Ce monde sexiste m'épuise

5 Septembre 2012
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marine-illus.blogspot.fr
ça m'arrive trèèèèèès fréquemment aussi, des bouffées mêlées de rage et de lassitude, une humeur "I don't wanna live on this planet anymore"... Je suis lassée de toute la bêtise humaine à l'oeuvre dans le patriarcat, et lassée que ce soit une norme si peu remise en question, si naturellement adoptée... :mur:

Heureusement quand je tombe sur des articles comme ça, ça me redonne un soupçon de foi en l'humanité..! :pray: Il faut que les choses changent! Ne lâchons pas l'affaire! :danse:
 
20 Janvier 2013
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Paris
lovelylexy;4664042 a dit :
himeshann;4664034 a dit :
lovelylexy;4663794 a dit :
maryjanna;4663791 a dit :
lovelylexy;4663753 a dit :
Merci, tout ce que tu me dis me fais chaud au cœur et me rassure ( et je te rassure à mon tour, j'en ai rembarré des qui m'ont sorti ça)... :hugs:
Pour donner un exemple concret de comment ça me pourrit la vie: lorsqu'on a révélé que certaines pilules "du lendemain" ne fonctionnaient pas pour les femmes rondes, un présentateur a  commenté que le surpoids était en soi un contraceptif ( car répulsif); à ce moment je pensais à la Slut Walk de 2014, et je me suis demandée si des personnes pensant que personne ( donc pas même un violeur) ne peut désirer une ronde, je décrédibilisais tout
Ravie d'avoir pu te rassurer, j'ai trouvé ça insensé que personne ne souligne ça avant moi.

J'avais entendu parler de cette histoire et franchement y a pas à dire certaines personnes feraient mieux de se taper la tête contre le mur plutôt que de dire des idioties pareilles et le pire c'est qu'ils arrivent à nous faire croire à ça, à nous donner des complexes et à nous faire croire qu'on est pas désirables dès qu'on a dépassé le 34.

Je peux en témoigner on m'a tellement mis en tête que kilos en trop=moche que quand je suis passée du fameux 34 au 38-40 après m'être sortie d'une anorexie mentale je me suis sentie moche et indésirable pour 5 petit kilos en trop alors que je plais autant que quand j'entrais dans du 34, on me dit presque quotidiennement que je suis belle mais j'ai encore du mal à le croire parce qu'on nous dit que si on est pas parfaitement mince, si on a des formes, on peut tout aussi bien oublier l'idée d'être désirables aux yeux des autres.

Certains en viennent à croire que c'est pas grave de ne pas avoir dit que la pilule du lendemain ne marchaient pas pour les rondes vu que les rondes n'ont pas de vie sexuelle. Alors que c'est super grave, que certaines ont du se faire avoir, on du se retrouver avec une grossesse non désirée parce que certains veulent nier le fait qu'on peut être ronde et même très ronde et plaire comme tout le monde.

C'est ces personnes qui doivent se remettre en question, qui doivent arrêter de penser que dès qu'on s'éloigne des canons de beauté des magasines on ne peut pas plaire, parce qu'on plaît toutes à quelqu'un, qu'il soit un ou dix ne changent rien, on est tous beau au moins dans les yeux d'une personne et on a tous le droit au respect et à savoir si tel ou tel médicament va marcher sur nous ou pas. C'est ces personnes là, pas toi qui a décidé de venir défiler dans la rue pour faire valoir tes droits. C'était courageux de ta part, pas décrédibilisant pour la cause.

Qu'importe à quel point c'est dur, c'est contre ça qu'il faut se battre, parfois c'est contre les autres, parfois c'est contre soi-même mais ça doit s'arrêter.
Nous sommes tout à fait d'accord, et, pour revenir au sujet, cette vision du corps de la femme est également un "bel" aspect du sexisme: un homme en surpoids est quand même moins pénalisé qu'une femme dans la plupart des aspects de sa vie. J'ai une théorie là dessus: on accorde à un homme de ne pas avoir un corps "parfait" car on suppose qu'il a d'autres qualités ( intelligence, humour, talent...), alors qu'une femme n'existe que par son corps et sa beauté...

