Atelier d'écriture (thématique)

Z

zoecameleon

Guest
shinypony;4797344 a dit :
Bon bon bon, je ne sais pas si ce topic se meurt ou si personne n'était inspiré pour l'animal légendaire (personne n'a parlé de moi :sad:)

Mais le nouveau thème est :  Imaginez que vous vous retrouvez dans la peau d'un animal sauvage autour du thème : la chasse.

Nooooooon pas mort ! :tears:
J'étais pas inspirée, je suis pas très animaux fantastiques et compagnie. Mais cette fois par contre, j'espère trouver l'occasion d'écrire !
 
28 Novembre 2011
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Lille
Si les animaux fantastiques ne m'ont pas inspirée, celui-là bien plus !

Alors, j'ai volontairement choisi de ne pas le faire à la première personne, mais c'est subjectif quand même.

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Petites explications de la fin si vous ne voulez pas garder le mystère.

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Dernière édition :
28 Décembre 2012
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Mouvement. Effluve. Tremblement. Vibration.
Toutes ces informations me viennent en une milliseconde. Là-bas, à une dizaine de foulées, je sens la chaleur du sang qui vrille. Il ne m'a pas vu, pas encore. Cela fait déjà 4 jours que je n'ai rien mangé, mais moi ce n'est pas grave, ce sont mes petits pour qui c'est plus problématique. Le dernier est très faible, j'ai peur que son âme s'envole.

Concentration, observation. Foulée discrète dans les fourrées, aussi silencieuse que le vent. Aplati derrière les hautes herbes, je peux presque percevoir les battements de coeur de celui qui, peut-être, garantira les prochains jours.

Approche furtive, la proie ne bouge pas, mais ses oreilles s'agitent. Silence. Immobilité. Ne pas trahir ma présence.

Elle se calme, se remet à brouter. Foulée discrète, courant d'air. Elle n'est plus qu'à un saut de moi.

Je bondis. Effrayée mais perdue, la proie fait ce qu'elle peut, crie, hurle, se débat. Trop tard, un coup de canine et le sang jaillit. Pardonne-moi, tu as une famille toi aussi, tu manqueras. Dans la nature, c'est toi ou moi. Derniers soubresauts, calés entre mes dents.

Retour au bercail. Le dernier n'a pas survécu. Tant pis, ça laissera plus de chances aux autres.
 
19 Mai 2014
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www.instagram.com
@Shinypony je me lance dans le thème "dans la peau d'un animal sauvage" et d'ailleurs très bon topic, merci pour ta belle idée!
J’entends au loin des aboiements et des bruits de sabots qui martèlent le sol et font échos dans toute la forêt. Je sais à quoi correspondent ces bruits mais je ne bouge pas, en espérant qu’ils ne viennent pas pour moi et que ces stupides chiens poursuivent un pauvre lièvre. C’est cruel d’espérer que ce soit lui plutôt que moi mais je suis bien trop jeune pour me faire tirer dessus comme ça, juste pour le plaisir, pour être un trophée. Alors tant pis, autant que ce soit le lièvre plutôt que moi. Un premier coup de feu retentit, ma tête se redresse instantanément. Les aboiements se font plus excités, les chiens ont l’air de s’amuser. Le deuxième coup de feu me fait sursauter, je ne m’y attendais pas. Les bruits de sabots ont cessés, j’en conclus qu’ils ont eu leur proie. Malheureusement le calme ne dure pas longtemps et voilà que les cheveux repartent au galop et que les chiens se remettent à aboyer comme des possédés. D’ailleurs c’est étrange mais je les distingue de plus en plus. Ils s’approchent ! NI une ni deux je pars en courant. On dit de moi que je suis un animal gracieux, à la course légère, presque flottante. Je veux bien les croire et j’espère que je fais le moins de bruit possible. Une branche se met en travers de mon chemin, je n’arrive pas à l’esquiver. Je fais trois roulades sur moi et me blesse à la pâte arrière : elle saigne. L’odeur du sang va attirer les chiens comme elle attire des sangsues. J’ai envie d’appeler à l’aide mais qui va venir ? Tous les animaux sont effrayés pendant la saison de la chasse, quelle inconsciente j’ai été en ne m’éloignant pas… En plus de saigner je boite et aux aboiements des chiens associés et au martèlement des sabots des cheveux viennent s’ajouter les rires de certains chasseurs et les « elle est là ! » « on va l’avoir ! » des autres. Quelle mascarade ! Je ne suis pas une prédatrice, c’est peut-être pour ça que je n’ai jamais compris quel plaisir il y avait à infliger la mort. J’ai de plus en plus mal à ma pâte arrière, il est trop tard, ma course ralentit et mon souffle s’accélère, je suis fichue. Des chiens arrivent de tous les côtés et m’encerclent. Je vois de la lueur dans leurs yeux tandis que leurs crocs se noient dans leur bave tant ils sont excités d’avoir attrapé une aussi grosse proie ! Les chasseurs arrivent, tous habillés de rouge, comme le sang, c’est le symbole de leur loisir. Les cheveux sont essoufflés, fatigués mais aussi honteux de faire partie de cette chasse. Ils me regardent avec toute la pitié du monde et semblent me demander pardon. Je ferme les yeux, je ne leur en veux pas. Un coup de feu retentit, le chasseur m’a loupé, je souffre. Un autre coup retentit, ma vision se brouille, l’odeur du sang me terrifie mais je n’ai pas le temps d’y penser, on félicite le chasseur qui m’a abattue et je meurs.
 
