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Bilan d'octobre
Tout petit bilan pour ce mois, alors que j'étais au chômage quasi H24 chez moi

38.Un livre qui fait partie de la liste des 100 meilleurs livres de tous les temps Mme Bovary – Gustave Flaubert
Je crois qu'il est dans ma liste depuis 2 ou 3 ans ... . J'ai aimé mais je pensais avoir une "révélation" comme en lisant certains Maupassant ou Zola.
47.Un livre dont la couverture n'a pas d'illustration ni de motif Oscar et la dame rose
Un jeune garçon de dix ans prénommé Oscar vit à l’hôpital, car il souffre d'une leucémie. Il écrit des lettres à Dieu pour parler de sa vie à l'hôpital.
J'ai aimé mais je doute qu'un enfant de 10 ait ce langage.
42.Un livre d'un.e auteur.ice d'Europe de l'Est ou Centrale Des voix sous la cendre
Entre 1942 et novembre 1944, l'Allemagne nazie assassine dans les chambres à gaz d'Auschwitz -Birkenau plus d'un million de personnes, des Juifs européens dans leur immense majorité. Un Sonderkommando (unité spéciale), constitué de détenus juifs qui se relaient jour et nuit, est contraint d'extraire les cadavres des chambres à gaz, de les brûler dans les crématoires et de disperser les cendres. Quelques hommes ont transcrit ces ténèbres et ont enfoui leurs manuscrits dans le sol de Birkenau. Cinq de ces textes ont été retrouvés après la guerre. Aucun de leurs auteurs n'a survécu, les équipes étant liquidées et remplacées à intervalles réguliers. Ce sont trois de ces manuscrits, dans une nouvelle traduction du yiddish pour partie inédite en français, qui sont présentés ici. La terreur, qui est la règle à Birkenau, est la toile de fond de cette histoire. C'est d'elle dont parlent tous les manuscrits retrouvés. Du silence, de l'absence d'évasion, de ce monde à l'envers où le meurtre est devenu la norme et l'impératif moral d'un peuple saisi d'une angoisse obsidionale. S'y ajoutent les dépositions lors du procès de Cracovie en 1946, de trois rescapés des Sonderkommandos, témoignages qui confirment, entre autres, l'intensité du massacre des Juifs de Hongrie au printemps 1944, les documents d'histoire, les photos de déportations, les archives allemandes. Témoignages qui racontent la panique de la chambre à gaz, des victimes mortes asphyxiées, piétinées avant même que n'opère le gaz, dans des scènes à proprement parler inimaginables. Mais qui évoquent aussi la jouissance prise à humilier et à martyriser autrui, le sadisme sans limites, puisque tout était permis contre un peuple placé hors humanité.
A force de lire ce type de témoignage je sens un peu de lassitude ... C'est étrange à dire mais je crois que je dois faire une pause éviter d'avoir l'impression de toujours lire la même chose.
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