un idéal envoyé par mon imagination. Tout redevient rationnel. Cette peine causée par son absence refait surface accompagnée de cet embarras qui revient me hanter.
Je devrais donc continuer à avancer, avec la tristesse de ne pas avoir contemplé ses splendides yeux plus longtemps, ne jamais lui avoir dit simplement que je l'aimais.
Mes regrets se sont dissipés, je suis désormais apaisée, notre compagnie était évidente,elle existe maintenant.
Je me réveille. Ce n'était qu'un rêve, un idéal envoyé par mon imagination. Tout redevient rationnel. Cette peine causée par son absence refait surface accompagnée de cet embarras qui revient me hanter.
Je devrais donc continuer à avancer, avec la tristesse de ne pas avoir contemplé ses splendides yeux plus longtemps, ne jamais lui avoir dit simplement que je l'aimais.
Le soleil est à son zénith, il fait une chaleur écrasante. Autour de moi, les gradins de l’arène sont pleins à craquer. Je sens un léger vent, il entraîne la terre et la poussière dans une danse endiablée. Les acclamations et les cris de la foule sont la seule musique. Tous ses gens, ils sont là pour lui, pour le voir, pour l'encourager. Comme une bête de foire. Moi, je ne suis présente que par obligation.
D'ailleurs, le bruit, la chaleur me font tourner la tête.
Soudain, il entre sur scène, les acclamations augmentent d'un cran et ma tête est prête à exploser. Je jette quand même un œil à cet homme aduler, un gladiateur rien de plus. Un homme horrible, qui se bat pour la gloire et l'argent dans une cage.
Où est l'honneur, quand on se bat dans ces conditions. Est-ce si glorieux de se battre contre un lion ou une quelconque bête sauvage, de lui ouvrir le ventre avec une dague ou une épée. Je ne me sens vraiment pas à ma place dans cette mascarade. Le soleil ne m’épargne pas, cet homme enchaîne les combats.
Je me perd dans mes pensées, quand son regard vient surprendre le mien. Un choc, un éclair. Il combat sans cesse, encaisse plusieurs blessures. Il sue avec la lumière du soleil je le vois briller. Petit à petit le bruit cesse, je n'entend plus, je ne vois que lui, seulement lui, il m'hypnotise.
Et là, je me réveille en sueur dans la pénombre de ma chambre, c'est marrant j'ai encore l'impression de sentir la chaleur du soleil sur ma peau.
D'ailleurs, le bruit, la chaleur me font tourner la tête.
Soudain, il entre sur scène, les acclamations augmentent d'un cran et ma tête est prête à exploser. Je jette quand même un œil à cet homme aduler, un gladiateur rien de plus. Un homme horrible, qui se bat pour la gloire et l'argent dans une cage.
Où est l'honneur, quand on se bat dans ces conditions. Est-ce si glorieux de se battre contre un lion ou une quelconque bête sauvage, de lui ouvrir le ventre avec une dague ou une épée. Je ne me sens vraiment pas à ma place dans cette mascarade. Le soleil ne m’épargne pas, cet homme enchaîne les combats.
Je me perd dans mes pensées, quand son regard vient surprendre le mien. Un choc, un éclair. Il combat sans cesse, encaisse plusieurs blessures. Il sue avec la lumière du soleil je le vois briller. Petit à petit le bruit cesse, je n'entend plus, je ne vois que lui, seulement lui, il m'hypnotise.
Et là, je me réveille en sueur dans la pénombre de ma chambre, c'est marrant j'ai encore l'impression de sentir la chaleur du soleil sur ma peau.
Bon, il fallait bien commencer par qqch alors c'est ici que je poste mon premier message sur ce forum (ça commençait à me démanger sévèrement!^^).
Voilà un rêve que j'ai fait il y a presque 10 ans maintenant (O_O') mais qui m'a bien marqué et qui m'intrigue encore. Rien de bien fou, ce n'est pas non plus terrible en terme d'écriture mais comme beaucoup de Madz (d'après ce que j'ai cru lire) j'aime beaucoup écrire mais n'y arrive pas sans motivation extérieure.
Merci donc d'avoir créé ce post et bonne lecture/écriture à toutes!
Voilà un rêve que j'ai fait il y a presque 10 ans maintenant (O_O') mais qui m'a bien marqué et qui m'intrigue encore. Rien de bien fou, ce n'est pas non plus terrible en terme d'écriture mais comme beaucoup de Madz (d'après ce que j'ai cru lire) j'aime beaucoup écrire mais n'y arrive pas sans motivation extérieure.
Merci donc d'avoir créé ce post et bonne lecture/écriture à toutes!
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C'est un rêve que j'étais il y a longtemps, dans lequel je n'était pas moi même, mais disons un individu, indifférencié. Quand j'y repense, impossible de m'en souvenir de façon limpide, c'est pour ça que j'ai choisi de l'évoquer de manière déconstruite.
Face aux choix qu’il doit faire, il se sent perdu.
L’Homme n’est pas prêt pour prendre des décisions,
Il hésite, réfléchit trop,
Après tout il a encore le temps, il n’est jamais trop tard pour changer d’avis.
Belle erreur, tout le monde commet la même :
Quand la machine est en marche c’est fini.
Un seul mauvais choix et t’es dedans pour le restant de tes jours.
Perdu dans ses pensées, il marche au hasard dans l’étendue neutre qui s’étend face à lui.
Et alors qu’il se trouve devant plusieurs chemins,
Il choisit de ne pas faire de choix,
D’aller à l’encontre de tout ce qui était connu.
Et, soulagé, il se réveilla enfin,
Heureux de retrouver le confort monotone de sa routine.
Face aux choix qu’il doit faire, il se sent perdu.
L’Homme n’est pas prêt pour prendre des décisions,
Il hésite, réfléchit trop,
Après tout il a encore le temps, il n’est jamais trop tard pour changer d’avis.
Belle erreur, tout le monde commet la même :
Quand la machine est en marche c’est fini.
Un seul mauvais choix et t’es dedans pour le restant de tes jours.
Perdu dans ses pensées, il marche au hasard dans l’étendue neutre qui s’étend face à lui.
Et alors qu’il se trouve devant plusieurs chemins,
Il choisit de ne pas faire de choix,
D’aller à l’encontre de tout ce qui était connu.
Et, soulagé, il se réveilla enfin,
Heureux de retrouver le confort monotone de sa routine.
H
hybriss
Guest
Bonjour j'écris des choses gaies
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S
Shield
Guest
Je triche un peu, parce qu'en fait c'est un exercice auquel je m'étais déjà essayé il y a plusieurs années 
Du coup, j'ai écrit ce texte quand j'avais 18 ou 19 ans. En le relisant, je trouve un certain nombre de formulations assez (voire très) maladroites, mais j'ai quand même de l'affection pour lui et j'aime bien l'imagerie glauque
Du coup, je le poste quand même histoire de lancer le truc. Je verrai si je veux écrire un nouveau texte plus tard (quand je ne serai plus malade et stupide
.)
Le texte est inspiré de Searchers de Amon Tobin >
Je le mets en spoiler parce qu'il est long >
Du coup, j'ai écrit ce texte quand j'avais 18 ou 19 ans. En le relisant, je trouve un certain nombre de formulations assez (voire très) maladroites, mais j'ai quand même de l'affection pour lui et j'aime bien l'imagerie glauque
Du coup, je le poste quand même histoire de lancer le truc. Je verrai si je veux écrire un nouveau texte plus tard (quand je ne serai plus malade et stupide
.)Le texte est inspiré de Searchers de Amon Tobin >
Je le mets en spoiler parce qu'il est long >
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