Alors, voici la suite des histoires de Madéca!
Il est arrivé vers midi (évidemment il avait mis sa petite chemise). On va chez moi, on commence à faire à manger (c'était chouette parce qu'il m'aidait, il a même fait les oeufs sur le plat, alors que moi j'avais fait les pâtes, un vrai féministe/allié du féminisme, vous dis-je!).
Ensuite on s'est posés sur ma terrasse, on rigolait bien, on se cherchait avec des vannes politiques, on disait en déconnant "arrête de m'oppresser!" (bon, en discussion avec des militant.e.s c'est pas très safe, mais en private joke...) Après ça, nous sommes montés dans ma chambre. Je me suis allongée, face à lui, en essayant de dormir. Et sa main est venue tout doucement caresser mon visage, mon épaule, mon cou. Je souriais. Ensuite, je me suis retournée, collée à lui, en cuillère. Il me caressait le dos, les épaules, le cou. J'ai commencé à me sentir mal, et je retenais mes larmes. Il m'a demandé si ça allait, et j'ai fondu :
Et là il m'a dit "Oh Madéca, je me sens tout nul, je veux te forcer à rien, si tu me dis non, ou arrête, je m'arrêterais.."
Du coup je me suis redréssée, on a parlé de nos antécédents, de son premier amour, tout ça... Et puis tout doucement j'ai porté ma main à son visage, j'ai caressé sa mâchoire, et puis je crois qu'il s'est arrêté de respirer. On était là, face à face, à se caresser le visage, les épaules.. Il arrêtait pas de me dire "Tu es vraiment jolie, je te trouve trop jolie..." "Tu me plais énormément, vraiment.." Un moment donné j'ai levé mon ventre pour enlever mon bas, il a vu mon ventre, mes seins, et ma culotte, il a bugué, j'ai demandé ce qu'il y avait, "Tu.. es vraiment jolie."
On a aussi pris une douche, on s'est fait des câlins, c'était tout doux, vraiment chouette. On s'est fait beaucoup de bisous, de câlins. Mais pour le moment, je ne voulais pas l'embrasser sur la bouche, je veux que ce soit vraiment un baiser qui ne soit pas simplement sexuel mais d'amour. Du coup, il "insistait" un peu mais sans être lourd.
On a mangé des céréales, aussi.
On a beaucoup parlé de mes peurs, de ce que je voulais, de comment je nous voyait... Il comprend! Et il vient tout le temps me faire des bisous, me caresser, me toucher, me dire que je suis jolie. Il rigole aussi beaucoup quand je lui pose dix mille questions.
On s'est posés dans un parc, ensuite, et je lui ai dit que même s'il me plaisait beaucoup, pour le moment j'avais du chemin à faire toute seule dans ma tête, pour être sure de moi, et accepter de renoncer à certaines choses pour accéder à de nouvelles. Je lui ai aussi dit que je suis une fille énormément stressée, que je veux pas lui imposer ce fait, que je ne veux pas non plus profiter (sans le vouloir) de sa capacité à encaisser les choses, et empiéter sur son moral, je ne veux pas qu'il me "supporte" (au sens de "soutenir", mais avec l'idée de souffrance derrière). Il m'a demandé si je voulais qu'on se revoie, je lui ai dit que oui, j'aimerais bien une journée à Paris. Au moment de se quitter, je lui ai fait plein de bisous sur la joue, et puis un baiser tout tout léger sur les lèvres.
Voilà voilà!
Là, ma boule dans la gorge, et mon stress ont disparu, ça me fait du bien.
@Olch Tu vois, je crois qu'on a le même problème : on essaye surement de se protéger? En tout cas je n'ai pas vraiment de solution... A part rencontrer quelqu'un qui soit patient?
@soraya14 Je susi très contente pour toi! Au plaisir que tu nous raconte ça!
) et franchement y en a qui ont du courage !! Perso je suis du genre à me mettre en boule à côté de mon frigo ( Attendez, s'il vous plait, on rigole pas avec la bouffe 
) pour psychoter dès qu'un petit pincement vient tripotouiller mon coeur !!
, après je sais pas comment on peut surmonter ça, peut être le jour où tu rencontres vraiment un garçon qui te correspond, ça ne te fera pas ça, en attendant bon courage 
Merci ! 
