@Leech Pas de souci, c'est pour ça que j'ai mis une espèce de warning sur le fait que je prenais clairement parti selon mon expérience. Ca n'exclut pas du tout que ce garçon soit sincère et que je me sois trompée
Quand je dis "quand on kiffe, on reste", ça semble binaire, mais il y a un tas de représentations derrière, évidemment. Je ne les ai pas forcément développées car comme tu dis on a tous notre définition de l'amour, et certaines personnes vont effectivement prendre d'autres paramètres en compte. Néanmoins encore une fois dans mon expérience, j'ai observé que lorsque des gens "devaient" être ensemble, bah la relation se frayait un chemin, parfois presque malgré eux. Ca m'est arrivé aussi. Mais voilà, c'est juste empirique. Et surtout, ça ne veut pas dire que ça fait des relations heureuses. Et parfois, on aimerait, mais ça bloque, et je pense que c'est aussi pour de bonnes raisons si la relation n'advient pas.
Et bien sûr on peut aimer une personne et mettre fin au couple. C'est exactement ce qui m'est arrivé avec mon dernier ex : on est incapables d'être ensemble. Mais c'est un état de fait : on souffre trop ensemble. Ca veut dire que la relation de couple ne peut vraiment plus advenir et qu'on se détruit trop ensemble. J'en profite donc pour ajouter que derrière le sobre "kiffer", il y a des idées comme "se projeter", "avoir envie de vivre quelque chose avec cette personne", etc. Une fois qu'on constate que c'est trop compliqué et dur à vivre pour l'un, l'autre ou les deux, bien sûr, on peut être toujours amoureux mais partir. C'est un choix rationnel, basé sur une tentative qui s'est révélée trop difficile ou compliquée. Mais c'est rare (à mon sens) de ne pas s'être lancé avant. Pour moi ce n'est pas du tout la même chose de renoncer à une relation non-consommée, ou consommée.
@Madéca Merci pour ces précisions, effectivement il me manquait pas mal d'éléments. Je me suis basée quasi uniquement sur la conversation.
@peppy c'est justement ça qui est intéressant et mérite réflexion et/ou petit travail sur soi (souvent de grandes découvertes à la clé!). C'est que vu de l'extérieur, rien ne cloche. Donc je pense qu'il y a peut-être quelque chose en toi qui résiste aussi, d'une certaine manière, à la rencontre. C'est souvent le cas pour les filles de la vingtaine qui n'ont "étrangement" pas encore eu de mec. En fait, lorsqu'on creuse, on découvre souvent qu'elles sont aussi un peu actrices, et c'est rassurant : ça veut dire que tu peux y faire quelque chose, tu n'es pas victime!
Le peu que tu dis sur ta famille, en employant les mots "triste" et "sombre", je pense que ça peut être intéressant de poser les choses sur ce sujet-là (toute seule ou avec un bon psy). Puisqu'on n'est jamais mieux servi que par soi-même, je vais illustrer par un exemple perso :
J'ai hérité de pas mal de casseroles familiales, mon frère aussi, et on rencontre tous les deux des problématiques similaires en couple, mais sur des versants différents (lui sur-consomme les femmes en ne s'attachant pas, et moi je surconsomme les monsieurs en m'attachant trop mais en sabotant la relation)...Et nos parents? Couple monogame stable ultime, ensemble depuis mille ans, s'aiment comme au premier jour, etc. Avec le temps j'ai compris que le "challenge" était trop gros et que mon frère comme moi avons du coup développé des idéaux inatteignables de bonheur parfait et indestructible, qui nous empêchent de prendre les relations comme elles viennent...blablabla. Et ce genre de choses, qu'on le veuille ou non, quand on rencontre des personnes avec qui on a envie de tenter quelque chose, bah si c'est pas réglé dans notre tête, ça peut transpirer de nous. Tu vois?
Donc je pense que ce serait intéressant de voir ce qui peut bloquer "en toi" aussi. Car te focaliser sur le fait que ce sont les mecs qui bloquent, ça peut aussi t'aider à ne pas aller jeter un oeil au fond de toi et voir en quoi TOI tu joues ton rôle dans cet "échec" (à 25 ans le mot est beaucoup trop fort, évidemment, je grossis le trait x200). Tâche difficile mais parfois nécessaire et surtout, constructrice
, des places de théatre
clairement il ne faut pas que tu te dises ça ! En fait tu as envie d'être avec lui, toi ? Parce que dans tous les cas, le fait que des sentiments ne soient pas partagés peut venir d'à peu près n'importe quoi (vision différente des choses, pas de "connexion" / feeling particulier, rancœur passée ou whatever), mais il n'existe pas de performance dans le domaine de l'amour / l'amitié. Je t'avoue que je me dis souvent la même chose que toi quand un mec qui me plaît préfère une autre personne que moi (j'ai la sensation de ne pas être à la hauteur, d'avoir raté quelque chose, je me remémore tous les moments où je n'ai pas été "assez bien" = assez bonne au lit, assez jolie, assez drôle, assez mignonne 
!).
