Vous utilisez un navigateur obsolète. Il se peut que ce site ou d'autres sites Web ne s'affichent pas correctement. Vous devriez le mettre à jour ou utiliser un navigateur alternatif.
J'ai lu La petite communiste qui ne souriait jamais de Lola Lafon, c'est une bio romancée de la vie de Nadia Comaneci, la gymnaste roumaine. Je connaissais rien de son histoire donc j'ai appris des tas de choses, c'était très prenant, bien écrit, entrainant, fascinant, bref au top. J'ai envie de lire plein de livres sur ce qui s'est passé pendant les années Ceausescu maintenant.
J'ai commencé Monsieur Ouine de Bernanos, j'ai mis environ 70 pages a situer qui était qui dans le bouquin avant d'y comprendre quelque chose. Comme à chaque fois que je lis Bernanos je suis un peu perdue, il déconstruit tellement sa narration et l'archétype habituel des personnages que ça demande forcément un effort de le suivre, mais une fois qu'on y est c'est drôlement bien.
Je sors juste un peu de mon sous marin afin de répondre à @Traum : ce que tu décris me fait beaucoup penser à la série des Rougemuraille, il me semble que ça correspond bien, avec l'époque médiévale et les animaux guerriers.. Après peut être que je me trompe
Voilà je retourne sous mariner ! (Et au passage, j'en profite pour dire que j'aime beaucoup lire toutes vos critiques sur ce topic, vous donnez vraiment envie de lire les livres dont vous parlez )
Avis a toutes, si vous avez lu un livre cool sur la seconde guerre mondiale, je prend! (j;ai une passion pour les romans traitants de cette periode je sais pas du tout pourquoi)
Au cas où tu ne l'aurai pas encore lu: le fameux La voleuse de livre de Markus Zusak. Le rapport de Brodeck de Philippe Claudel. Si c'est un homme de Primo Levi.
Et au cas ou ça t'intéresserai aussi, La chambre des officiers de Marc Dugain (sur les gueules cassées de la 1ère guerre mondiale).
Et eux je ne les ai pas encore lus mais ils sont sur ma liste d'envie (comme tu peux le voir, j'aime aussi beaucoup ce sujet...):
Trilogie Le Siècle de Ken Follett (seul le 2ème tome parle de la WWII). Kinderzimmer de Valentine Goby. Max de Sarah Cohen-Scali. Effroyables jardins de Michel Quint. Le garçon au pyjama rayé de John Boyne.
@Grumpy Bunny Les filles t'ont déjà bien orientée! Je dirais "La part de l'autre" de Eric-Emmanuel Schmitt (c'est pas tant sur la guerre mondiale que sur la vie d'Hitler, je sais pas si ça rentre dans ta ligne de mire)
Edition omnibus présentant 3 romans : La harpe irlandaise, les clefs, Agnès de rien
Renseignements pris sur l’auteure (femme moderne et active, protégée de Colette, traductrice de Virginia Wolf), j’ai décidé de la lire juste après un roman qui depuis a atterri dans ma liste de livres préférés. J’en attendais beaucoup. J’en attendais trop.
D’emblée, j’imaginais une écriture à la Daphné du Maurier, avec une ambiance pesante qu’on décèle dans les petits détails du quotidien. J’ai eu l’impression de tomber sur du Agatha Christie pas au mieux de sa forme.
Entendons-nous bien : ses livres se lisent sans problème, sont agréables, le style est fluide. Les histoires comportent du mystère, mais n’allez pas croire que vous y trouverez du suspense. Germaine Beaumont n’a pas pu me tenir en haleine sur plus de 5 pages d’affilée avant que je ne relève mon nez du livre. Aucun regret de poser le livre pour vaquer à mes occupations, sans ressentir l'impatience de savoir ce qui allait arriver aux personnages (personnages pas très attachants, soit dit en passant) Je crois que la comparaison avec ma lecture précédente lui a été fatale… J’avoue aussi que j’ai du mal à lire de suite plusieurs romans d’un même auteur, la monotonie me prend vite.
J’ai donc stoppé ma lecture en plein dans le 2eme livre (les clefs). Je ne dis pas que je ne le reprendrais pas un jour. Au moins, Germaine Beaumont m’aura remis les pieds sur terre après ma lecture extra de la voleuse de livres, et je vais pouvoir entamer autre chose avec un peu moins d’attente.
Je viens de terminer le premier tome (dans les nouvelles éditions J'ai Lu semi-poche) de Outlander de Diana Gabaldon.
