Ah ! Enfin eu le temps de revisionner l'épisode !
Concernant l'opposition vestimentaire entre Sylvia et Valentine, ça ne m'a pas tant choqué que ça. Il n'y a pas seulement l'aspect nympho/jeune-fille-en-fleur, mais il y a la Londonienne, contre la fille qui vit à la campagne, la "socialite" contre la suffragette. Valentine est certainement plus... pragmatique dans sa manière de s'habiller que Sylvia. Il y a aussi le fait qu'on ait vu Sylvia dans une vraie soirée mondaine (C'est là, pour moi, que sa tenue est la plus provocante.), je ne sais pas à quoi ressemblerait la robe de Valentine...
Je n'ai pas –encore ?– vraiment ressenti ce fameux amour entre Sylvia et Christopher, à part le "You look like thunder." et la position de Sylvia quand ils sont réveillé par le gosse (la tête dans son coup, la main sur la poitrine). Moi, si je déteste mon mari, je m'éloigne au maximum, voire, je fais chambre à part...
Je n'ai pas tant trouvé qu'elle cabotinait. Elle est certes très pénible à regarder –et à écouter !–, mais j'avais plus le sentiment que c'était le personnage lui-même qui en fait des tonnes. À toujours se mettre en spectacle (À apparaître dans les journaux). C'est d'ailleurs, ça qui la dérange le plus, je crois ("I'd like to shake him up." La lettre est une provocation de plus.), c'est que son mari est loin de participer à ses jeux (au contraire de ses amants (entre celui qui lui arrache sa robe et celui qui sort son arme)) et préfère corriger l'Encyclopaedia Britannica (Je ne dirai rien, il m'est déjà arrivé de faire pareil, sauf que je n'en ai pas fait un hobby.).
La scène du train est vraiment très étrange... J'ai vraiment de la peine à comprendre comment un type pareil passe d'une petite conversation avec sa voisine à se la taper, sans transition.
Une analyse détaillée du "I know" pourrait peut-être nous apporter quelques réponses...
De la même manière, j'ai de la peine à concevoir que des rumeurs soient déjà apparues à propos d'une éventuelle relation entre Christopher et Valentine, juste après la partie de golf. C'est parce qu'il l'a aidée ? Ça me semble un peu insuffisant...
La scène dans le brouillard a ému la portion de jeune-fille-en-fleur qui reste en moi, mais... Euh... Sans plus... Toute la scène sur la carriole reste cependant intéressante et nous permet de nous rendre compte à quel point ils sont faits pour s'entendre.
J'ai en revanche trouvée belle et émouvante la scène où il apprend que sa femme est partie.
Et son embarras est juste priceless durant la scène du révérant !
Et, avec toute l'objectivité dont je suis capable, j'ai trouvé notre ami Benedict globalement très bon.