@GangstaMerguez. C'est tout à fait ça. Et honnêtement, je trouve aussi qu'objectivement on va loin dans notre entreprise et je suis convaincue que c'est lié au fait que les salariés sont à 95% issus de la même culture : mec blanc trentenaire, geek, diplômé, hétéro et athée. On en parlait la semaine dernière avec mon amoureux (qui travaille dans la même boîte) car il n'arrive pas à recruter des développeuses ou des gens un peu différent de cette définition mais je crois que c'est vraiment un secteur qui ne favorise pas la différence. Donc quand on se retrouve avec une équipe comme celle là, à qui ça plaît de boire, de sortir, de parler de cul la frontière entre ce qui fait dans le monde du travail et ce qui ne se fait pas se brouille. C'est pour ça que je comprendrai tout à fait qu'un jour un nouvel arrivant le vive mal car c'est une ambiance très particulière et surtout particulière à un groupe donné. Si tu t'éloignes de ce groupe, l'ambiance risque de ne plus te plaire voire de te blesser.
@Pookiesly et bien je ne suis pas d'accord pour dire que c'est la faute des victimes car elles n'en ont pas parlé avant à Fab. Il faut se rappeler que le monde du travail n'est pas neutre, même quand il y a une bonne ambiance.Quand on a l'impression d'être la seule personne à qui ça déplaît je pense qu'il est vraiment très difficile de parler car on a la pression. Si moi je me suis permise d'en parler à mon patron quand un truc me déplaisait c'est parce que c'est mon ami, qu'il m'avait dit à mon embauche de ne pas hésiter à lui parler en cas de soucis, parce que j'ai une grande gueule mais aussi parce que mon secteur recrute et si je dois quitter le navire demain, je retrouverai rapidement quelque chose. Si une de ces conditions n'avaient pas été vrais j'aurais probablement rien dis, et ça aurait fait boule de neige. Est-ce que ça aurait été de ma faute ? Je ne pense pas. C'est très difficile de se différencier du groupe en disant "Non, moi ça ne me plaît pas". Et en plus, même si on arrive à le dire, rien ne garantit que l'autre va comprendre ou va le prendre en compte. Mais je suis d'accord, vu qu'ici on ne connaît pas réellement ce qui s'est passé, difficile de juger l'une ou l'autre des parties.
@Pookiesly et bien je ne suis pas d'accord pour dire que c'est la faute des victimes car elles n'en ont pas parlé avant à Fab. Il faut se rappeler que le monde du travail n'est pas neutre, même quand il y a une bonne ambiance.Quand on a l'impression d'être la seule personne à qui ça déplaît je pense qu'il est vraiment très difficile de parler car on a la pression. Si moi je me suis permise d'en parler à mon patron quand un truc me déplaisait c'est parce que c'est mon ami, qu'il m'avait dit à mon embauche de ne pas hésiter à lui parler en cas de soucis, parce que j'ai une grande gueule mais aussi parce que mon secteur recrute et si je dois quitter le navire demain, je retrouverai rapidement quelque chose. Si une de ces conditions n'avaient pas été vrais j'aurais probablement rien dis, et ça aurait fait boule de neige. Est-ce que ça aurait été de ma faute ? Je ne pense pas. C'est très difficile de se différencier du groupe en disant "Non, moi ça ne me plaît pas". Et en plus, même si on arrive à le dire, rien ne garantit que l'autre va comprendre ou va le prendre en compte. Mais je suis d'accord, vu qu'ici on ne connaît pas réellement ce qui s'est passé, difficile de juger l'une ou l'autre des parties.