C'est marrant mais j'ai l'impression que c'est le contraire moi … qu'une femme ronde restera quand même désirable, car elle a des formes, alors que moi, j'ai longtemps complexé sur mes seins que je trouvais trop petits, même si j'étais mince. Alors qu'un homme en surpoid, je pense qu'il le vit plus mal … les hommes aussi sont sujets à un diktat de la beauté, pour la société, un homme "devrait" être un peu musclé mais pas trop, du coup les hommes qui sont en surpoid ou maigres vivent assez mal leur situation aussi !
En fait, pour le vivre, on apprécie certes les formes, mais pas leur réalité: le ventre, la cellulite, les vergetures, l'aspect tombant des seins dès qu'ils sont lourds... En gros, il faut une silhouette lisse et "normée"; et encore, rondeurs et formes ne doivent pas dépasser le 40/4 sinon haro sur la baudette.
Pour les hommes, les exigences que tu cites commencent à jouer un rôle de plus en plus important, mais on leur accorde encore plus le bénéfice du doute qu'aux femmes.

Malheureusement je ne pense pas que les hommes aient tant que ça le bénéfice du doute non plus. :sad: Surtout les jeunes hommes, en fait. On remarque ça avec le stéréotype qu'on retrouve partout (bande-dessinées, films, bouquins) de l'ami du héros "petit gros trop gentil-trop bête" et mine de rien, la persécution touche tous les gens qui ont le malheur de faire plus que du 42. Car malgré tout, dans l'imaginaire collectif (qui s'avère être très bête) une femme avec des formes, ça reste la "féminité", la "fertilité" alors que dans cet imaginaire, un mec gros, c'est juste un mec gros, qui prend pas soin de lui. Après, je pense que dans cette guerre de la minceur et de la perfection, y'a pas de sexe plus ou moins persécuté, je pense qu'on est tous dans le même bateau. Certes les hommes ont des fringues avec des tailles au dessus, mais ces fringues restent informes et moins travaillées que celles pour les hommes minces. Au-delà de ça, les hommes gros sont vus comme des nerds puant la sueur qui sortent jamais de chez eux par notre société décérébré, donc encore une fois, je pense pas que le diktat de la minceur épargne plus un sexe que l'autre. :)

Ho et @freehug un big up suffisait pas, je me suis énormément reconnue dans ton message. :fleur:
 
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18 Janvier 2014
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lapsychologe.wordpress.com
karo88;4662755 a dit :
Ça fait un moment que je lis avec attention les articles traitant du féministe mais j'ai vraiment eu un choc avec celui sur le marketing genré.
Cet article est bouleversant c'est vrai mais concrètement, comment peut on faire pour luter contre ça au quotidien?
Dénoncer c'est bien, c'est très bien même mais concrètement, au quotidien, on fait quoi?

Le marketing est l'illustration parfaite de l'ancrage des stéréotypes de genre dans notre esprit. Le marketing se base sur un concept très simple: un message = une réaction. Les pubs et compagnie jouent sur le fait de faire comprendre, de faire passer un message aux gens sans qu'il ai à réfléchir sur le pourquoi du comment de ce message, en gros il faut que la personne réagisse de façon prévisible selon le stimulus sans qu'elle sans rende compte, surtout sans qu'elle ai eu à prendre conscience de sa réflexion. Pour atteindre ce résultat les stéréotypes (de tout ordre) sont parfait. Ils sont déjà présent dans la cervelle des sujets et ne demandent pas d'effort intellectuels particuliers pour être mis en jeu. Pour prendre un exemple concret si on prend une pub pour un déodorant selon que l'on s'adresse aux femmes et aux hommes le message ne sera pas tourné pareil (pour un même produit!) si c'est aux femmes qu'on parle on va jouer sur les notions de fraîcheur, douceur de la peau, le parfum parce que dans la tête des gens une femme = qui aime être propre (fraîcheur du déo), s'épile le poil de aisselles (déo pour peau sensible aka rasée) et aime sentir bon (déo parfumé aux petites fleurs ou aux fruits parce que ça fait fille bien sûr). Alors que pour une pub pour les hommes se sera plutôt déo longue durée, pas de traces visible sur les fringues parce que toujours grâce aux stéréotypes homme = qui a beaucoup d'activité et intense physiquement (l'homme de base a plein de trucs à faire et n'a pas forcément le temps de passer par la salle de bains toute la journée, contrairement à la femme n'est ce pas), n'aime pas se faire gauler à utiliser des produits de toilette (alors sans trace c'est plus sûr et ça le fait mieux avec le costard) et bien sûr parfumé mais avec des trucs viril comme l'ambre etc...

