Bon, pour notre morceau de territoire (Afrique du Nord), c'était les sujets de physique qui étaient très difficiles d'après ce qu'on m'a dit. La différence cette fois-ci, c'est qu'ils avaient oublié une feuille de documents dans le sujet, et que c'était assez difficile de répondre aux questions sans les documents. Je pense que sur une cinquantaine ou plus de terminales S, il y en a quelques uns (pour ceux qui ne font pas spé physique-chimie) qui ont réussi l'exercice (sur 6 points il me semble, je ne suis pas sûre). J'ai vu les terminales S revenir, paniqués devant le sujet de physique, mais j'ai cru comprendre que les correcteurs vont être beaucoup plus cléments parce que c'était vraiment difficile de faire l'exercice sans les documents (mais pas infaisable, la preuve, certains l'ont réussi après y avoir réfléchi et s'être rappelé des cours de maths d'avant la terminale S). Ils vont être aussi plus cléments envers ceux qui ont essayé (donc suivre leur raisonnement), et ceux qui ont réussi, et ça je trouve ça pas mal puisque tout le monde aura le droit à cette clémence. Enfin, je peux comprendre que ce soit frustrant pour ceux qui ont travaillé cette matière toute l'année et de se retrouver devant ça, forcément, c'est pas bon pour le moral, mais quand c'est pris en considération, on se dit qu'ils leur laissent une chance de ne pas totalement se foirer.
Et je pense que c'est la même chose pour cette épreuve de maths ; l’Éducation Nationale ne va rien changer, c'est trop compliqué, mais les correcteurs vont forcément prendre en compte la difficulté de l'épreuve, et être plus cléments envers ceux qui ont essayé et ont tenté un raisonnement, puis aussi encore plus envers ceux qui ont réussi (non c'est pas de l'injustice, on voudra toujours tester les niveaux et les limites de l'élèves, souvenez vous par exemple de l'entretien à l'oral de français en première, on nous pose des questions qui paraissent parfois "hors-programme" pour voir jusqu'où nous sommes capables de pousser notre réflexion). N'oubliez pas que le correcteur est là pour corriger, pas pour nous enfoncer, ça reste un professeur à la base et pas un connard qui veut notre peau et notre défaite. Nous avons tous le droit à une chance.
Et je pense que c'est la même chose pour cette épreuve de maths ; l’Éducation Nationale ne va rien changer, c'est trop compliqué, mais les correcteurs vont forcément prendre en compte la difficulté de l'épreuve, et être plus cléments envers ceux qui ont essayé et ont tenté un raisonnement, puis aussi encore plus envers ceux qui ont réussi (non c'est pas de l'injustice, on voudra toujours tester les niveaux et les limites de l'élèves, souvenez vous par exemple de l'entretien à l'oral de français en première, on nous pose des questions qui paraissent parfois "hors-programme" pour voir jusqu'où nous sommes capables de pousser notre réflexion). N'oubliez pas que le correcteur est là pour corriger, pas pour nous enfoncer, ça reste un professeur à la base et pas un connard qui veut notre peau et notre défaite. Nous avons tous le droit à une chance.
À force de (faire) stresser pour l'examen, on en oublie que l'important c'est le fond du cours et comment on le mobilise pour répondre au sujet.






(Et puis ça fait plaisir de s'entendre dire "oh l'année dernière c'était donné", genre je mérite ni mon bac ni ma mention, tout comme les autres bacheliers 2013...)
Et puis n'oublions pas que le bac n'est pas le premier examen... il y a le brevet avant ! (Qui a au moins le mérite de montrer ce que c'est qu'un examen, quoi qu'on en dise.) Ça, plus le bac de français, quand même.
En 2003, il y avait eu le même genre "d'affaire", en maths également. Au final, il me semble que les copies ont été notées de manière plus souples. Enfin, pour ma part, j'avais obtenu la même note que ma moyenne de l'année mais je reconnais que je n'avais pas paniqué et tenté de répondre aux questions au fur et à mesure même si l'énoncé ne ressemblait en rien de ce que nous avions traité habituellement (c'était plus des maths "appliqués" que des maths purs mais les calculs et raisonnements restaient les mêmes une fois l'énoncé compris).
