Putain le gros fail la soirée d'hier.
Je vous rassure en soi y a rien qui a changé. J'étais parfaitement au courant que Casquette avait dragué ma pote en début d'année et qu'il avait fricoté avec une autre fille à une soirée. Ca s'était même déroulée sous mes yeux, j'avais été contente pour lui et je lui avais adressé un grand smile. C'est juste que je vois tout ça sous un nouvel angle depuis qu'on a couché ensemble.
Je trouve que ça se fait pas de la part de son coloc de m'avoir raconté ça. Même si pour sa défense il était probablement déchiré et pas du tout en mesure de comprendre que ses paroles m'atteignaient.
Je me demande comment les choses ont pu s'inverser de cette façon. Ce qui se passait avec Casquette était tout à fait inoffensif et là les choses prennent une tournure qui ne me plaît pas trop. Même si je sais que j'ai un peu cherché ce qu'il se passe en ce moment (tiens donc ça me rappelle un discours qu'on a pu me tenir
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). Je n'ai jamais montré à Casquette qu'il me plaisait, j'ai dragué d'autres garçons sous ses yeux, j'ai fait la morte les lendemains de soirées où on s'embrassait. Depuis qu'on a couché ensemble je n'ai donné aucune nouvelle. Je suis certaine qu'il ne se doute pas comme c'est la tempête dans mon cerveau en ce moment.
Idem pour Gentil au final. Il était peut être intéressé mais ne doit absolument pas se douter que je le suis aussi. Je lui parle comme je parle aux autres voir moins parce qu'il m'intimide un peu.
Pour couronner le tout (pardonnez le pavé) même si j'ai plutôt confiance en moi et en mes capacités de séduction là je me tape un gros complexe d'infériorité par rapport à ma pote canon. J'ai l'impression d'avoir le rôle de la copine cool et mignonne sur laquelle on se rabat parce que miss Canon n'est pas célibataire. En plus on traîne tout le temps ensemble parce qu'on s'entend bien (malgré le fait qu'elle a parfaitement conscience de son succès auprès des mecs). Je peux pas m'éloigner d'elle mais parfois je me dis que ce serait plus simple.
Bon voilà. C'est pas le premier jeudi où je rentre triste d'une soirée et ce ne sera probablement pas le dernier. Ce n'est pas cette soirée qui va conditionner le reste de mon semestre j'en ai conscience. Mais comme à mon habitude j'ai une réaction disproportionnée, je me sens mal et je suis en mode "vous me faites tous chier je vais rentrer en France
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