Toutes ces conclusions sur ce qui fait homme ou femme se fait de façon directe dans l'esprit des gens grâce aux stéréotypes (pour ça que je me suis servie du marketing qui ADORE les stéréotypes et les utilisent à tort et à travers (c'est pour ça que je comprends bien que le marketing genré puisse faire bondir les madZs).

Tout ça pour dire que les stéréotypes sont ancrés en nous pour nous aider à évoluer dans notre environnement de façon réflexe (c'est pas moi qui le dit ça c'est la Psychologie, bon OK j'ai un peu raccourci là :))  et qu'en gros nos cerveaux sont programmés avec toute une base de données à base d'idées reçues et autres stéréotypes (j'avais lu ça dans un bouquin on en pense ce qu'on veut).
A partir de là il faut s'imaginer que tout ces problèmes lié au sexisme sont dû à ces idées qu'on a gentiment assimilé au fil du temps, l’intérêt de dénoncer c'est de faire passer ces pensées sexiste d'un statut de processus inconscient (ça se fait tout seul on n'y pense pas à ces absurdités sexistes) à un processus conscient (on peut toujours y penser mais on a n'a conscience pour soi et les autres) et l’intérêt que ça devienne conscient c'est qu'à partir de là on peut agir dessus alors tant que c'est inconscient on applique sans pouvoir rien faire.
En clair la dénonciation et ainsi la prise de conscience est la première étape obligatoire à passer pour faire bouger les choses.
J'ai écrit un roman juste pour dire que la dénonciation loin d'être secondaire et primordiale et qu'au quotidien il faut continuer à dénoncer pour qu'on puisse modifier les mentalités, qu'elle est la première étape. (Voilà je l'ai mis en gras comme ça pour toutes celles (et ceux!) qui veulent directement lire ça c'est faisable, ça répond direct à la question au moins!)

Après la dénonciation (qui je rappelle est très utile parce que ça montre qu'on a conscience de ce qui se passe et qu'on veut changer) la deuxième étape c'est effectivement le concret.
En sachant ( pour moi du moins) que le concret effectué par une personne est une occasion pour une autre qui est témoin de cet acte d'effectuer pour elle même la première étape.
Pour faire plus clair :P la première étape qu'est la dénonciation d'une situation ne permet pas à mon sens de faire comprendre la situation à ceux qui ne veulent pas comprendre la dite situation (parce que tant que la situation est toujours inconsciente pour quelqu'un il ne peut la voir ni la comprendre) par contre ceux qui veulent comprendre (pour qui la situation est passé consciente en fait) là ça sert à quelque chose! (à lui faire voir qu'elle est pas la seule à voir qu'il y a un truc qui cloche et à avoir envie d'agir concrètement). Et une fois que la personne consciente à elle même dénoncer (aux yeux de tous ou pour elle même) elle passe à la deuxième étape dite pratique. Et cette étape va servir à faire prendre conscience aux gens qui n'ont pas encore conscience (contrairement à la première étape) et l'avantage (et c'est enfin là je crois qu'il y a des élément pour la MadZ que je cite :yawn:) c'est que ça peut être tout et n'importe quoi du moment que ça va à l'encontre du stéréotype visé.

Par exemple je pensais à des truc comme ne pas faire porter aux enfants des couleurs stéréotypés (rose pour les filles et bleus pour les mecs) enfin si ils peuvent en porter mais on peut inverser les tendances quoi ;)
Ça peut être  acheter des produits pour mecs quand on est une fille (et l'inverse aussi) c'est pas grand chose certes mais c'est un geste comme les autres (et puis des tierce personnes qui voient ça peuvent commencer à se poser des questions et c'est en s'interrogeant qu'on prend conscience des choses!)
On peut parler de ses convictions aux autres (mais je ne crois vraiment pas que ça puisse avoir un gros impact).
On ne laisse passer aucune remarque, insulte et autres qui puisse être sexiste.
Toujours pour les mômes on évite de les faire entrer dans des cases selon leurs sexe (j'ai l'impression que les clichés et autres stéréotypes sont moins présent chez les enfants, profitons-en!) en pratique ça peut être ne pas se jeter sur les poupées et autres dînette quand on a un cadeau à offrir à une petite (surtout si elle a n'a pas envie au départ) et vice versa avec les garçons.
Voilà moi je vois des gestes comme ça à faire au quotidien (avec plus ou moins d'ampleur) :)

