nezentrompette
Le train de vie d'une noix de Saint-Jacques
Une semaine de vacances à la mer = lecture intense!
Les anneaux de Bicêtre de Georges Simenon. Vu le nom de l'auteur on s'attend à une enquête "à la Maigret" mais il n'en n'est rien: c'est un roman fixe, immobile, comme le héros de l'histoire hémiplégique suite à une attaque cardiaque et qui se retrouve cloué sur un lit d'hôpital. Il ne lui reste que les souvenirs, les réflexions, le constat du vide de sa vie au point de finir par considérer sa chambre d'hôpital comme un cocon. Roman tout en psychologie. Si vous supportez les livres où la seule action se passe dans l'esprit, vous aimerez sûrement. Du coup j'ai envie de lire un Maigret pour voir ce que ça donne.
J'ai relu un de mes livres préférés, que j'ai découvert en Terminale L il y a moult temps (maindieumaindieumaindieu, on rajeunit pas): Les nouvelles de Pétersbourg (et autres nouvelles) de Gogol. Déjà j'aime les nouvelles. Et puis j'aime Gogol, il a une manière d'écrire bien à lui sans que je puisse clairement la définir. Dans ces nouvelles il manie l'absurde (Le nez) pour faire une satire de la société russe de l'époque et de sa hiérarchie bureaucratique à la limite du ridicule.
J'ai enfin terminé Dégâts des eaux de Donald Westlake. Si vous cherchez un bouquin à lire pendant les vacances, un qui ne vous apportera pas grand chose si ce n'est quelques heures de lecture à l'heure de la sieste sans non plus en regretter l'achat, c'est pour vous. Histoire un peu farfelue (quoiqu'un cran en-dessous) à la Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire sans en avoir la même loufoquerie : Tom, un détenu de 70 balais pas commode condamné à perpétuité sort de prison après 20 ans derrière les barreaux suite à des soucis de surpopulation carcérale. Il souhaite récupérer un magot qu'il avait planqué avant de se faire prendre mais découvre que la ville où il l'avait enterré se trouve à présent noyée dans un immense réservoir d'eau créé après la construction d'un barrage. Il demande donc à son ancien compagnon de cellule, John Dortmunder, de l'aider: celui-ci, pas ravi, est horrifié d'apprendre que Tom prévoit de dynamiter le barrage, ce qui mettrait sous l'eau plusieurs villes en aval et noierait des milliers de gens. Il convainc donc Tom de le laisser trouver une autre solution pour épargner ces pauvres gens. Et les ennuis commencent. On se prend au jeu, il y a des passages drôles, de très bonnes idées aussi, des rebondissements, on veut savoir la suite..et puis on arrive au bout, on ferme le livre satisfait et on en ouvre un autre.
J'ai cru comprendre qu'il s'agit d'une espèce de série dont John Dortmunder est le héros (si un voleur qui a pas de bol peut être qualifié de héros), mais je l'ai découvert au cours de ma lecture. J'ai choisi ce titre au pif, ce n'est pas le 1er de la saga et ça ne dérange absolument pas la lecture.
Quand j'aurais envie d'une lecture agréable et pas prise de tête, je pense que je me tournerai vers lui de nouveau.
Les anneaux de Bicêtre de Georges Simenon. Vu le nom de l'auteur on s'attend à une enquête "à la Maigret" mais il n'en n'est rien: c'est un roman fixe, immobile, comme le héros de l'histoire hémiplégique suite à une attaque cardiaque et qui se retrouve cloué sur un lit d'hôpital. Il ne lui reste que les souvenirs, les réflexions, le constat du vide de sa vie au point de finir par considérer sa chambre d'hôpital comme un cocon. Roman tout en psychologie. Si vous supportez les livres où la seule action se passe dans l'esprit, vous aimerez sûrement. Du coup j'ai envie de lire un Maigret pour voir ce que ça donne.
J'ai relu un de mes livres préférés, que j'ai découvert en Terminale L il y a moult temps (maindieumaindieumaindieu, on rajeunit pas): Les nouvelles de Pétersbourg (et autres nouvelles) de Gogol. Déjà j'aime les nouvelles. Et puis j'aime Gogol, il a une manière d'écrire bien à lui sans que je puisse clairement la définir. Dans ces nouvelles il manie l'absurde (Le nez) pour faire une satire de la société russe de l'époque et de sa hiérarchie bureaucratique à la limite du ridicule.
J'ai enfin terminé Dégâts des eaux de Donald Westlake. Si vous cherchez un bouquin à lire pendant les vacances, un qui ne vous apportera pas grand chose si ce n'est quelques heures de lecture à l'heure de la sieste sans non plus en regretter l'achat, c'est pour vous. Histoire un peu farfelue (quoiqu'un cran en-dessous) à la Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire sans en avoir la même loufoquerie : Tom, un détenu de 70 balais pas commode condamné à perpétuité sort de prison après 20 ans derrière les barreaux suite à des soucis de surpopulation carcérale. Il souhaite récupérer un magot qu'il avait planqué avant de se faire prendre mais découvre que la ville où il l'avait enterré se trouve à présent noyée dans un immense réservoir d'eau créé après la construction d'un barrage. Il demande donc à son ancien compagnon de cellule, John Dortmunder, de l'aider: celui-ci, pas ravi, est horrifié d'apprendre que Tom prévoit de dynamiter le barrage, ce qui mettrait sous l'eau plusieurs villes en aval et noierait des milliers de gens. Il convainc donc Tom de le laisser trouver une autre solution pour épargner ces pauvres gens. Et les ennuis commencent. On se prend au jeu, il y a des passages drôles, de très bonnes idées aussi, des rebondissements, on veut savoir la suite..et puis on arrive au bout, on ferme le livre satisfait et on en ouvre un autre.
J'ai cru comprendre qu'il s'agit d'une espèce de série dont John Dortmunder est le héros (si un voleur qui a pas de bol peut être qualifié de héros), mais je l'ai découvert au cours de ma lecture. J'ai choisi ce titre au pif, ce n'est pas le 1er de la saga et ça ne dérange absolument pas la lecture.
Quand j'aurais envie d'une lecture agréable et pas prise de tête, je pense que je me tournerai vers lui de nouveau.