27 Juin 2014
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eddicted;4601321 a dit :
Tu la connais cette rue. Tu te souviens ? Je sais, je te connais trop bien, t'as essayé d'oublier, faire croire que t'avais plus penser. J'suis pas dupe. Tu me prends pour un con ?
Rappelle toi de l'étroitesse de cette ruelle où du fond de ses entrailles, elle engloutissait ou régurgitait des ombres tantôt silencieusement amères, déchirées entre leurs rêves, s'octroyant une jolie trêve en faisant vaciller quelques verres et puis tantôt bruyantes, bavardes aussi, le brouhaha indécis et bordélique fustigeant l'air.
Et tu t'souviens ? Lorsque l'on avait voulu se la jouer à la Alex Turner, les "Why'd you only call me when you're high" retentissaient dans la rue. Tes genoux en portent encore les cicatrices et le bitume teinté de ton sang se moque toujours de toi.
Tu t'rappelles des couples à la sortie des boites ? Qui prenaient les murs dégueulasses de la quatorzième rue à témoin de leurs ébats ? Exposant leur fatras romantique à la vue de chacun. L'impasse pavée en rougit encore.
L’égout nauséeux de la ruelle digère toujours ton affront, le cœur sur les lèvres, tu lui rendais tes tripes et tes boyaux.
Puis enfin, il y a cette rue qui nous a vu grandir, nous a crié d'éteindre nos premières cigarettes, nous a contemplé gratter les cordes de la vieille guitare de ton père. Il y a celle qui nous a appris à survivre, celle qui nous obligeait à marcher le menton vers le sol et l'autre, voyeuse et indiscrète, qui aimait nous écouter durant des heures. Je m'en souviens comme si c'était hier sauf que toi, ta mémoire ressemble à un cul de sac. Limitée et inutile.
Salut Eddicted, ton texte est vraiment beau! Tu devrais envoyer tes textes sur ce site: http://www.parlerdamour.fr/ il y a une partie "récits" où les internautes peuvent poster leurs textes et je trouve ça plutôt sympa. Je pense à ça car ton texte m'a fait plus ou moins penser à un écrit que j'ai lu sur ce site il n'y a pas très longtemps et qui m'a donné des frissons: "Alors que mon âme toute entière s’était perdue sur les crêtes  abruptes de la chimère. Alors que je m’acharnais vainement à éventrer le ciel, devenu trop lourd,  qui scrutait avec une précision médicale chacun de mes pas. Il était toujours là, ce ciel, à me regarder, impassible et omniprésent, lui qui avait vu  le mal tailler ma chaire pour s’immiscer dans les plaies. Alors que l’alcool. Alors que la destruction. Tu es apparue. Fracassant la pesante structure métallique du monde. Ton visage renfermait à lui seul la beauté énigmatique et sombre de l’absolu. En ta présence, chaque atome semblait éclore et laisser s’échapper les vapeurs poétiques et  enivrantes prisonnières d’un monde blanchâtre, linéaire, creux. Ce sont tes sourcils et tes yeux, leur agencement singulier qui perfore le voile de la réalité pour exploser magnifiquement dans l’imaginaire.  Des tempêtes fabuleuses le long de ton visage ! Des atomes qui s’envolent, se heurtent, créent, recréent !  Des lignes sublimes partout, fais les danser, encore, encore ! Continue par ta simple présence à arracher la poésie à la pierre, la couleur au néant. Ta peau sent la vie. Ta voix  écrase l’insupportable incertitude. Tes yeux, tes yeux créent. J’entends l’absolu me questionner à ton propos : est-il possible que la nature ait donné naissance à ma mort, me susurre-t-il. Alors, que la peinture m’aide à lui répondre."
 