En conclusion de mon pavé (et ça aussi je mets en gras pour celles et ceux qui veulent préserver leurs capital visuel ;)) Pour moi la lutte contre le sexisme passe principalement par deux étapes qui doivent évoquer la mise en marche d'un cercle vertueux (c'est comme le cercle vicieux mais en plus sympa!) une première étape qu'est celle de la dénonciation-énonciation pour soi qui peut être publique mais qui ne touchera hélas qu'un public averti et qui sont déjà en plein dans cette première étape (concrètement si on prend le lectorat de MadmoiZelle il est déjà sensible au questions soulevés par le magazine et c'est pour ça qu'il le lit. Une personne sexiste ne lira pas ou mal ce type d'articles donc pas d'effets spécifique dans la diffusion du message) mais (et c'est là ou les madZs entrent en compte) ces personnes sensibilisés ( et en communauté) vont grâce à cela agir de façon pratique dans leurs vies de tout les jours. C'est la deuxième étape. Grâce à leurs prises de conscience ces personnes peuvent corriger leurs pensées et leurs attitude en fonction de leurs convictions, ça peut être en faisant comme les exemples que j'ai donné ou autres :) l'avantage c'est que là leurs gestes concret vont toucher tout le monde (même les sexistes!) et souvent on est plus sensible à un geste qu'à une parole et à force d'agir contre le sexisme tout le monde va s’intéresser à cette question et pouvoir en venir à la première étape (et ainsi de suite). 

Donc voilà, il faut y croire!! Dénoncer c'est super important et au quotidien il faut penser à ses convictions et les mettre en pratique de toute les façons possibles et inimaginables ;) (même si nos gestes nous semble tout petits).

Tout ce que je viens de déblatérer et dû à ma sensibilité personnelle sur ces questions en aucune façon je ne veux faire passer tout ça pour une vérité générale, c'est juste mon opinion!
 
16 Mai 2012
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champagneshowers;4664010 a dit :
La semaine dernière, j'ai eu une "discussion" (si on peut appeler ça comme ça) avec un contact facebook. Je vous laisse apprécier l'échange. Y'a du boulot, les filles….
Edit : Je fais tout de même remarquer à Trucmuche que c'est pas très fair-play d'effacer un de mes commentaires. il me répond que mon "quota
 de messages" (??????) a été atteint et qu'il a aussi effacé 4 messages qui me portaient fortement atteinte. Le mec, qui s'érige juge et partie, veut donc me "protéger". Ou bien me faire remarquer à quel point il est bon pour moi. Dans tous les cas, c'est raté. La suite, s'il y en a une, au prochain épisode.
Chaud….
 
20 Décembre 2013
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Liège
www.camillef.be
Le sexisme qui m'a rendue triste c'est:
*mise en situation: on dîne tranquillement en famille dimanche et on parle de la loi permettant à une femme de donner son nom de famille à son enfant*

Ma mère:
-Si les femmes donnent leur noms, on n'aura plus d'informations sur qui est le père.

Cela soulève le débat :
Pourquoi est-ce que c'est logique que les hommes donnent leur nom? Les femmes devraient être heureuse de s'être ouverte en deux et d'offrir le bébé à l'Homme, qui lui mérite plus qu'elle de poursuivre sa lignée?

J'aimerais faire remarquer que la mère on est toujours absolument certain de qui c'est..

Et avec les temps qui courent, les gens se marient moins, alors n'est-ce pas tout à fait légitime que l'enfant ai le nom de sa mère de base? Sinon ya des reconnaissance de paternité et des embrouilles comme ça..

C'est un autre débat mais ça me rend triste que les femmes de la générations avant nous n'ai aucunes valeurs de la valeur de leur valeur et ne reconnaisse pas que c'est un droit et une victoire pour le féminisme et la fin de l'infantilisation de la femme.

