Bonjour les battantes, ça fait un bout de temps que je n'ai pas posté ici (je m'empresserai de lire toutes vos histoires une le morceau lâché !!)..
J'ai rencontré un garçon il y a trois mois, rencontre plutôt cocasse d'ailleurs : on ne s'était jamais parlés, et voilà qu'à une soirée de ma fac, plutôt stone, il vient essayer de m'arranger des coups avec des mecs de la soirée parce que je cite t'es plutôt mignonne", alors qu'il venait de pécho une fille une heure avant !
De retour à la fac la semaine suivante, j'engage le dialogue (il a tout oublié, pas moi) et cela se transforme en conversation qui se finit le soir pour recommencer le matin, d'abord sur Facebook puis par SMS. On se raconte tout, des petites anecdotes de notre journée banale à notre relation avec le monde extérieur en général, notre sociabilité à mi-temps, notre goût pour les films "qui blablatent pas", notre amour pour ce qu'on étudie... Il me ressemble, je raconte n'importe quoi et lui ça le fait sourire... Tout va bien.
On se retrouve pour réviser, on en profite pour analyser le comportement des gens à la BU derrière notre écran... Il est en L2, il me conseille pour mes devoirs...
On déjeune ensemble parfois, ses potes commencent à me connaître, il m’envoie toujours des messages "pour rien", "comme ça", comme si il avait un truc à raconter et que c'était à moi qu'il voulait le faire. Je sais que je suis attirée par lui, j'ai toujours cru au hasard du destin et ce mec pas banal semble tomber du ciel. Je me dis, si je dois sortir avec un garçon, j'aimerais qu'il lui ressemble.
Puis viennent les vacances, chacun en famille dans sa campagne, on se parle toujours sans interruption, et ça se transforme en drague adorable, ce que j'attendais en lançant doucement quelques perches. Il se renseigne mine de rien pour voir si "il perd pas trop de points en me racontant toutes ces choses bizarres chez lui".. J'ai appris à être lucide et à ne pas me faire des films : je lui plais un minimum. On continue doucement, je lâche du lest (j'ai tellement tendance à filtrer tout signe d'intérêt de ma part, mais je fais des efforts car je sens qu'il en fait aussi).
Je commence à m'emballer, doucement. De retour des vacances, je lui propose mine de rien un plan pour qu'on se voit (test : va-t il accepter qu'on se voit qu'à deux ?). Il est emballé. Malheureusement, au dernier moment, il n'a pas la voiture et le plan tombe à l'eau. Il veut à tout prix se faire pardonner et nous voilà partis à un concert tous les deux. L'idéal.
Bien sur je me mets un peu la pression pour qu'il se passe quelque chose, mais nous passons un super moment et je ne vois pas le temps passé. On est complices et ça fait un bien fou. Il pose sa main sur le creux de la taille, je le prends par le bras, lui touche la joue.
On se sépare, il n'y a pas eu le moment propice, on ne s'est pas embrassés, mais était-ce pressé ?
Il m'envoie plusieurs messages, insistant sur le fait qu'il a passé une superbe soirée, moi aussi, "est-ce que ça signifie une autre soirée en perspective ?". Je suis comblée.
Tout se passe idéalement sans que je l'ai pourtant anticipé ou voulu d'une quelconque manière. Ca glisse.
Deux semaines passent, rien, on est potes, il y a encore des petites allusions, mais pas d'action... Je m'impatiente légèrement et prend les devants, un jour, après nos révisions : "il y a un truc qui m'embête... je ne sais pas si on est en train de devenir potes ou.. ?". Il ne sais pas non plus. S'excuse, mais n'a pas vraiment le temps d'y réfléchir avec le travail qu'il a. Un peu bêtement, je lui dis "moi non plus je sais pas, donc pour l'instant ça me va".
Je rentre chez moi mi-soulagée, mi-déçue et frustrée. Il m’envoie un message qui ressemble, finalement, à une réponse, une citation sur l'amour. J'ai l'impression qu'il se fiche de moi et le remet doucement à sa place. (on se méfie trop !!)
Je lui dis que je comprends pas ce qu"il pense, il me dit pourtant qu'il trouve que je le comprends bien, et moi de lui répondre que si c'était le cas "je ne t'aurais pas posé de questions et j'aurais agi".
Re attente, re rien, re potes à moitié/je ne sais quoi de l'autre. Ca me saoule. C'était bien parti, et par inaction mutuelle (peut être par inexpérience mutuelle aussi) on a laissé couler jusqu'à se lasser ?
Je comprends que je ne veux pas être son amie, que ça me suffira pas, qu'il faut que je lui dise ça mais que je n'arrive pas. Et si il est toujours indécis, on devra arrêter de se parler, voilà. Ma décision est prise, mais on continue à se voir et je lui dis pas, le climat est pas propice, ambiance rigolade et taquineries.... Comment faire ? L'embrasser sans préambule ? J'en rêve, je sais qu'il a besoin d'être bousculé, mais j'ai l'impression que ce n'est pas jamais le bon moment...
Pourquoi n'a-t il pas agi depuis tout ce temps si il voulait quelque chose ? L'ai-je trop souvent refroidit avec mes petites piques sur ses attentions ? Avait-il besoin que je fasse le premier pas ? Ne l'ai-je pas fait ?
Maintenant il ne me reste plus qu'à lui dire ce que je pense, même par message je m'en fous, mais est-ce le bon moment ? Y a t il un bon moment ?
