Bon, j'arrive un peu 5 jours après
mais je m'étais carrément coupé de tout pendant ce (putain) de bac qui m'a fait pleurer non-stop comme une hystérique. bref
je vous dis mon hors -sujet monumental en philo ? (alors que c'était l'épreuve qui me tenait le + à coeur..)
sur la connaissance SCIENTIFIQUE du vivant, enfait, sous le stress, bah j'ai viré le vivant, et j'suis partie dans mon trip sur la connaissance scientifique est-elle possible, ce qui donne en gros
Intro - position scientiste- les sciences seules détentrices de LA vérité - et hop, je questionne tt ça, n'est-ce pas l'expression d'un point de vue idéologique ? peut-on affirmer une connaissance scientifique absolue du vivant ?
I) on pense communément la connaissance scientifique comme détentrice d'une vérité, on lui accorde une telle valeur sous prétexte qu'elle se base sur l'EXPERIENCE ==>HUMe, Locke, l'empirisme
mais PB = comment tirer des lois universelles d'expériences singulières ?
Hume- explication psychologique - c'est la répétition de l'esprit qui tend à lui fr croire qu'il existe une relation nécessaire entre deux phénomènes.
dès lors, si cette loi universelle est posé par l'esprit sans certitude, s'agit-il donc d'une simple croyance ?
MAIS - KANT - l'expérience ne doit pas être niée, car elle est principe chronologique, ce sur quoi l'esprit va s'exercer à connaître(mais n'est pas principe logique) donc c'est l'ESPRIT qui a à ordonner, mettre en forme l'expérience. Donc le scientifique n'est pas celui qui observe et poserait dès lors des lois, il y a avant tout un travail de l'esprit - la formulation d'une hypohèse - l'esprit qui tend à aller au devant ce qu'il ne comprend pas - en formulant des explications potentielles qu'il va chercher à vérifier dans l'expérience..
- d'où l'idée de démarche expérimentale - s'il y a une connaissance possible, celle-ci relève donc bien d'une démarche méthodique et rigoureuse - CLAUDE bernard - méthode expérimentale scientifique - à partir de fait problèmes observés - dits "faits polémiques" par Bachelard
- Mais - suffit-il que l'hypothèse soit confirmé par l'exp pour qu'on puisse prétendre à une certitude de vérité ?
- exemple du cas de semelweiss sur la fièvre puérpérale (il formule une hypothèse, l'expérience lui donne raison - mais en réalité, son hypothèse est partiellement fausse) tout ça pour montrer les limites d'une connaissance possible..
- par ailleurs, insistance sur le fait que l'expérience peut seulement corroborer une hypothèse, autrement dire elle peut seulement ne pas le contredire pour le moment , donc ..pas de certitude,de savoir absolu (critère de falsifiabilité de POPPer)
- mais s'il n'y a pas moyen de savoir absolument, vaudrait-il mieux se résoudre à ne rien affirmer de rien (comme le prône le scepticisme - ==>selon ce courant philosophique, c'est notre soif de connaître et notre volonté de porter des jugements sur tout qui noient notre âme dans la confusion et l'inquiétude) -néanmoins, l'homme peut-il demeurer dans l'indifférence face au monde qui l'entoure ? cette volonté d'une connaissance scientifique du vivant n'est-il pas l'expression d'une tentative pour lui de rationnaliser ce qui l'entoure pour tenter de mieux l'expliquer ?
II) (toute miniscule partie, j'ai pas de plan réel, j'suis partie en vrac jcrois bienà
après avoir questionné la possibilité, questionnons la LEGITIMITE d'une telle prétention à la connaissance
une connaissance scientifique du vivant est-elle légitime ?
peut-on tout rationnaliser, réduire à des schémas scientifiques ?
si le vivant, par définition, est ce qui s'oppose aux essences ; autrement dit, si le vivant est bien ce qui change sans cesse, et qui est en perpétuelle évolution, peut-on prétendre à une connaissance scientifique du vivant, (dès lors que l'on admet qu'une connaissance a une certaine exigence de stabilité ?)
III) Il s'agirait en fait d'appréhender autrement la connaissance, une connaissance par seuls concepts a priori telle que Platon l'affirme, serait insuffisante. il s'agit donc bien de penser une connaissance scientifique du vivant comme possible, mais surtout ne pas la prétendre absolue, étant donné qu'elle repose sur des lois hypothétiques, provisoires, conjecturales, jamais à l'abri d'une réfutation ultérieure
donc une connaissance possible, mais toujours dépendante de l'évolution des techniques de vérification expérimentale
(par ailleurs - KANT - on ne peut connaître que les phénomènes, non les noumènes, on ne peut connaître que les choses telles qu'elles nous apparaissent)
mais dans une certaine mesure, une "nécessité" d'une connaissance scientifique du vivant, comme "moteur du progrès" (en particulier par rapport à la médecine)
enfin, une connaissance qui doit sans cesse se remettre en cause, ne pouvant se prétendre détentrice d'un savoir absolu, une connaissance qui doit être "évolutive".
==>(et hop pour finir)mais si cette cette connaissance vise surtout à expliquer, elle ne semble pas vraiment s'attacher à comprendre.. (
donc, bref, coeff7, le Gros Hors-sujet, ça fait très mal, tellement déçue, j'espère juste limiter la casse, avec 11 pages, j'espère que le correcteur aura pitié et me donnera au moins 5, se dira que je suis pas si complètement crétine, même si j'ai pas sur lire un sujet en entier :/)
Désolé pour le roman les filles..