J'ai compris une chose, tu me tire vers le bas. T'es là à dire que je suis agressive, que je devrais avoir plus de considération pour les autres dans ma manière de parler. Je n'avais jamais pris conscience que tu me rabaissais pour te valoriser avec tes "tu vois, toi t'es comme çi, comme ça. Alors que moi je vais dire ça de cette marnière et c'est mieux". Tu me critiques à chaque fois qu'on est ensemble.
C'est idiot, mais j'ai même ressenti de la honte de savoir mieux me débrouiller que toi avec le métro. J'ai même dis :" je ne veux pas te contrôler, mais là tu te trompes". En te parlant comme si tu avais 10 ans, et ça t'as énervé de te rendre compte que j'avais raison. Et tu me dis que je m'énerve pour un rien. Tu me compares souvent à ta tante qui a plus de 40 ans, et qui vit seule avec son chat. Alors que je t'avais dis que j'avais peur de finir comme ça. Je t'encourage, je te valorise, et toi tu ne me dis rien.
C'est comme si tu m'en voulais, de savoir créer et de chercher à m'éveiller. Tu me disais souvent tu voudrais être comme moi. Tu as essayé de créer, mais ça n'a pas marché. Tu t'es acheté plus de vêtements, des bottines du même style que les miennes, acheté du maquillage de grande marque, alors que tu était choquée que je le fasse. Tu t'es intéressée à la beauté, après que je m'y sois mise. J'écrivais de la poésie, et tu t'y es mise aussi. Et tu t'es ouvert un blog pour les publier, comme moi.
Tu as traversé un long chemin après ta crise de délire et l'asile. Et puis tu as changé. En mieux. Tu t'es reprise en main. Tu m'as dis que tu avais été présente quand j'en avais besoin, et qu'il fallait que je fasse la même chose pour toi.
Tu as commencé une nouvelle formation. Le même métier que ma mère... te connaissant ça ne sortait de nulle part. Je savais que tu faisais fausse route (tout le monde le savais) je te l'ai dis, tu as continué, et maintenant tu t'en rends compte. J'ai continué à prendre soin de toi sans que tu le sache. Je me suis arrangé pour que tu parle à ma mère en mon absence, je savais qu'elle arriverait à te remonter le moral, après se qui s'était passé avec tes camarades de classe. Elle t'a dis les mêmes choses que moi. Mais la différence c'est que c'était elle et pas moi.
Tu ne m'a pas écouté parce que ma vie n'est pas meilleure que l'a tienne? Parce je ne suis pas une maman. (Ton psy dit que tu as besoin d'une figure parentale.) Ou est-ce parce que je te donne l'air de savoir tout sur tout?
Hier, tu m'a dégoûtée. Ca était une véritable prise de conscience pour moi. On avait rendez-vous, et tu as oublié. Tu es arrivée 45 min plus tard, et tu n'as pas compris que ma colère, et mon ton c'est à peine si tu t'es excusée. Tu as retournée la situation à ton avantage. Utilisant mes défauts et mes insécurités contre moi, comme je me confie tu sais comment t'y prendre. J'avais fais tant d'erreurs par le passé. As-tu seulement conscience de ce que tu me fais?
Les gens pensent que je suis forte, mais me revoilà à mon âge. A faire le pitre, et me rabaisser pour garder et aider une amie. Je perds la face, et je m'oublie. J'ai honte d'être celle que je suis, comme si je n'étais faite que de défauts. Je ne sais pas pourquoi je cours après ce genre de relation, comme si je cherchais à me punir du mal que j'ai pu faire par le passé, de ne pas être une fille douce et souriante. Ou peut-être que je préfère ça à la solitude? Je n'en sais rien.
Mais là tu vois, restons en là. Maintenant je vais prendre de la distance, car visiblement tu n'as rien entendu de ce que je cherchais à te faire comprendre. Tu n'en as rien à faire de moi en faite. Et bien non plus, plus maintenant.
En réalité je vais tout simplement prendre mes distances, et on perdra le contact dans le temps. Par lâcheté, ou lassitude de ton manque d'effort et d'empathie.