Il y a The Wire qui est une série excellente bien que sans concessions, avec des personnages crédibles, hommes comme femmes, et des orientations sexuelles qui ne les définissent pas, comme on le voit trop souvent dans de nombreuses séries (le gay qui n'est là que parce qu'il est gay (wtf), la fille badass qu'elle est pas comme les autres et donc pas trop trop normale quand même, le mec "sensible", et j'en passe...)
En roman saga, il y a Hyperion qui est extrêmement bien foutu mais je peux difficilement dire quoi que ce soit sans spoiler à mort.
On a mêmes d'excellents personnages féminins dans des bouquins d'Asimov, comme quoi l'époque n'est pas forcément un barrage rédhibitoire, même s'il est évident qu'on trouvera toujours des traces de normes sociétales, elles sont parfois agréablement détournées sans en faire un démonstration lourdingue.
C'est ça qui est agréable aussi, avoir des personnages complexes, qu'on ne réduit pas à un genre stéréotypé, ou qui ne donnent pas l'impression d'être balancés là pour prouver quelque chose, ou pour que l'auteur se donne bonne conscience (c'est souvent dans ces types de cas que les personnages sont le plus foirés je trouve).
Souvent les personnages sont de purs produits de paresse intellectuelle, ce qui suffit en général pour passer à autre chose. Par contre, ça fait bien mal aux fesses pour rester polie quand il s'agit du massacre d'un bouquin ou d'un reboot puisque c'est la mode en ce moment.
Ce propos peut s'appliquer aussi à d'autres thématiques que le sexisme évidemment, y a des trucs nuls tout court
; je pensais à des personnages en particulier :
@bidibulina citait le "Shining" de Kubrick, ce film m'a toujours ennuyée car le bouquin est tellement plus riche. Sans parler de la fin (pourrie selon moi), effectivement je rejoins son propos :
bidibulina;3878247 a dit :
Même la mère de Danny dans Shining n'a rien à voir avec la gourdasse hystérique représentée par Kubrick, c'est une femme forte et elle est pour beaucoup dans la survie de Danny.
Bref c'est un point de vue très général et en vrac j'aimerais pouvoir être plus précise mais je n'arrive pas à trouver les bons termes ce soir
.
. D'ailleurs, c'est bien connu, on ne peut pas lire Céline sans coller à ses idées politiques et misanthropiques, et les fans de Drieu la Rochelle sont forcement de gros fascistes et puis voilà, là là là.
