Bon du coup c'est terminé avec le Québécois. J'ai pas envie de revenir là dessus, je n'ai même pas répondu à son message. Ca me rend triste quand j'y pense mais sinon ça va. Y a pleins de trucs, les exams, le retour en France, dans quelques semaines je serai remise. Et je sens que je repars sur de nouvelles bases, ça me plaît. Pendant trois mois je passais pas à autre chose parce que je savais que j'avais une chance avec lui et là ça y est, je sens que c'est fini de chez fini dans ma tête et c'est cool.
Je suis plutôt optimiste pour la suite. Je suis emballée par tout ce qui va m'arriver. Il faut juste que désormais je me "protège" du prochain crush que je vais avoir. J'adore ça draguer, flirter, embrasser des mecs en soirée. Je jongle entre toutes ces distractions avec brio. Par contre dès qu'un mec me plaît vraiment et arrive à attirer mon attention plus d'une soirée je me perds totalement. Je m'emballe, je me fais des films et c'est ça qui fait le plus de mal.
Au final cette année j'ai eu trois gros coups de cœur. A chaque fois j'ai morflé. Mais pas forcément à cause du mec qui m'a fait des faux espoirs ou qui m'a mal traitée (bon parfois si quand même

). Non juste parce que je me montais tout un film dans ma tête et de constater qu'il ne se réaliserait jamais me faisait le même effet qu'une rupture amoureuse. Je sais que je suis capable de prendre de la distance, que je suis capable d'avoir une vie et des projets sans qu'un mec, aussi cool soit il, en devienne le point central. Ca va me demander du travail mais je vais y arriver.
Sinon j'ai hâte parce qu'en France je vais sans doute retrouver G. mon plan cul.

J'ai couché avec personne ici, ça m'intéresse plus de le faire complètement saoule avec un mec que je viens juste de rencontrer. Et G. c'est un peu comme le confort de la maison

: je sais que ça va bien se passer, qu'il me respecte et je sais aussi qu'il ne me manquera pas pour autant lorsque je repartirai. Voilà affaire à suivre.
