Bon, comme je ne savais pas où poster entre "Je m'en veux de penser ça" et "Je ne supporte pas", je crois qu'ici c'est le bon topic
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Donc "ça me perturbe" le rapport que j'ai avec le cannabis
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D'un côté je me dis que bon, ça pourrait être sympa de tester au moins une fois, histoire de voir, plus par curiosité qu'autre chose en fait. Mais d'un autre côté j'ai plein d'éléments qui me font freiner des quatre fers...
D'une, je crois que j'appréhende beaucoup la perte de contrôle, le fait de ne plus être maitresse de moi-même, de ne pas être en pleine capacité de mes moyens, de ma conscience. De devenir quelqu'un de différent. Agir d'une façon qui, si j'étais sobre, m’insupporterait. Déjà rien que le fait d'avoir entendu des ami-e-s rire comme des gros débiles pour tout et rien, suite à un joint pur (sans tabac), j'avais juste envie de tous les assommer tellement ça m'agaçait et que je trouvais ça purement ridicule. En partant avec un tel état d'esprit je ne sais même pas si j'arriverais à vraiment apprécier le truc.
Ensuite, c'est là que je m'en veux un peu de penser ça, mais, personnellement je fais pas mal de travail sur moi-même pour arriver à me sentir bien, à être heureuse dans ma vie et ce quelque soit les conditions "extérieures". Du coup, je crois que consommer de la drogue (oui, le cannabis en est une) c'est aller complètement à l'inverse de ce que je crois. C'est utiliser une substance pour arriver à un état de "plénitude", de "bonheur" purement artificiel.
Je sais que j'ai sûrement un contexte social et un exemple pas ultra "positif" du cannabis autour de moi mais je peux pas m'empêcher de penser que c'est vraiment utiliser un moyen "facile" pour arriver à se sentir bien, que c'est faire preuve de "faiblesse" que de juste utiliser ça. Faut dire qu'autours de moi les gens n'ont pas qu'une utilisation purement occasionnelle, en soirée de temps en temps. Non, c'est plutôt du matin, midi, soir (et beaucoup en soirée). Je sais pas ce qu'il en est pour tous mais je sais que ça peut être utilisé pour fuir certains problèmes, je sais qu'il y a une dépendance au moins psychologique, je sais qu'il est possible de juste apprécier les effets (tout comme certain-e-s aiment les effets désinhibant de l'alcool), donc je suis quand même un minimum compréhensive et tolérante, puis après tout c'est leur vie pas la mienne. S'ils sont ""heureux"" en vivant ainsi, tant mieux. Mais, je sais pas, je me dis que c'est quand même un moyen de facilité pour arriver à se sentir bien. Je me demande pourquoi ce n'est pas juste envisageable d'apprécier les choses sans être dans un état de "high". Enfin, la sensation peut être agréable mais comment ne pas arriver à se dire "tain, ça commence à faire beaucoup là niveau conso. Y'a ptet un souci si j'ai envie d'en prendre si souvent"...?
Le cannabis a la réputation d'être une drogue "douce" mais ce que je vois autours de moi c'est plutôt une drogue "lente" qui sur le long terme amène une consommation que je trouve excessive. Et moi bah, ça me fait flipper de toucher à ça.
Juste pour le fun j'apprends à rouler des cigarettes et hier mon coloc a voulu que je m'entraine (j'étais partante à la base) mais avec de l'herbe dedans. J'ai même pas pu. J'ai eu comme un blocage. Non, je pouvais pas et je voulais même pas y toucher.
Ca me perturbe d'être justement autant perturbée alors que bon, dans l'idée y'aurait pas tant de mal que ça à essayer juste une fois, voir les effets (même si en fait l'éventualité de glisser vers une consommation plus importante voire de dépendance est aussi un truc qui me bloque). Puis je suis quand même assez ouverte d'esprit, je pose pas mal de questions sur tout ça et ça me dérange pas plus que ça quand ils fument... J'aimerais bien être moins "flipée", moins dans le "contrôle".
Et pour finir, la partie "je ne supporte pas", c'est quand ils y a plusieurs personnes (d'autres en plus que mes 3 amis habituels) qui fument tous ensembles et qu'ils se mettent à parler de ça, des anecdotes en rapport avec le cannabis, etc. Et moi je suis là, la seule nouille à pas fumer et à n'avoir absolument rien à dire sur le sujet. Et je me sens terriblement seule, en complet décalage et totalement has-been
. Dans ce genre de moment je me sens horriblement mal. J'ai l'impression de pas faire partie du groupe, d'être vraiment mise à l'écart.
Breeef. Post un peu confus je pense et je sais pas si c'est vraiment intéressant de raconter tout ça mais j'avais un peu besoin d'en parler quelque part
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". Donc j'ai décidé d'arrêter de poser cette question (d'autant que dans le quartier, les gens foutent pas grand chose donc c'est plus gênant qu'autre chose 
).
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