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@CercleBlanc La lecture c'est un plaisir, si on commence avec des "il faut absolument lire+nom d'un auteur" on retombe dans le travers "lecture imposée de l'école" qui en horripile beaucoup. Lis ce que tu veux, quand tu veux, où tu veux, y a pas à juger. N'oublie pas que la lecture c'est justement un moyen de s'évader dans sa tête
A Little Life de Hanya Yanagihara va enfin sortir en français
Il me donne très très très envie depuis sa sortie et j'attendais impatiamment la traduction française. J'ai juste extrêmement peur d'être déçue mais bon... il faudra tester pour le savoir.
Sinon j'aimerai lire pour la première fois du Robbin Hobb, c'est mieux de commencer par quoi ?
@Babitty Lapina merci ! C'est celui-ci que j'avais en tête pour un premier essai avec Robbin Hobb mais je voulais être sûre de ne pas passer à côté d'un titre mieux pour un début.
Mon père (qui n'y connait vraiment rien en matière de livres) m'a appelé il y a quelques minutes, et il a dit qu'il avait entendu parler à la radio d'"une auteure française qui fait des livres comme ces livres très connus tu sais". Après quelques propositions de séries de livres connues, je découvre que la série en question est Harry Potter. Et après il me demande si je connais ces livres. et je lui demande s'il songe à Sophie Jomain. Et il est pas sur... Donc j'essaie Christelle Dabos, la Passe-Miroir. Et lui: Oui c'est ça tu connais? Je lui dit que j'ai lu le premier et que je songe à m'offrir le second. Et là il me demande le titre du deuxième pour me l'offrir à Noël . Mon père. Genre il doit être entré dans une librairie 2 fois dans sa vie.
Affaire à suivre.
Après je me dis que je suis quand même pas mal d'avoir trouvé Christelle Dabos et "La Passe-Miroir" d'après la définition: "une auteure française qui fait des livres comme ces livres très connus tu sais"
@Babitty Lapina cool ! Je ne savais même pas pour les cycles. Du coup je viens d'aller regarder ça en essayant de ne pas me spoiler. Donc je peux lire les 6 premiers tomes et éventuellement lire Les aventuriers de la mer par la suite si ça m'a plu, si j'ai bien compris.
Et bien je crois que je vais prendre la premier tome à mon prochain passage en bibliothèque ! (si il n'est pas déjà emprunté...)
J'arrive un peu après la bataille mais après avoir lu tous vos posts sur vos préférences livres papier / livres numériques, et vos éditeurs préférés, j'avais moi aussi envie d'ajouter mon grain de sel!
Bon alors on va dire que je suis à 99,9% livre papier! Je n'ai rien contre les e-books mais ce n'est tellement pas pour moi. Bon j'ai quand même bien... 2 livres numériques: le 3è tome de la trilogie Stieg Larsson, parce que bon le bouquin fait bien 800 pages et "En finir avec Eddy Bellegueule" d'Edouard Louis car je l'ai acheté alors que j'habitais encore à Londres et trouver sa version physique là bas n'était pas aisé. Après, le problème c'est que j'ai une tablette et non pas une liseuse donc évidemment cela fait assez mal aux yeux, surtout après des heures passées devant les écrans pour le boulot et autres, donc évidemment je n'ai pas été convaincue, mais je reconnais que c'est pratique. Je m'en rends compte lorsque je trimballe dans mon sac à main mon pavé de 600 pages (en plus parfois de mon sac pour le boulot/pour la danse, mon sac de courses et aussi mon sac déjeuner, très rarement ceci dit). Mais je sais pas, j'aime bien le livre objet, alors que je me fous complètement de la musique "physique": mes CD sont chez ma mère dans un classeur fait exprès pour ça depuis 2006 et leurs boites également chez ma mère mais dans un carton à part (oui je sais c'est logique) et le tout est sur mon ordi, mon iPod et mon téléphone donc aucun besoin de les récupérer. Du coup cela fait depuis au moins 2004 que je n'ai plus acheté de CD physique, à part ceux de ma chanteuse préférée (valeur sentimentale, hommage à mes années ado où j'achetais tous ses disques et je collectionnais les articles papier la concernant, tous soigneusement collés,et rangés dans des dossiers-classeurs!).
