@RainyMood piège ! Car j’ai aussi des vêtements pour homme, enfants et bébés.
j’avais très peur avant d’attaquer ce travail car je n’avais jamais habillé de monsieurs.
et en fait j’adore. Ils sont rigolos, ils essaient en plein milieu du magasin. Quand ils se regardent ils rentrent un peu le ventre et ils ont toujours l’air surpris quand je leur propose un truc qui sort de leurs habitudes et qui leur va bien.
souvent c’est pas très compliqué. Ils veulent un col v marine, noir ou gris.
ma botte secrète, cette saison, c’est le « bleu nocturne », ils ont l’impression de faire une folie alors qu’ils achètent un marine chiné de noir et de bleu indigo
aussi, il y a des mots magiques à utiliser qui, bien placés, font complètement péter des câbles aux clientes :
- « rose gold », le grand classique.
- « versatile » : ce poncho est très versatile. c’est une variante de polyvalent qui sonne plus joli. Ça veut rien dire, mais ça leur chatouille un truc dans le cerveau.
- « pointu » comme dans : le jeu de côtes anglaises et côtes perlées de ce pull lui donne un côté graphique très mode et pointu. Idéale pour une wannabe parisienne en golden goose et isabelle marant.
- « avec une jupe en cuir » : ça c’est l’argument pour glamouriser n’importe quelle couleur. Donnez-leur de l’association avec de la jupe en cuir Et c’est comme felindra tête de tigre, ça fait un jackpot dans la tête.
- et mon tout dernier, sorti sur un malentendu et qui a fait un malheur : « parisienne ». c’était à propo d’un béret. J’avais plus rien à dire et pour combler un blanc, dans un moment d’inspiration grandiose j’ai sorti : « ouais ça fait un genre de petit béret parisienne quoi ». Et là mon espèce de godiche ploucasse de cliente, avec beaucoup de fric dans la bouche et pas Tellement dans les poches, commence à se tortiller dans tous les sens en se pavanant devant le miroir. « ah oui j’ai l’air d’une parisiennant ? Ah ouais ca fait chic parisiennant ! Hannn, qu’est ce que j’ai l’air parisiennant ! »
donc là, brèche hein, j’ai foncé dedans telle la truelle pleine de ciment du maçon et je lui ai montré l’écharpe parisienne (soit une écharpe normale) et les gants parisiennes (des gants longs).
je sais pas ce qui s’est passé, la emily in paris s’est réveillée en elle, elle a complètement craqué son slip sur un putain de kit bérets/gants/écharpe noir, ses yeux criaient croissant-baguette-jambon beurre et j’aurais pu lui vendre le sac de la poubelle pourvu que j’y Appose le mot parisienne.
j’avais très peur avant d’attaquer ce travail car je n’avais jamais habillé de monsieurs.
et en fait j’adore. Ils sont rigolos, ils essaient en plein milieu du magasin. Quand ils se regardent ils rentrent un peu le ventre et ils ont toujours l’air surpris quand je leur propose un truc qui sort de leurs habitudes et qui leur va bien.
souvent c’est pas très compliqué. Ils veulent un col v marine, noir ou gris.
ma botte secrète, cette saison, c’est le « bleu nocturne », ils ont l’impression de faire une folie alors qu’ils achètent un marine chiné de noir et de bleu indigo

aussi, il y a des mots magiques à utiliser qui, bien placés, font complètement péter des câbles aux clientes :
- « rose gold », le grand classique.
- « versatile » : ce poncho est très versatile. c’est une variante de polyvalent qui sonne plus joli. Ça veut rien dire, mais ça leur chatouille un truc dans le cerveau.
- « pointu » comme dans : le jeu de côtes anglaises et côtes perlées de ce pull lui donne un côté graphique très mode et pointu. Idéale pour une wannabe parisienne en golden goose et isabelle marant.
- « avec une jupe en cuir » : ça c’est l’argument pour glamouriser n’importe quelle couleur. Donnez-leur de l’association avec de la jupe en cuir Et c’est comme felindra tête de tigre, ça fait un jackpot dans la tête.
- et mon tout dernier, sorti sur un malentendu et qui a fait un malheur : « parisienne ». c’était à propo d’un béret. J’avais plus rien à dire et pour combler un blanc, dans un moment d’inspiration grandiose j’ai sorti : « ouais ça fait un genre de petit béret parisienne quoi ». Et là mon espèce de godiche ploucasse de cliente, avec beaucoup de fric dans la bouche et pas Tellement dans les poches, commence à se tortiller dans tous les sens en se pavanant devant le miroir. « ah oui j’ai l’air d’une parisiennant ? Ah ouais ca fait chic parisiennant ! Hannn, qu’est ce que j’ai l’air parisiennant ! »
donc là, brèche hein, j’ai foncé dedans telle la truelle pleine de ciment du maçon et je lui ai montré l’écharpe parisienne (soit une écharpe normale) et les gants parisiennes (des gants longs).
je sais pas ce qui s’est passé, la emily in paris s’est réveillée en elle, elle a complètement craqué son slip sur un putain de kit bérets/gants/écharpe noir, ses yeux criaient croissant-baguette-jambon beurre et j’aurais pu lui vendre le sac de la poubelle pourvu que j’y Appose le mot parisienne.