Les envois de colis de livres me mettent face à mes contradictions #grandiloquence
D'un côté ça donne envie d'y participer, de l'autre je n'achète jamais de livre pour moi-même
. J'en reçois parfois, mais c'est quand ma mère a fini de lire un roman qu'elle a bien aimé et qu'elle me le rapporte.
(Rien à voir, mais j'offre toujours des romans à ma mère pour les occasions, et je viens tout juste de découvrir qu'elle les filait ensuite à ma grand-mère
. Ma grand-mère de 90 ans a
Americanah sur sa table de chevet, ça m'a tellement fait plaisir
. By the way on habite toutes les trois à plus de 700 / 1000 km de distance chacune, donc c'est pas comme si c'était facile de se refiler les livres).
Bref, j'ai pris une telle habitude de ne pas acheter de livres, que ça devient un peu compliqué de me dire que je vais le refaire. Des livres j'en ai déjà des centaines hein
, dont beaucoup dont je cherche à me débarrasser (vive les boites à dons) .
Pourtant, parfois j'aimerais ressentir ce petit frisson d'interdit qui consiste à toucher un livre non couvert par un emballage plastique
. Sans rire, parfois ça fait du bien.
Ou quand j'aime beaucoup un livre, mais que j'ai bien peur qu'il ne soit pas réédité de sitôt
, que c'est pourtant un guide pratique tellement utile.
Je crois que le problème, c'est que je ne me sens pas vraiment chez moi là où j'habite. Un jour j'aurais une étagère vide à remplir.