(fin et désolée de ce hors-contexte décousu pas tellement hors-contexte mais très décousu)

(j'ai beaucoup aimé l'article je l'ai partagé)

Je pleure le sexisme ordinaire
 
1 Octobre 2009
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Bruxelles
missdigriz.com
alnilam;4664377 a dit :
karo88;4662755 a dit :
Ça fait un moment que je lis avec attention les articles traitant du féministe mais j'ai vraiment eu un choc avec celui sur le marketing genré.
Cet article est bouleversant c'est vrai mais concrètement, comment peut on faire pour luter contre ça au quotidien?
Dénoncer c'est bien, c'est très bien même mais concrètement, au quotidien, on fait quoi?

Le marketing est l'illustration parfaite de l'ancrage des stéréotypes de genre dans notre esprit. Le marketing se base sur un concept très simple: un message = une réaction.


 la dénonciation loin d'être secondaire et primordiale et qu'au quotidien il faut continuer à dénoncer pour qu'on puisse modifier les mentalités, qu'elle est la première étape.



Ça peut être  acheter des produits pour mecs quand on est une fille


 Pour moi la lutte contre le sexisme passe principalement par deux étapes qui doivent évoquer la mise en marche d'un cercle vertueux (c'est comme le cercle vicieux mais en plus sympa!) une première étape qu'est celle de la dénonciation-énonciation pour soi qui peut être publique mais qui ne touchera hélas qu'un public averti et qui sont déjà en plein dans cette première étape (concrètement si on prend le lectorat de MadmoiZelle il est déjà sensible au questions soulevés par le magazine et c'est pour ça qu'il le lit. Une personne sexiste ne lira pas ou mal ce type d'articles donc pas d'effets spécifique dans la diffusion du message) mais (et c'est là ou les madZs entrent en compte) ces personnes sensibilisés ( et en communauté) vont grâce à cela agir de façon pratique dans leurs vies de tout les jours. C'est la deuxième étape. Grâce à leurs prises de conscience ces personnes peuvent corriger leurs pensées et leurs attitude en fonction de leurs convictions, ça peut être en faisant comme les exemples que j'ai donné ou autres :) l'avantage c'est que là leurs gestes concret vont toucher tout le monde (même les sexistes!) et souvent on est plus sensible à un geste qu'à une parole et à force d'agir contre le sexisme tout le monde va s’intéresser à cette question et pouvoir en venir à la première étape (et ainsi de suite). 

Donc voilà, il faut y croire!! Dénoncer c'est super important et au quotidien il faut penser à ses convictions et les mettre en pratique de toute les façons possibles et inimaginables ;) (même si nos gestes nous semble tout petits).




Mais oui !!! A 100% d'accord avec toi !!!
 :danser:​


La question du marketing genré m'interpelle aussi de plus en plus, parce qu'il y a notamment plusieurs niveaux:
La Barbie rose couverte de strass et de paillettes, c'est super évident, mais il y a aussi des choses plus insidieuses, car totalement ancrées dans notre quotidien. On ne fait pas trop gaffe (moi la première) parce qu'on n'a pas forcément le temps, la vivacité d'esprit et le recul suffisant tout au long de la journée.

Mais juste, voici un exemple tout bête, via une enseigne du nord que j'aime bien en plus (car justement, ils ne sont initialement pas trop hardcore avec le marketing genré...)
Désolée de une fois de plus refaire un lien vers mon blog mais bon, ça illustre bien tes propos de manière anecdotique (mais pas tant que ça )


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Juste une question : POURQUOI ???!!!


ET UNE PROPOSITION TOUTE SIMPLE en guise de suggestion à la question  "ON FAIT QUOI?" :

>>>Dénonçons toutes ces enroules de plus possible, en utilisant les mêmes ficelles que celles du marketing. Dénonçons les avec une certaine accroche, de la dérision, de la viralité , de la diffusion pertinente et ciblée.

Faisons un max de photos, de montages, d'articles pertinents, avec des (remises en) questions simples à renvoyer directement sur les pages de com' des détracteurs !

Par exemple, cette bête photo, je l'ai publiée sur le FB de HEMA. Sans agressivité ni rien d'énervé mais en leur posant juste la question publiquement "POURQUOI LES GARS ?!" Si nous sommes nombreux-se-s à le faire, je suis sure qu'à force, les marketeurs vont comprendre qu'il est sans leur intérêt de changer un peu la donne, par l'influence directe des consommatrices.