Il vient gentiment se placer dans le groupe de tête de mes livres préférés de tous les temps !
J'arrive même pas encore à dire quoi que ce soit de constructif sur ce livre tellement j'ai tout aimé. J'ai voulu commencer la chronique sur mon blog mais impossible de sortir un truc potable pour le moment
Je le mets ici : Terry Pratchett est décédé.
Même si on le savait depuis quelques années, suite à sa demande de suicide assisté, je n'ai pas de mot pour dire combien j'ai mon petit coeur brisé par cette nouvelle.
Une petite nouvelle de 50 pages vite avalées qui m'a bien plus bottée que les romans de Germaine Beaumont: L'Homme au sable de Hoffman
J’ai apprécié le mélange forme épistolaire / forme romancée qui n’alourdit en rien cette nouvelle. Hoffman est définitivement à placer auprès des grands du fantastique (Poe, Maupassant), avec toutefois une tessiture un peu plus légère (même si l'histoire reste dramatique).
Merci à @FofieMarmotte pour l'info. Je n'étais pas une grande lectrice de Terry Pratchett mais l'homme m'a toujours paru sympathique (et un peu excentrique, dans le bon sens du terme). La seule consolation sera que comme tout artiste, il vivra toujours un peu à travers ses oeuvres. Triste quand-même tout ça
@Grumpy Bunny@Kaede_Cherry Selon la complexité et l'intérêt du livre, je lis entre 50 et 200 pages par jour. Mais allez-y, abusez de moi pendant qu'il est encore temps, piquez-moi mes idées lectures, car quand la libraire clouée au lit que je suis aura donné naissance à son fils il se peut qu'elle lise beaucoup moins pendant quelques temps (à moins que les livres en tissu "les animaux de la mer" ou ce merveilleux roman de 5 pages "Tiens, voilà le facteur" vous intéressent bien sûr )
Je suis trop triste pour Terry Pratchett
Je n'ai lu que Equal Rites de lui (et j'avais commencé Mort, ironiquement ) mais ça m'avait fait tellement rire, ça fait trop bizarre
Ca fait un moment que je n'ai pas posté ici, mais je suis obligée de vous conseiller ma dernière lecture !
Moi qui lis plutôt rapidement d'ordinaire, j'ai passé plus d'un mois sur ce livre tant j'ai aimé me plonger dedans chaque soir après mes journées de travail, retrouver cet univers, cette narratrice et sa philosophie de vie dont je suis littéralement tombée amoureuse. Je relisais des pages, m'arrêtais sur une phrase particulièrement inspirante, et m'endormais sur ces belles paroles.
Ce livre est l'autobiographie d'Isadora DUNCAN, Ma Vie. Elle est morte avant d'avoir pu peaufiner ce projet de publication, mais à mes yeux il n'y avait de toute façon rien à y changer.
Je ne connaissais pas mademoiselle Ducan avant de lire ce livre que ma mère gardait dans sa bibliothèque depuis des années. Je l'ai découverte à travers ses propres yeux, ses propres mots, et je suis tombée en admiration devant cette femme.
Isadora Duncan, d'après ce qu'elle confie d'elle en tout cas, est une danseuse qui s'est faite toute seule. Elle a grandi avec sa mère et ses frères et soeurs, toujours un peu dans la galère financièrement, mais jamais malheureuse de cette situation semble-t-il, puisque comme elle le dit elle même, c'est grâce à cette vie là qu'elle est devenue ce qu'elle est, qu'elle a ouvert ces yeux là sur la vie, qu'elle a su aimer, profiter, vivre, et être.
Contre la danse classique telle qu'elle était pratiquée à son époque, qui ne fait que nier le corps à ses yeux, elle développe sa propre théorie de la danse et la met en pratique, au fil des années. Son récit est en quelque sorte la narration de la mise en application de ses théories artistiques sur son mode de vie même. Plus que le récit d'une danseuse, ce livre est le récit de la vie d'une femme du début du XXème, et d'une modernité remarquable. D'une sincérité surprenante, elle raconte tout de ses années, depuis son plus jeune âge jusqu'à ses expériences difficiles de mère, et de femme en exil pendant la première guerre mondiale. On en apprend sur ses amants, sur sa conception de l'amour, mais aussi de la justice, son engagement communiste, et même, en quelque sorte, son côté avant-gardiste sur la défense de la cause animal.
Je me suis retrouvée dans beaucoup de ses réflexions, et je pense que son expérience peut parler à beaucoup de femmes qui la liraient.
Quelques citations pour vous donner envie et je vous laisserai sur ces mots.