Par contre pour les livres, je n'arriverai jamais à passer au tout numérique, je trouve l'objet-livre tellement magnifique, noble que je ne pourrai pas m'en passer!! D'ailleurs, j'avoue que je suis assez snob et classiste sur ce point : quand j'arrive chez des gens chez qui je vais pour la 1ère fois, la première chose que je regarde quasiment toujours, c'est la bibliothèque; s'il y en a une ou non, le type de livres qu'elle contient et souvent (et à tort -je sais c'est mal pas taper-), je me fais une idée assez rapide du niveau de culture et d'éducation des gens grâce à ça. Je ne pourrai par exemple pas sortir avec un homme qui ne possède pas beaucoup de bouquins et même de "bons" bouquins (selon mes termes bien sûr, sinon ce n'est pas drôle), alors que c'est complètement c*** comme principe: mon ex n'avait quasiment que des livres électroniques et en plus lisait plein de trucs qui moi ne m'intéressent pas tant que ça (essais sur l'éconimie, l'écologie, l'urbanisme, l'environnement, etc. ) et c'était quand même un mec très bien, très éduqué, et tout (mais bon en fait ça compte pas)!! Même ses parents qui d'ailleurs ne lisaient quasiment jamais étaient des gens très bien, très cultivés, très ouverts, etc. Donc oui je suis un peu c***e, mais je me soigne (toujours est-il que toutes les personnes que j'ai rencontrées, qui ne lisaient jamais rien ou presque, ben je n'aurais jamais pû être en couple avec elles, malgré leurs immenses autres qualités, et oui je sais on peut avoir une culture littéraire immense et un degré de c***ie à la mesure de celle-ci ).
Mais bref je m'égare: moi qui ne suis pas du tout portée sur la déco par exemple, je trouve qu'une belle bibliothèque, une vraie, bien rangée, ça vous décore aussitôt une pièce et je rêve d'un salon dont un des murs serait couverts d'étagères remplies de livres. Mon fantasme? la bibiliothèque d'Umberto Eco, en mieux rangée
!! (ce n'est qu'un petit bout: le mec possède plusieurs milliers de livres et en plus il les a lus) . Dans l'appart où je vis actuellement (qui n'est pas le mien et où au moins 50% des affaires ne sont pas non plus les miennes) je regrette un peu la présence d'une grande et vraie bibilothèque: il y a plein de livres partout, et il y a pas mal de place mais comme l'appart est assez biscornu, c'est dur d'y caser une longue étagère; en outre la proprio de l'appart a mis l'accent plutôt sur la déco sublime, moins sur les bouquins (quelle idée!!), Du coup, toujours est-il que bien que j'adôôôre ce très bel appartement et que je trouve que ma proprio-amie a très bon goût, je trouve qu'une bibliotèque simple en bois, pas design ou quoique ce soit (c'est le cas ici), simplement des étagères remplies à ras bord de livres tous bien rangés, ça manque.