Bon alors, on se lance un petit concours imagé des trucs les plus anecdotiques/édifiants de notre quotidien ?!!! 
:zizinoel:
 
Dernière édition :
24 Mars 2014
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J'aime l'idée évoquée  précédemment de l"étape un de la dénonciation puis de l'étape 2 du cercle vertueux, mais tout sa laisse un goût insatisfait pour moi. J'émet l’hypothèse qu'il serait peut-être temps de tous se concerter sur ce que devrait être la société en édifiant clairement, en texte , en dur.
Je sait qu'il y'a de nombreux essaie qui existe déjà, mais le problème pour moi c'est qu'ils ne reflètent qu'une vision à travers un prisme même si elle est juste, les autres la regarderont par une autre face de ce même prisme et auront alors une image déformé , faussé , manipulable.
En somme peut-être que les mads plus généralement les femmes devrait écrire ensemble ce que serait une société matriarcale selon elle ou si possible une société ni patriarcale ni matriarcale.
Je ne dit pas que ce livre serait une bible de la féministe d'aujourd'hui (oui parce que je pense au auteur comme  Simone de Beauvoir qui on fait un excellent travail de leur temps) Mais au moins un élément fédérateur et unificateur des féministe de tout bords et ainsi pourvoir plus facilement lutée contre toute forme de dérive de la société.  Encore pour moi je trouve que c'est bien d'exprimer son ras le bol mais faut bien qu'il puisse changer quelque chose et non pas comme certain le diront "laisser couler " ect...

(désolé pour l'orthographe  )
 
11 Février 2009
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5 744
Toulouse
amelie.eklablog.com
Je dois dire que moi aussi, ça m'épuise.
Et surtout, cette tendance qu'ont les gens (et pas seulement des hommes) à répondre complètement à côté de la plaque, à contourner le sujet, à changer de coupable en cours de conversation, etc.
Et surtout à balayer tout d'un travers de la main par des phrases chocs.
En fait ils comprennent pas ce qu'on dit, ils n'ont aucune sensibilisation à notre niveau de féminisme, vous savez à quoi ça me fait penser ? Ces exos de maths hyper durs, on commençait par tâtonner avec une méthode inadaptée, on se rendait compte que c'était vachement plus subtil, on retournait le truc dans tous les sens et on avançait comme ça.. jusqu'à ce que le pote arrive, jette un œil 5 min, te balance "ya ka faire (nom de ta première méthode inadaptée)" et se barre, et te laisse comme ça. Et se sent éminemment plus intelligent que toi.
 
11 Janvier 2007
954
4 242
4 874
mea-tugudu;4662968 a dit :
D'ailleurs, l'une d'entre vous a t'elle déjà rencontré ce problème avec son amoureux? Si oui, des solutions pour sortir du "je veux pas t'écouter, ça ne m'intéresse pas, si tu continues, je m'énerve en haussant le ton"? :mur:
Moi aussi, j'ai de graves problèmes avec mon mec à ce sujet... il aime beaucoup le fat shaming, et il lui est arrivé de me dire que j'allais faire le tapin quand je suis sortie en leggings... il refuse l'idée que le harcèlement de rue est un phénomène de société, et il a dit, je cite, que le viol est "un phénomène marginal" (qu'il opposait à l'avortement qui pour lui est un vrai phénomène... on a donc comparé les chiffres et il a été surpris, mais il a réfuté les chiffres, puisque ce sont des estimations).

C'est très dûr de vivre ça quotidiennement, parce qu'il nie une partie de mon existence et il nie le fait que je puisse analyser les situations dans lesquelles je me trouve par moi-même. En plus du reste, c'est infantilisant de dire à ta meuf que non, elle ne s'est pas faite agresser dans la rue, non ce qu'elle a vécu n'est pas traumatisant ou gênant. En l'occurrence j'étais sortie courir et je suis rentrée 10 minutes plus tard, parce que je n'ai pas supporté que des hommes que je ne connaissais pas commentent sur la taille de mes fesses et mon besoin ou non de faire de l'exercice... Pour lui ce n'est pas une raison de ne plus sortir courir, et j'ai forcément exagéré les commentaires...

C'est dur et parfois je me dis que trop c'est trop. Le pire c'est que son métier demande de sa part qu'il s'en préoccupe, mais apparemment une fois sorti du bureau...
 
  • Big up !
Réactions : Neyane

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