Hello tout le monde, j'ai été très occupée donc j'ai pas tout lu en détail mais j'ai un peu suivi les messages.
J'aurais plusieurs trucs que j'ai envie de partager ici, mais je ne sais pas si j'aurais le tout pour tout, mais je commence.
Déjà, il y a un truc sur lequel je me suis beaucoup questionnée récemment, c'est ma capacité à reconnaitre les "gens bien" (je ne suis pas retournée chez une psy pour le moment donc c'est une réflexion avec moi-même). Cette réflexion vient principalement du fait que je suis désormais complètement convaincue qu'un de mes colocs est un gros connard toxique et manipulateur, alors qu'au début je pensais que c'était un mec incroyablement sensible et vraiment génial. Et j'avais vraiment eu cette espèce de sentiment profond que sa vraie nature c'était d'être ce mec rare et merveilleux (je voulais pas le pécho hein, je pensais juste que c'était une personne fantastique). Je me souviens vraiment m'être dit que je ressentais au fond de moi qui il était réellement, et que c'était quelqu'un de bien.
Et le truc c'est que bon, j'ai toujours eu cette espèce de croyance que parfois, à certains moments précis, ON SAIT intimement quand quelqu'un est une vraiment belle personne, qu'il y a quelque chose qui parle en nous et nous fait reconnaitre ces personnes, comme une sorte de très forte intuition. Je l'ai déjà ressenti pour plusieurs personnes, et vous ne serez pas surpris de lire que je croyais notamment très profondément à la réalité de cette intuition par rapport à Romain, et que c'était vraiment important pour moi de me dire que je pouvais me fier à cette voix intérieure qui sait reconnaitre les gens bien, même après tout ce qu'il s'est passé.
Donc honnêtement, j'ai eu cette "intuition" pour mon coloc qu'on va appeler Antonio.
Voilà, bon je raconte tout ça car mon intuition de base était totalement à côté de la plaque, que je pense que je suis totalement tombée dans le tableau de sa manipulation en pensant l'inverse, et du coup je commence à douter de ma capacité à identifer les personnes "bien" ou pas, et je me demande si je ne suis pas du genre à m'entourer de gens qui abusent de moi.
Après, j'avoue que c'était un truc que m'avait dit la première psy, qu'elle avait l'impression que je n'avais pas confiance dans ma capacité à choisir la bonne personne amoureusement, et du coup je me demande aussi si c'est un de mes problèmes
Enfin bref, voilà, mon premier questionnement que je voulais partager c'est qu'en ce moment, je me demande à quel point je sais mettre des stop aux gens problématiques, si je suis parfois trop empathique ou juste comme il faut, si je donne trop le bénéfice du doute à certains ou ya rien de mal à faire ça, etc.
Et je reviendrai un autre jour pour parler de mes autres questionnements
@Théa-Lou Je voulais te dire que je ne pense pas que ce soit être particulièrement bloquée des sentiments que de ne pas ressentir un manque par rapport au toucher. Perso, ça n'est absolument pas un truc auquel je pense ou qui me manque particulièrement, et je pense que c'est plutôt personnel en fait. Je ne me décrirais ni comme tactile ni comme pas tactile, je peux toucher les gens facilement ou me sentir mal à l'aise selon les contextes. Mais pour ma part par exemple, je n'ai que très rarement éprouvé un "manque" par rapport au sexe non plus (pourtant, j'aime vraiment bien le sexe et l'intimité physique). Je veux dire, parfois je me dirais "ce serait chouette de pouvoir coucher avec quelqu'un", mais je n'ai absolument JAMAIS ressenti un véritable manque par rapport à ça et ça même m'a même toujours laissée très perplexe d'entendre des gens dire qu'ils ressentaient un vrai manque par rapport au sexe (j'ai toujours eu l'impression que c'était autre chose qui leur manquait ou une question de pression sociale qu'un vrai désir sexuel qui les dévore quand il y a abstinence en tant que célibataire pendant plusieurs mois).
Bref, pour moi, ce qui va me manquer, c'est d'abord une proximité émotionnelle et le toucher vient vraiment très loin derrière (pourtant en ce moment, je touche extrêmement peu de gens puisque je vis loin de mes proches, mais même quand je les vois, ça ne vient pas du tout à l'esprit de les toucher plus que ça). Donc voilà, je pense que c'est pas du tout une question de blocages que de ne pas avoir d'opinion particulière sur le manque de toucher dans sa vie. Je pense que le manque du toucher me manquerait uniquement si j'avais des bouffées d'affection pour quelqu'un et que cette personne ne pouvait/voulait pas être touchée, ce n'est absolument pas un manque que je ressens alors qu'il n'y a personne devant moi.
