aalia;4723046 a dit :
mrs-yoda;4723036 a dit :
aalia;4723026 a dit :
mrs-yoda;4723015 a dit :
aalia;4722946 a dit :
Je lis votre débat sur le cannabis et ça me perturbe, justement. On a l'impression que vous parlez de tabac. Une petite clope de temps de temps, bah, ça grille pas les neurones de façon irréversible. Le cannabis, si, ça grille les neurones de façon irréversible. mais genre, vraiment, je comprends pas pourquoi on le dédiabolise à ce point, le range dans les drogues douces alors que c'est une CATA le cannabis, même à faible dose ça vous fait perdre quelques neurones. Un peu d'intelligence par ci, de mémoire par là... ça m’écœure, le discours autour de cette ignoble drogue, le "petit joint" qui rend stone, qui rend surtout très con ouais, et parfois schizophrène aussi, il suffit d'une fois. un joint, c'est de la roulette russe.
D'ailleurs je vous invite à aller voir la page wikipédia sur les psychotropes et à voir ou se trouve le cannabis, c'est simple, il est au centre de tous les cercles...
Bon mon post fait moralisateur, mais en fait ce qui me perturbe, c'est pas tant le fait que certains fument le cannabis en dépit des dangers puisque le même phénomène existe avec le tabac. Non ce qui me perturbe c'est qu'on s'en fasse pas une montagne alors qu'on devrait.
Le cannabis ne rend pas schizophrène n'importe qui.
Il faut qu'il y ait déjà une fragilité psychologique, une vulnérabilité de base. Il peut être déclencheur, mais il ne rend pas schizophrène.
Et j'apprécie de savoir que le joint me rend conne, ça fait plaisir.
Pour la schizophrénie : ok, mais même là, c'est quand même franchement emmerdant je trouve !
Il ne te rend pas conne, mais plus conne que tu n'es (oui hmm.. mon but n'est pas de t'insulter soyons claires c'est pour reprendre ton expression), au mieux ça te fait rien, mais à chaque fois que tu refumes, tu re-risques..
(En postant ça je me doutais que j'allais faire un tollé auprès des fumeuses genre : ah mais ya pas que ça qui est dangereux, ah mais le tabac, ah non mais moi ça me fait rien.. mais il faut vraiment voir la vérité en face, en parler à un médecin qui vous confirmera ça, vous aidera, etc.)
(mais bon je suis aussi anti-tabac pour d'autres raisons, les effets pervers sont radicalement différents)
Par contre, je comprends pas ce que tu entends par "mais à chaque fois que tu refumes, tu re-risques..". Je re-risques quoi en fait? ( C'est une vraie question hein, j'ai trop peur que ce soit lu en mode giga sarcastique ou autre
)
De perdre des capacités intellectuelles de façon irréversible !
Comment être sûr que ça n'est pas déjà le cas ?
Car bien sûr c'est un petit peu à chaque fois, on ne se réveille pas le lendemain complètement bête...
Je trouve ça incroyable le discours sur le cannabis, les non dits qu'il y a autour, le débat sur la légalisation- je suis évidemment contre-quand je sais la saloperie que c'est en réalité, surtout que celui qui circule généralement c'est enrobé de je ne sais trop quoi qui aggrave le risque.. On ne peut pas dire un de temps de temps ça ne fait pas de mal : comme si c'était une clope, comme si c'était un verre de vin, on ne PEUT pas avancer ça ou alors on est mal informé.
Ah! Ah ben heu c'est à dire que j'ai déjà eu l'occasion de constater la dégradation de mes capacités, donc je sais que c'est déjà le cas.
Et effectivement, je me souviens que quand j'ai du arrêter de fumer et que j'ai expliqué à mes potes que non, ma mémoire ne revenait pas etc.. ils ont paniqué.
Est-ce que c'est pour autant qu'ils ont arrêté de fumer? Non. Parce qu'ils auront besoin de s'en rendre compte seuls pour appréhender l'immensité des dégâts. C'est un peu comme dire aux gamins "ne touche pas au four, ne touche pas au four tu vas te bruler, ah ben tu t'es brulé.
" En attendant, ils continuent leurs vies, avec les stratagèmes quotidiens qu'ils mettent en place pour pallier aux problèmes que causent la fumette. C'est con, mais c'est comme ça. J'espère qu'ils prendront conscience de leur manière de consommer et que si ils le souhaitent, ils le changent, mais pour le moment, ils n'ont pas été confrontés à leurs propres limites.
Et même moi, en le sachant, en connaissant les risques, les conséquences et tout et tout, ça ne m'a pas empêché de retomber dedans. Mais j'assume ma connerie, je sais que je ne maitrise pas tout, que ça aura des conséquences sur ma santé. Mais là, c'est mon choix.
@leech : C'était plus la question en général qui me perturbait, parce que c'est quelque chose que j'entends relativement régulièrement, et je me demandais ce qui pousse à voir le cannabis comme une recherche de bonheur. ( C'est pour ça que je t'ai pas citée, j'avais bien compris que tu te posais la question par rapport à une situation particulière et que t'es pas du genre à faire des généralités
) C'est juste que je n'ai jamais entendu quelqu'un dire "je fume pour être heureux", du coup, je me demande comment en sont venus les gens à se poser cette question. ( Je suis pas sure d’être claire.
)
Par contre @aalia , par rapport à la légalisation, est-ce que tu ne penses pas que justement, légaliser ( avec mille et une précautions, de l'encadrement et de l'information ), permettrait d'éviter de voir circuler des produits de mauvaise qualité, qui provoquent autant voir plus de problèmes que la weed en elle-même?
Parce que je pense vraiment qu'une fois de temps en temps, si ça reste occasionnel, que la personne est informée, le fait dans un contexte propice ( c'est à dire pas avant des examens par exemple
), et consomme un produit entièrement naturel, est-ce que ce serait pas mieux que l'illégalité, comme c'est le cas aujourd'hui? Parce que l'illégalité n’empêche visiblement pas les gens de fumer, mais par contre, elle entraine tout un tas de problèmes, qui pourraient être évités.
Et je vois pas en quoi fumer une clope de temps en temps est moins grave que fumer un joint de temps en temps? Tant que ça reste de l'occasionnel, et non pas l'occasionnel qui devient systématique.