Par ailleurs dans ma famille, la lecture a toujours été encouragée: mes parents étaient aisés mais très jeune j'ai eu beaucoup d'argent de poche avec lequel je devais tout payer/gérer (fringues hors choses essentielles, musique, sorties, etc.), sauf les livres qui eux ne faisaient pas partie du budget argent de poche, du coup j'ai pas mal abusé de mes parents avec ça (ils se sont séparés quand j'étais assez jeune, j'ai fait jouer leur culpabilité , genre malgré leurs différents, l'éducation des enfants étaient primordiale du coup ben les livres c'était de l'éducation ...). Sinon j'achète quasiment toujours que du poche, car je trouve les grands formats peu pratiques à emporter, surtout que je lis pas mal de pavés. Je me souviens quand mes ex beau-parents m'avaient offert "Purity" de Jonathan Franzen version grand format et couverture rigide (en Angleterre ils n'ont que cela: soit le format poche soit le grand format avec la couverture et donc le dos rigide) ben je devais prendre un sac en plus juste pour le transporter avec moi (il doit bien faire 700 pages, sérieusement le truc fait la taille d'un dictionnaire à l'ancienne)!! En France j'achète très rarement un bouquin en édition originale (càd non-poche), en fait je le fais seulement si j'adore l'auteur et que je sais que sa maison d'édition met des plombes à sortir la version poche, comme par exemple pour les Houellebcq (sauf le dernier : 20 euros pour les 150 pages de Soumission, faut pas déconner non plus!). Sinon je n'achète quasiment que du neuf ou parfois de l'occase chez Gibert Joseph mais seulement si c'est en excellent état. Je n'emprunte jamais en biblio (à ma grande honte d'ex-bibilothécaire wanna-be ) sauf pour le travail, du coup j'ai une tonne de bouquins (si je compte les romans, nouvelles, recueil de poésie, le théâtre, les essais, les livres lus pour mes études et le boulot, les BD et autres, je dois en avoir plusieurs centaines, (je dirais au moins 800, peut-être moins, plusplausiblement beaucoup plus), mais j'ai du mal à voir-), car les 3/4 sont encore chez ma mère en fait (une longue histoire de déménagements nombreux et successifs). Du coup ma mère me demande souvent ce que je compte en faire si un jour elle déménage dans un plus petit appartement (j'ai 2 bibliothèques pleines dans ma chambre chez elle, plus pas mal de cartons eux aussi remplis de livres), or je suis prof en région parisienne et célibataire, donc je n'ai absolument pas les moyens de louer un 100 m2, du coup je lui réponds souvent "ben heu je vais me trouver un homme très riche (qui lit aussi beaucoup, et des trucs sérieux hein sinon c'est même pas la peine ) et donc à nous deux on aura un 200 m2 à Paris avec une immense bibliothèque", voire "je peux même trouver un homme assez riche pour avoir un appart/une maison dans lequel/laquelle une pièce entière est elle-même une bibilothèque" (vu la probabilité que je rencontre un mec avec qui je puisse acquérir un 200 m2 dans Paris de toutes les façons, autant voir encore plus grand et rêver d'un type avec qui je pourrais acheter un hôtel particulier ou qui en possédera déja un!!).
Sinon pour les éditeurs, je me souviens qu'en France j'aimais bien les édittions Acte Sud et la collection Babel (même maison mais pour les poches je crois), mais c'est tout, le reste je ne fais pas assez attention. Ah si je ne suis vraiment pas fan des poches édités par ben justement le Livre de poche, je trouve que cette collection fait très cheap et littérature un peu bas de gamme (ils éditent les Harlequin je crois et autres Danielle Steel, ça aide pas). En version British, j'aime bien leurs poches avec leurs couvertures colorées voire criardes (mais cela s'applique surtout pour l'héroic fantasy, les polar "girly" ou la chick litt, deux genres que je n'approche quasiment jamais de toutes les façons), par contre je hais leur "hard back" (version grand format à couverture rigide) mais d'une force...
Bon tout cela me fait penser que je dois acheter une étagère pour mon appart (allo Ik*a?), parce que là l'arbre à chat transformé en bibliotèque de fortune va boentôt me poursuivre en justice au tribunal de La Haye pour torture...
Bref merci à celles qui m'ont lue et j'aime suivre vos discussions sur le sujet même si j'interviens peu...
Edit: ah sinon j'ai oublié de dire que "l'homme que j'aime" (mais qui n'est pas mon copain -oui c'est compliqué-) et qui est lui-même un dévoreur vorace de livres (c'est pas un lecteur à ce rythme, mais un avaleur de livres) m'a proposé si j'achetais une liseuse de me faire partager son compte Am*zon, pour le coup cela pourrait ptêt me convaincre...
@Iris Chase J'ai beaucoup aimé te lire et je me retrouve dans beaucoup de ce que tu dis.