J'aurais plusieurs trucs que j'ai envie de partager ici, mais je ne sais pas si j'aurais le tout pour tout, mais je commence.
Déjà, il y a un truc sur lequel je me suis beaucoup questionnée récemment, c'est ma capacité à reconnaitre les "gens bien" (je ne suis pas retournée chez une psy pour le moment donc c'est une réflexion avec moi-même). Cette réflexion vient principalement du fait que je suis désormais complètement convaincue qu'un de mes colocs est un gros connard toxique et manipulateur, alors qu'au début je pensais que c'était un mec incroyablement sensible et vraiment génial. Et j'avais vraiment eu cette espèce de sentiment profond que sa vraie nature c'était d'être ce mec rare et merveilleux (je voulais pas le pécho hein, je pensais juste que c'était une personne fantastique). Je me souviens vraiment m'être dit que je ressentais au fond de moi qui il était réellement, et que c'était quelqu'un de bien.
Et le truc c'est que bon, j'ai toujours eu cette espèce de croyance que parfois, à certains moments précis, ON SAIT intimement quand quelqu'un est une vraiment belle personne, qu'il y a quelque chose qui parle en nous et nous fait reconnaitre ces personnes, comme une sorte de très forte intuition. Je l'ai déjà ressenti pour plusieurs personnes, et vous ne serez pas surpris de lire que je croyais notamment très profondément à la réalité de cette intuition par rapport à Romain, et que c'était vraiment important pour moi de me dire que je pouvais me fier à cette voix intérieure qui sait reconnaitre les gens bien, même après tout ce qu'il s'est passé.
Donc honnêtement, j'ai eu cette "intuition" pour mon coloc qu'on va appeler Antonio.
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Voilà, bon je raconte tout ça car mon intuition de base était totalement à côté de la plaque, que je pense que je suis totalement tombée dans le tableau de sa manipulation en pensant l'inverse, et du coup je commence à douter de ma capacité à identifer les personnes "bien" ou pas, et je me demande si je ne suis pas du genre à m'entourer de gens qui abusent de moi.
Après, j'avoue que c'était un truc que m'avait dit la première psy, qu'elle avait l'impression que je n'avais pas confiance dans ma capacité à choisir la bonne personne amoureusement, et du coup je me demande aussi si c'est un de mes problèmes

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Enfin bref, voilà, mon premier questionnement que je voulais partager c'est qu'en ce moment, je me demande à quel point je sais mettre des stop aux gens problématiques, si je suis parfois trop empathique ou juste comme il faut, si je donne trop le bénéfice du doute à certains ou ya rien de mal à faire ça, etc.
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@Théa-Lou Je voulais te dire que je ne pense pas que ce soit être particulièrement bloquée des sentiments que de ne pas ressentir un manque par rapport au toucher. Perso, ça n'est absolument pas un truc auquel je pense ou qui me manque particulièrement, et je pense que c'est plutôt personnel en fait. Je ne me décrirais ni comme tactile ni comme pas tactile, je peux toucher les gens facilement ou me sentir mal à l'aise selon les contextes. Mais pour ma part par exemple, je n'ai que très rarement éprouvé un "manque" par rapport au sexe non plus (pourtant, j'aime vraiment bien le sexe et l'intimité physique). Je veux dire, parfois je me dirais "ce serait chouette de pouvoir coucher avec quelqu'un", mais je n'ai absolument JAMAIS ressenti un véritable manque par rapport à ça et ça même m'a même toujours laissée très perplexe d'entendre des gens dire qu'ils ressentaient un vrai manque par rapport au sexe (j'ai toujours eu l'impression que c'était autre chose qui leur manquait ou une question de pression sociale qu'un vrai désir sexuel qui les dévore quand il y a abstinence en tant que célibataire pendant plusieurs mois).
Bref, pour moi, ce qui va me manquer, c'est d'abord une proximité émotionnelle et le toucher vient vraiment très loin derrière (pourtant en ce moment, je touche extrêmement peu de gens puisque je vis loin de mes proches, mais même quand je les vois, ça ne vient pas du tout à l'esprit de les toucher plus que ça). Donc voilà, je pense que c'est pas du tout une question de blocages que de ne pas avoir d'opinion particulière sur le manque de toucher dans sa vie. Je pense que le manque du toucher me manquerait uniquement si j'avais des bouffées d'affection pour quelqu'un et que cette personne ne pouvait/voulait pas être touchée, ce n'est absolument pas un manque que je ressens alors qu'il n'y a personne devant moi.