Encore une journée coolissime à tes côtés. Je ne sais pas trop à quoi on joue. Je ne sais pas du tout à quoi tu joues. Je sais encore moins si tu te rends compte, bâtard, que ta copine même si elle est actuellement à Versailles, à sa famille qui vit à moins de 500m de chez moi.
On ne se parlait presque pas, enfin, ouais non si on se parlait, mais pas autant. C'est venu d'où ce déclic ? On a un passé commun, un peu lourd ; vacillant entre amour, désir, haine et amitié ambigue.
Mais on se ressemble tellement, je crois que c'est pour ça qu'on passe si vite de l'affection profonde, à la haine succincte. Ce qui serait bien surement, c'est qu'on soit meilleurs amis. Après tout, "il faut d'abord être amoureux de l'autre, pour avoir une base de l'amitié" dixit Hemingway. On a remplit le contrat pour le coup.
Je sais pas si ça te suffit, tu ne l'aimes même pas elle, t'en a rien à foutre. On passe des moments géniaux ensembles. Jamais un mec m'avait autant fait rire. Tu sais toujours ce qu'il faut que tu dises, ce qu'il faut que tu fasses, pour que ça m'amuse, pour que ça me touche, et pour que ça me remonte le moral.
Combien de fois, en cours, ou en dehors peu importe, combien de fois avons-nous eu exactement la même réaction devant quelque chose ? Je pense qu'au bout d'un moment, il faut qu'on se rende compte d'une chose.
Il y a eu trop d'obstacles, trop de choses bizarres, je t'adore, tu m'adores, je t'ai aimé, tu m'as aimé, on ne sait s'il faut utiliser le passé. On aurait pu être si heureux ensembles.