7 Octobre 2013
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paflagirafe.tumblr.com
@Shinypony dans la peau d'un animal sauvage




L'odeur des Hommes. Elle est là, partout autour de moi. Je ne vois rien, mais je le sens. Elle m'est familière cette odeur, je me souviens d'avant. Avant, je vivais chez les Hommes. Dans une maison, ils me disaient Allez viens, on rentre à la maison. C'était chaud, c'était doux. Il y avait à manger et à boire, toujours au même endroit. Ici, l'eau remue, elle change de place. Parfois elle disparaît. Il n'y a pas de nourriture. Rien de ce que j'avais, avant.
L'odeur des Hommes. J'ai beaucoup oublié d'eux, il ne me reste que quelques brumes de souvenirs. Une femelle, elle me prenait toujours contre son corps, je sentais son cœur battre contre moi, une berceuse pour chiot. Un mâle aussi, il criait parfois très fort. J'avais beau me rouler sur le dos, lui présenter mon ventre et lâcher quelques gouttes d'urine - parce-que c'était le Chef de meute, je lui devais du respect - il criait encore plus fort. Il est sale ce chien ! Dégueulasse ! T'apprendras jamais à être propre ! 
L'odeur est plus puissante. Je ne l'avais pas sentie depuis longtemps. Elle m'effraie un peu, ou sont-ils, ces Hommes ? Les images tourbillonnent. Il y avait un chiot d'Homme dans la maison, c'était le petit. Il me serrait fort. Parfois il me tirait la queue, me mordait les oreilles. J'avais un peu peur, alors je grognais. C'était pour le prévenir, lui dire Arrête, j'ai peur, je veux que tu arrêtes. Mais il n'arrêtait pas. Le mâle criait plus fort, me secouait. Un jour, il m'a tiré si fort la queue que tout mon corps s'est mis à hurler de douleur. Je l'ai mordu, il fallait que je me défende, qu'il arrête.
Les Hommes sont comme devenus fous. Beaucoup de cris. Toute la tension de la maison frappait mon crâne, je tremblais. Même tout aplati contre le sol, ils continuaient à crier vers moi. Le mâle m'a attrapé, toute la douceur avait disparu, ne restait qu'une haine sourde, je la sentais battre dans mes flancs.

L'odeur des Hommes. J'ai entendu des branches craquer. Quelqu'un parler. On dirait des petits Hommes. Je remue lentement la queue, et si je retournais dans une maison ?
La peur et l'espoir se mélangent. Les Hommes d'avant m'ont fait mal. M'ont jeté dans le froid et la nuit. Hors de la maison, j'étais seul, sans manger ni boire, sans coussin ni caresses. J'ai hurlé, aboyé autant que possible, pour qu'ils puissent me retrouver, qu'on vienne me chercher. Mais je suis resté là, seul.

Quelque chose vient de frapper ma croupe, quelque chose de dur, qui m'a fait mal. Qu'est-ce qui se passe ? Il y a des cris, aigus, des cris de petits d'Homme, tout autour. Sale clébard dégueulasse ! Allez, à ton tour, lance-lui la pierre ! Aïe ! Deuxième impact, plus douloureux. Je les vois maintenant, ils sont beaucoup, ils m'entourent en montrant leurs dents. Peur, froid. Je m'aplati au sol, me fait tout petit. Je ne suis pas une menace, regardez je ne suis pas une menace, vous êtes plus forts. Un petit me donne un coup de pied. Je couine, je rampe, lape l'air avec ma langue, arrêtez. Un autre coup, dans les flancs, je laisse échapper un cri.
Il chiale comme une salope ce chien ! On va te faire chialer, sac à puces ! 

Il faut partir. Je cours. Mal au flanc, mal là ou les pierres m'ont touché. Je n'ai pas beaucoup mangé ces derniers temps, mais je sais courir. L'odeur des Hommes qui me poursuivent. Les cris des Hommes qui partent en chasse. Il faut courir plus vite, ne plus penser qu'à courir. Leur souffle et leur haine, derrière moi. Les cailloux qui volent, je zigzague entre les arbres.
Sale clébard, on va t'avoir ! Sale clébard, sale clébard, sale clébard !

