C'est surtout aussi que le métier de journaliste demande d'avoir une plume (pour ceux qui écrivent) et ça, malgré des études, ça s'apprend pas tellement. Ca demande de l'imagination, une patte personnelle, ça s'apprend avec l'expérience.
Personnellement depuis quelques années, j'écris de temps en temps des articles qui sont publiés, je ne suis pourtant pas journaliste mais infirmière (et j'étais étudiante en médecine car j'avais repris mes études mais j'ai finalement abandonné en 5ème année). J'ai envie de changer de voix, de vivre de ma passion : l'écriture. Je suis aussi autrice. Et je ne me sens pas moins bonne "journaliste" qu'un autre pourtant. Certes pour l'instant je n'en vis pas car je fais ça de manière gratuite (un choix, j'ai pas envie de me lancer en en solo et d'être auto entrepreneur, c'est trop cher les impots, je préfère accumuler de l'expérience et postuler à des offres).
Le métier de journaliste ne demande pas d'avoir un Diplôme d'état, comme les psychologue, les infirmiers, les médecins. Ce ne sont pas des connaissances scientifiques. Oui ceux qui auront un diplôme, seront surement mieux éduquer à la communication, comment transmettre l'information et chercher des sources, au marketing, mais ce genre de choses ça peut s'apprendre en autodidacte. Des tas de cours en lignes gratuits existent et sont disponibles.
De plus il y a différents types de journalistes, le neutre : celui qui va juste transmettre une information. Celui qui sera engagé, qui va transmettre une info et l'interpréter en fonction de son jugement (et oui c'est aussi un journaliste malgré tout) et des faits de société. Le journalisme a toujours eu une histoire proche avec le militantisme, depuis des centaines d'années. Cela ne fait pas de l'information quelque chose de faux, c'est une interprétation, et chaque individu peut très bien la recouper avec d'autres sources s'il le souhaite.
La plupart de nos journaux aujourd'hui par exemple sont affiliés à un parti politique, de près ou de loin, forcément l'information va être recoupée avec les idées du journal.
Bref c'est du même acabit que ceux qui disent que pour être autrice, il faut avoir fait des études de lettres. Moi ca me facepalm...et c'est hyper classiste. Sans prendre en compte le prix des études (car oui des écoles gratuites existent), mais c'est sans compter les gens qui sont un peu perdus à 18 ans, qui choisissent une voix et qui finalement se sont trompés. C'est très commun. Et d'ailleurs c'est plutôt une bonne chose car cela permet aussi d'avoir des expériences différentes.