Ce qui relève de la fiscalité dans ce qu'on appelle communément "frais de notaire" ce sont les droits de mutation à titre onéreux (DMTO), dont l'essentiel va en fait aux départements (70%) et aux communes (30%). Seul un tout petit résidu va à l'état
https://www.fipeco.fr/fiche/Les-impôts-locaux
Un impôt sur la mutation doit être payé par l'acheteur d'une maison ou un appartement ancien, appelé droits de mutation à titre onéreux (DMTO).
www.toutsurmesfinances.com
Là on ne parle pas de la même chose, ce ne sont pas des taxes qui servent à redistribuer le revenu ou le patrimoine des riches vers les pauvres, celles-là tout le monde les paye (les locataires payent la taxe foncière indirectement
via les loyers. La taxe d'habitation a été supprimée y compris pour les ménages les plus riches depuis le 1er janvier
https://www.economie.gouv.fr/particuliers/taxe-habitation )
Illégal non, mais immoral oui ?
Surtout pour tout ce qui est héritage et donation : "vous vous êtes donné la peine de naître, et rien de plus".
C'est un débat de savoir si quiconque mérite de gagner 7000€/mois.
C'est encore un autre débat de savoir si les enfants méritent d'hériter.
Dans le capitalisme, la concentration du patrimoine fait que des non-héritiers payent structurellement des loyers aux héritiers. Personnellement je trouve cela fondamentalement injuste.
Peut-on parler de risque à ce niveau de patrimoine, à ce niveau de pénurie de logements (facile de trouver des locataires) et avec probablement une assurance emprunteur ?
Il est de notoriété commune que le marché de l'immobilier est imparfait.
Sur l'aspect construction : les promoteurs immobiliers forment un oligopole, les maires sont structurellement malthusiens sur les permis de construire, et on vient d'adopter une loi "zéro artificialisation nette".
Sur l'aspect crédit : il y a un rationnement des prêts du fait de l'asymétrie d'information (la banque ne prête pas à des potentiels acquéreurs pourtant en réalité solvables). Pour sortir du jargon économique et résumer en parlant comme une personne normale : "on ne prête qu'aux riches"
Résultat : pendant que certains seront locataires toute leur vie, d'autres amassent des logements à foison.
En tant qu'économiste professionnelle, j'affirme qu'en 2023 en France le marché immobilier est dysfonctionnel, et qu'il est inexact de dire qu'il régule harmoniLeusement l'offre et la