Avant, je vivais chez les Hommes.
 
18 Juillet 2014
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Dans la peau d'un animal thème : Chasse

Je sais qu'il y a de nouveaux thèmes depuis, mais c'est celui qui me parlait le plus. J'ai de la difficulté à écrire, surtout des long texte, mais je me lance, c'est bon pour la "santé" ^^

L'air frais entre dans mes poumons et me fait souffrir. Trop sec, trop froid. J'ouvre les yeux avec difficulté, le froid picote mes yeux. Je regarde tout autour de moi : une couche de blanc à recouvert le sol jusque dans mon abri. Un soupir chaud s'échappe de mes naseau, s'enfuit en un blanc nuage, puis lentement, disparait sous mes yeux. Puis un grand frisson me parcourt. Je regrette déjà de m'être éveillé. L'hiver, ce froid déplaisant et lourd qui recouvre tout paysage et tout lieu, engourdit mes sens et me rend plus fébrile. Je referme les yeux, encore quelques secondes, je peux rêver à quelque chose de mieux, mais le froid est trop cassant pour que je ne m'oublie à mes fabulations.
Je suis couché sous les racines d'un grand arbre en partie affaissé, là où le vent traître ne vient pas me chercher et où la chaleur vient se réfugier, avec moi. J'ouvre à nouveau les yeux, déçue de ne pas les rouvrir sur un nouveau paysage, une autre saison, puis je me lève doucement, laissant fuir cette chaleur que mon corps avait accumuler pendant la nuit. Je prend le temps de m'étirer de tout mon long, sentant la chaleur glisser sur moi et disparaitre. Je m'étire en avant et en arrière, afin d'éveiller mes membres ankylolosés et les préparer à se mettre à l'action. Je me met à trotter un peu entre les arbres pour retrouver la chaleur perdue, disparue. Je tourne en rond pendant quelques minutes, observant le peu que cette saison a à m'offrir.
Le ciel nuageux, qui recouvre la forêt, ne laisse filtrée qu'une lumière blafarde et paresseuse, tandis que la neige, froide et mordante, prend entre mes doigts et à mes poils de façon désagréable, mouillant mon pelage brun. Je ralenti le pas, avance entre les arbre, puis fini par m'arrêter non-loin d'un chêne. Son tronc foncé détonne drôlement sur la neige blanche et ses branches s'étirant et montant très haut dans le ciel gris, sont dénudées de leurs parures vertes des saisons chaudes. Je me résigne à l'idée d'un tel repas, d'une telle pensée. Puis je me met à frotter mes bois vigoureusement contre l'écorce rugueux. Je fini par en déchiré un lanière humide que j'arrache avec mes dents, et mâche lentement ma collation coriace. Le corps à nouveau chaud, les idées déjà plus claire, la panse bientôt remplis. Cette idées m'adoucis, me réconforte. Une fois ma bouchée avalée, je continue à gratter l'écorce afin d'en sortir un peu plus de nourriture et ainsi me contenter. Ensuite, j'irai sans doute à la rivière m'abreuver un peu...
Un bruit. Je me fige. Mon regard ballait furtivement sur ma droite. J'ai entendu un bruit. J'en suis certain. Je n'ai pas rêver. Résignation. Pas de chance. Je pars sur ma gauche et saute et saute entre les racines. Une branche. Je tourne. Un troue. Je saute. Toujours galopant. Un arbre, je l'esquive vers la droite. Le froid transpercent mes poumons comme un pique de glace traversant ma poitrine. À bout de souffle, je cours et je cours j'avance et j'avance puis m'arrête. Me retourne. À l'affût de tout bruit, de tout geste. La tête bien haute, le regard guettant le moindre mouvement, les oreilles bien droites, mobiles. Aucun bruit. Aucun geste. Rien. Je renifle l'air, trop froid et trop sec pour y percer une odeur. Toujours immobile, en l'attente d'un son nouveau, d'un odeur trompeur, d'une confirmation. Rien, mais j'attend. Rien, mais ma prudence me retient. Ni le chant de l'alouette, ni le pic ne résonner dans la forêt. Le vent. Le seul bruit audible. Le vent, puis...
Crac! Je repart au galop. Je me jette sur la gauche. Et la droite. Entre les arbres. Je saute. Toujours. Je court. Encore. Une branche et je tourne. Un troue. et je saute. Un terrier. Je saute à nouveau. Et encore et encore. Je perçoit l'odeur familière.  Ils se rapprochemt. Je cours. Toujours et toujours. plus loin. Je m'éloigne. Je m'enfonce. Je me perd. Je m'égard. Pas le choix. Je saute. Je cours. Plus loin. Plu loin. Un ruisseau. Je saute et...
Pan! Une douleur me traverse tout entier. Elle entre en moi me dévore, me possède. À chaque pas, la douleur dans mon flan s'intensifie, comme un écho dans mon être, toujours en moi, plus profondément, la souffrance en mon être. La douleur m'exorte à ralentir. Je ne peux pas. Je souffre, et malgré moi, je ralenti, sans vouloir, sans prévenir. Il me faut courir. Il le faut, mais mon corp ne répond plus, mon être ne m'appartient plus, je ne peut plus. Pan! Une nouvelle douleur me prend, me saisie, me vole toute mes forces. Elle m'affaisse, me fait tomber, plus profond, plus loin, en moi, puis tout s'allège, disparait. Le froid, l'odeur, le mal, la douleur.Terminé...
 
