@Ada or ardor ah mais je cherche à faire culpabiliser personne, moi. Et je rentre pas en guerre contre les gens qui rendent pas à temps leurs livres, y a plus grave dans la vie. Et puis il y a des degrés, entre celui/celle qui rend son bouquin 6 mois plus tard en mode RANAFOUT des autres, celui/celle qui arrive tout penaud parce qu'iel sait que c'est pas bien d'être en retard et celui/celle qui demande une prolongation (ok, iel squatte le livre, mais au moins iel a prévenu) .
Le cas de familles, c'est encore différent: selon l'âge, les enfants eux-mêmes comprennent pas bien l'idée de délai, ou que le livre doit être rendu pour qu'un autre enfant le lise (et pis je ferai jamais rien qui pourrait dégoûter un petit de la lecture, surtout pas lui crier dessus si j'étais bibliothécaire). Mais si ton dernier a 10 ans, ce serait bien de commencer à leur faire comprendre que quand il s'agit de trucs pas rien qu'à soi, le mode YOLO on le met un peu en standby et qu'à la biblio comme ailleurs y a des règles à respecter pour que tout le monde ait le sourire.
Mais effectivement, je crois que tout est lié à notre rapport au temps et à ce que soi-même on tolère. Ca m'agace quand quelqu'un prend touuuuuuut son temps pour utiliser un truc dont j'ai besoin aussi, ça m'agace de poireauter 15mn parce que le pote est en retard (et que sûrement qu'il considère que la chose la plus intéressante dans ma vie c'est d'attendre que Sa Majesté daigne apparaître). Ca m'agace, alors par compassion je ne le fais pas aux autres. Je m'éviterais sûrement un ulcère si j'étais plus souple du calendrier, mais peux pas, c'est plus fort que moi.
Et il y a sûrement une question d'organisation dans tout ça aussi, je sais pas. J'ai hérité du caractère ultra-carré/efficace allemand. Je bosse à mon compte, je suis maman, je fais du bénévolat, je tiens mon chez moi et j'ai pas une santé super (et je réponds
trop sur ce forum). Pourtant je tiens mes engagements (et si je sens que je ne pourrai pas, je ne m'engage pas)