[...]Et puis, de fil en aiguille, de pas à pas, tout en douceur, tu as enlevé les barrières que j'avais fixé entre nous deux. Il t'a fallu du temps, de la patience pour que je m'ouvre finalement à toi, et lorsque tu y es arrivé, j'ai découvert un monde inconnu, qui m'a complétement bouleversé. J'avais le coeur qui battait vite, les yeux rêveurs et le sourire constatamment au bout des lèvres. On dit que le sentiment amoureux se mesure à l'ampleur du manque, à l'état fiévreux dans lequel l'absence de l'autre nous plonge et c'était exactement la sensation que je ressentais. Je me sentais étrangère à moi-même, comme si je ne comprenais pas ce qu'il m'arrivait, mais j'adorais ça, assurément.