shinypony;4819974 a dit :
Je ne comprends pas/Je ne supporte pas/ ça me perturbe/ J'adore… version marabout. Listez tout ce qui pourrait figurer sur une liste comme "je ne comprends pas" (ou un autre de ces sujets de topic), avec des mots polysyllabiques, la dernière syllabe du mot M étant la même que la première du mot M+1, comme dans la comptine marabout/bout de ficelle/selle de cheval, etc.

Jusqu'au 20 juillet inclus !

c'est plus technique que thématique ça non ?
 
12 Juin 2014
4 297
27 471
5 654
J'adore :

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Bon j'ai un peu triché, je n'ai pas utilisé que des mots polysyllabiques!
@AngelTen Richard II Je confirme, c'était un exercice fort technique!
 
28 Décembre 2012
9 284
120 241
4 854
8h. J'ouvre les yeux, l'angoisse serre mon estomac.
A côté de moi, il dort toujours. Je repense à cette nuit, notre dernière nuit, où il y avait eu sans doute un peu plus de tendresse qu'il n'en aurait fallu. Je caresse sa peau laiteuse, mes doigts trébuchent sur ses fins bracelets qui, il y a longtemps déjà, m'avait fait craquer.

Je pense à nos avenirs respectifs, pleins de promesses d'aventures, de découvertes, de rencontres.

Il se réveille, me sourit, m'enlace. Il parait si serein, tandis qu'en moi une tempête s'éveille.

Pas le temps de traîner au lit, une longue journée m'attend, je prépare mes affaires, plie mes vêtements, les range dans mon sac. Le gros du travail a été fait hier soir, ce matin c'est "le reste", les détails. On boit un café, fume une clope, on se regarde les yeux dans les yeux, on sourit, on est heureux tous les deux d'avoir tenté cette histoire quand bien même, on le savait, elle se terminerait comme ça, aussi brusquement.

Mais je sais que ma douleur n'est en rien comparable à la sienne, finalement absente. Fleur bleue, coeur d'artichaud, ce que vous voulez, c'est trop difficile de maîtriser ses sentiments, surtout quand ils vous prennent pas surprise. Je le regarde, je sens une pointe d'amertume en repensant à ses premières paroles pas si innocentes qui nous ont aujourd'hui menés là. Il me sourit, toujours serein, on dirait presque qu'il a hâte. Mon coeur se brise un peu plus, mais je ne montre rien, je ne veux pas rendre les choses difficiles.

On prend les sacs, on les charge dans ma voiture déjà pleine à craquer. Quelques mots de circonstances, "on se tient au courant", "on se donne des nouvelles", "on se revoit dans 6 mois", "amuse-toi bien", "profite"... Un dernier calin en pleine rue, discret, comme le reste de cette relation. Nos lèvres se frôlent en jetant un regard à droite-à gauche, personne dans la rue, c'est bon.

Un dernier sourire, je monte dans la voiture, j'enclenche la première. Un signe de main, je démarre, je tourne à l'angle, il disparaît de mon rétroviseur, et je fonds en larmes. Larmes qui m'accompagneront sur près de 500 km avant de finalement s'assécher, probablement arrivées au terme du stock. On ne peut pas pleurer indéfiniment, c'est peut-être mieux comme ça.
 

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