Comme toi je n'ai pas du tout le même rapport entre les livres, que j'ai besoin de posséder en objet physique, et les CDs (qui prennent la poussière chez mes parents depuis que je suis partie de chez eux, soit il y a 17 ans...). Je ne ressens rien de "sentimental" quand je tiens un CD dans les mains, c'est froid et impersonnel (limite je serais plus émue en tenant une vieille K7 que j'avais enregistrée moi-même à partir de la radio), mais les livres ont quelque part une âme.
Il y a quelques temps j'avais pris mon courage à 2 mains pour faire un gros gros tri dans mes livres et donner tout ceux qui ne m'avaient pas plu plus que ça (région parisienne, tu auras ma peau). Le crève-coeur.
Moi aussi je suis une snobinarde qui a tendance à me faire une idée des gens selon leurs lectures (et je ne conçois pas qu'on ne puisse pas avoir au moins une étagère avec des livres chez soi, que quelqu'un puisse être hermétique à ce point à la lecture -je ne parle pas de ceux qui sont pro ebook bien sûr). Je sais que c'est pas bien et un peu expéditif. Cela dit, mon compagnon et père de mon fils n'avait qu'une dizaine de livres quand je l'ai connu, je lui en ai fait découvrir d'autres depuis (mais il lit genre 3 livres par an, aussi parce qu'il travaille beaucoup c'est vrai) et pourtant il est très cultivé dans beaucoup de domaines qui le passionnent, il est ingénieur et il est bien plus au fait que moi de l'actualité par exemple. Bref, livres ou pas, intellectuellement il me correspond. Au pire tu trouveras un riche illettré qui t'offrira un hôtel particulier et TOUTE la pièce consacrée aux livres ne sera qu'à TOI !
@Iris Chase Comme toi: ça ne me dérange pas de côtoyer des gens qui lisent, entre autres, de la chick litt etc. Moi-même j'ai des lectures très éclectiques même si je ne suis pas fan de chick litt, de Musso ou Lévy (que j'ai pourtant lus, pour me faire une idée et pas me baser sur des a priori). Mais savoir que la personne ne lit QUE de la chick litt par exemple va me bloquer. C'est un jugement très personnel donc ne faisons pas de généralités, mais les quelques fois où j'ai croisé ce type de lecteur, j'ai constaté que la conversation s'établissait difficilement: pas la même échelle de références, pas les mêmes attentes de lecture, pas les mêmes critères pour apprécier la lecture (je me rappelle d'une femme de 30 ans qui avait qualifié de "nul" un livre parce que les phrases étaient "trop compliquées". Je ne peux plus te sortir le titre, mais ce livre je l'avais moi-même lu, et moi je qualifiais le style de recherché -et pas du tout indigeste-. Je me demande si c'était pas du Matthias Malzieux... Bref, elle cherchait avant tout quelque chose de simple à lire qui tombe tout cuit dans la bouche: c'était sa came alors que moi j'appelle ça de la littérature commerciale, formatée pour être comprise du plus grand nombre et augmenter le nombre de lecteurs/ventes. Je préfère ce qui me fait cogiter un peu. On peut pas dire que l'une a plus raison que l'autre, quand cela touche aux goûts ce n'est pas vraiment possible de juger objectivement. La lecture est avant tout un loisir, et chacun a le droit de trouver son plaisir où il veut, mais j'aurais tendance à me rapprocher de personnes qui partagent mes lectures)
Comment j'ai fait des dons de livres? en pleurant. Plus sérieusement, je pense qu'en terme de quantité j'étais pas loin d'atteindre les 600 livres (et encore, ce qui m'a sauvée c'est que j'ai été 5 ans en couple avec un mec qui avait un mur entier de livres donc j'ai pioché dans les siens). Le truc, c'est d'y aller par degrés. J'ai commencé soft en me délestant de tous les livres que je n'avais pas aimés ainsi que ceux que j'avais en plusieurs exemplaires (au revoir mes Harry Potter dépareillés en français, je garde ma belle collec en VO dans son joli coffret). Ensuite a suivi une deuxième vague de ceux que j'ai retrouvés dans le sens où j'avais zappé que je les possédais (merci les déménagements et les cartons jamais déballés): j'ai bonne mémoire donc l'intrigue me revenait en voyant la couverture. Je me posais la question: aurais-tu envie de le relire? oui=en sursis; non=ciao. La troisième vague fut la plus dure: je suis une grosse reliseuse, quand un livre me plaît je peux le relire souvent, le décortiquer, voire comment il est construit en sachant la fin. J'ai dû me montrer sans pitié, mais encore une fois la question fut: "privilégierais-tu la relecture de ce livre ou préfèrerais-tu en découvrir un nouveau à la place?".