Je suis quelque peu pas bien
J'ai rencontré un garçon il y a trois mois, rencontre plutôt cocasse d'ailleurs : on ne s'était jamais parlés, et voilà qu'à une soirée de ma fac, plutôt stone, il vient essayer de m'arranger des coups avec des mecs de la soirée parce que je cite t'es plutôt mignonne", alors qu'il venait de pécho une fille une heure avant !
De retour à la fac la semaine suivante, j'engage le dialogue (il a tout oublié, pas moi) et cela se transforme en conversation qui se finit le soir pour recommencer le matin, d'abord sur Facebook puis par SMS. On se raconte tout, des petites anecdotes de notre journée banale à notre relation avec le monde extérieur en général, notre sociabilité à mi-temps, notre goût pour les films "qui blablatent pas", notre amour pour ce qu'on étudie... Il me ressemble, je raconte n'importe quoi et lui ça le fait sourire... Tout va bien.
On se retrouve pour réviser, on en profite pour analyser le comportement des gens à la BU derrière notre écran... Il est en L2, il me conseille pour mes devoirs...
On déjeune ensemble parfois, ses potes commencent à me connaître, il m’envoie toujours des messages "pour rien", "comme ça", comme si il avait un truc à raconter et que c'était à moi qu'il voulait le faire. Je sais que je suis attirée par lui, j'ai toujours cru au hasard du destin et ce mec pas banal semble tomber du ciel. Je me dis, si je dois sortir avec un garçon, j'aimerais qu'il lui ressemble.
Puis viennent les vacances, chacun en famille dans sa campagne, on se parle toujours sans interruption, et ça se transforme en drague adorable, ce que j'attendais en lançant doucement quelques perches. Il se renseigne mine de rien pour voir si "il perd pas trop de points en me racontant toutes ces choses bizarres chez lui".. J'ai appris à être lucide et à ne pas me faire des films : je lui plais un minimum. On continue doucement, je lâche du lest (j'ai tellement tendance à filtrer tout signe d'intérêt de ma part, mais je fais des efforts car je sens qu'il en fait aussi).
Je commence à m'emballer, doucement. De retour des vacances, je lui propose mine de rien un plan pour qu'on se voit (test : va-t il accepter qu'on se voit qu'à deux ?). Il est emballé. Malheureusement, au dernier moment, il n'a pas la voiture et le plan tombe à l'eau. Il veut à tout prix se faire pardonner et nous voilà partis à un concert tous les deux. L'idéal.
Bien sur je me mets un peu la pression pour qu'il se passe quelque chose, mais nous passons un super moment et je ne vois pas le temps passé. On est complices et ça fait un bien fou. Il pose sa main sur le creux de la taille, je le prends par le bras, lui touche la joue.
On se sépare, il n'y a pas eu le moment propice, on ne s'est pas embrassés, mais était-ce pressé ?
Il m'envoie plusieurs messages, insistant sur le fait qu'il a passé une superbe soirée, moi aussi, "est-ce que ça signifie une autre soirée en perspective ?". Je suis comblée.
Tout se passe idéalement sans que je l'ai pourtant anticipé ou voulu d'une quelconque manière. Ca glisse.
Deux semaines passent, rien, on est potes, il y a encore des petites allusions, mais pas d'action... Je m'impatiente légèrement et prend les devants, un jour, après nos révisions : "il y a un truc qui m'embête... je ne sais pas si on est en train de devenir potes ou.. ?". Il ne sais pas non plus. S'excuse, mais n'a pas vraiment le temps d'y réfléchir avec le travail qu'il a. Un peu bêtement, je lui dis "moi non plus je sais pas, donc pour l'instant ça me va".
Je rentre chez moi mi-soulagée, mi-déçue et frustrée. Il m’envoie un message qui ressemble, finalement, à une réponse, une citation sur l'amour. J'ai l'impression qu'il se fiche de moi et le remet doucement à sa place. (on se méfie trop !!)
Je lui dis que je comprends pas ce qu"il pense, il me dit pourtant qu'il trouve que je le comprends bien, et moi de lui répondre que si c'était le cas "je ne t'aurais pas posé de questions et j'aurais agi".
Re attente, re rien, re potes à moitié/je ne sais quoi de l'autre. Ca me saoule. C'était bien parti, et par inaction mutuelle (peut être par inexpérience mutuelle aussi) on a laissé couler jusqu'à se lasser ?
Je comprends que je ne veux pas être son amie, que ça me suffira pas, qu'il faut que je lui dise ça mais que je n'arrive pas. Et si il est toujours indécis, on devra arrêter de se parler, voilà. Ma décision est prise, mais on continue à se voir et je lui dis pas, le climat est pas propice, ambiance rigolade et taquineries.... Comment faire ? L'embrasser sans préambule ? J'en rêve, je sais qu'il a besoin d'être bousculé, mais j'ai l'impression que ce n'est pas jamais le bon moment...
Pourquoi n'a-t il pas agi depuis tout ce temps si il voulait quelque chose ? L'ai-je trop souvent refroidit avec mes petites piques sur ses attentions ? Avait-il besoin que je fasse le premier pas ? Ne l'ai-je pas fait ?
Maintenant il ne me reste plus qu'à lui dire ce que je pense, même par message je m'en fous, mais est-ce le bon moment ? Y a t il un bon moment ?
Je suis quelque peu pas bien