Mais j'avoue, j'ai triché: déjà pour certains titres qui me mettaient le cul entre deux chaises, je les ai ramenés chez mes parents (et puis un jour, dans 15 ans, je les redécouvrirai et...)
J'ai aussi une "zone tampon" qui m'aide bien: je ne dépose pas moi-même les livres dans les boîtes à don. J'en file des cartons entiers à mes beaux-parents, ils piochent dedans les lectures qui les intéressent, mes belles-soeurs et beaux-frères y fouillent aussi et seulement une fois que tout le monde a lu ce qu'il voulait, les livres sont mis en boîte à livres. Officiellement je ne m'en sépare pas, je les file à la famille
Mais j'ai mis 3 ans à me décider à faire un vrai tri, il a fallu la naissance d'un bébé et un appartement qui rétrécit curieusement avec tous ces jouets pour que je m'y mette. Ne te mets pas la pression, et dis-toi que donner un livre, c'est faire un heureux quelque part
@Gunnm Je ne sais pas si l'environnement familial/amical dans lequel on a grandi joue tant que ça un rôle. Mon père était ouvrier et n'a jamais rien lu (mais genre il lit même pas le journal), ma mère elle lit que des histoires qui "font peur", ce qu'elle cherche ce sont les sensations fortes. Mon frère est pas grand lecteur non plus. Et moi, je peux pas vivre sans livres.
Quand je dis que je "juge", ce n'est pas un jugement de valeur type "iel est con parce qu'iel lit pas/lit que une certaine gamme d'ouvrages", mais plutôt "je vais pas avoir grand chose à lui dire". Pourquoi? parce que mon monde est un monde de littérature: je suis correctrice et traductrice, je suis payée pour lire et quand je bosse pas, je lis. Mon accroche pour rencontrer des gens, c'est de parler de nos lectures (et ça fait certainement pas de moi la meuf la plus intéressante. Je me considère pas mieux que les autres parce que je lis beaucoup et varié, et pour certain(e)s je dois paraître terriblement ennuyeuse).
Je peux discuter avec quelqu'un qui ne lit que de la chick litt. On sera d'accord sur le fait que c'est pas prise de tête et donc agréable à lire parfois. Le hic, c'est que j'aime aussi les livres qui sont intéressants autant sur le fond que la forme: on peut discuter de l'histoire (plus ou moins travaillée selon le titre) mais j'aime aussi débattre sur le style employé par l'auteur/autrice, réfléchir avec mes amis sur des questions que l'oeuvre soulève, écouter un pote faire une comparaison avec un autre livre qu'il a lu qui est du même acabit, remettre dans son contexte historique un récit. Avec quelqu'un qui ne se limite qu'à un genre qui met avant tout l'histoire en valeur, je ne trouve pas matière à discuter longuement.
Je dis assez souvent que la lecture c'est un plaisir alors on s'en fout qui lit quoi. Je ne dirai jamais que les gens qui ne lisent que du Musso ou du Barbara Cartland sont bêtes. Au moins ils lisent et ça c'est cool. Je dis qu'à moins que le hasard fasse qu'on ait un autre point commun, ce n'est pas sur la lecture qu'on va se rejoindre, parce que ni iel ni moi on aura beaucoup à échanger sur le sujet. C'est dans ce sens-là que je dis que je juge, et j'admets que mettre de côté les gens sur ce critère c'est snob.