@Manuella.
C'est ça c'est imposé en grande majorité. Après on peut avoir de la dysphorie corporelle aussi. J'avais oublié d'ajouter un paragraphe. Les médecins nous demandent de nous définir par rapport à la dysphorie donc par rapport à la souffrance. Pourquoi on pourrait pas se définir par rapport à l'euphorie de genre donc plutôt à quelque chose de positif ?
La dyspho j'en avais avant mais je la masquais pour éviter d'avoir des pensées suicidaires. Quand mon corps a commencé à changer je n'ai plus pu la masquer car mon corps devenait progressivement celui que j'étais au fond de moi. Et les choses pas en adéquation comme ma poitrine ressortait forcément à mes yeux.
Par contre l'euphorie que j'ai eu quand j'ai vu mes premiers poils de barbe, quand on m'a genré correctement, etc. Ca n'a pas de prix.
C'est pour ça que je trouve totalement illusoire que des hommes fassent une transition (même juste demander à ce qu'on les genre différemment) parce que s'ils ne sont pas trans, ça va leur donner déjà de la dysphorie. Et aussi pour supporter les conséquences d'un coming out il faut le vouloir. Juste le fait de changer de prénom sur son lieu de travail c'est difficile. Parce qu'on est direct juger par autrui, on peut vivre de possible agression, etc. Les mecs n'ont pas besoin de ça pour agresser. Ils s'octroient déjà ce droit là en quasiment toute impunité. Mes agresseurs n'ont jamais été arrêté et je n'ai même jamais osé porter plainte vu comment les plaintes de mes potes étaient reçues. La seule chose qu'on voit, c'est les conséquences sur les personnes trans et les femmes cis jugées trop masculines.
C'est ça c'est imposé en grande majorité. Après on peut avoir de la dysphorie corporelle aussi. J'avais oublié d'ajouter un paragraphe. Les médecins nous demandent de nous définir par rapport à la dysphorie donc par rapport à la souffrance. Pourquoi on pourrait pas se définir par rapport à l'euphorie de genre donc plutôt à quelque chose de positif ?
La dyspho j'en avais avant mais je la masquais pour éviter d'avoir des pensées suicidaires. Quand mon corps a commencé à changer je n'ai plus pu la masquer car mon corps devenait progressivement celui que j'étais au fond de moi. Et les choses pas en adéquation comme ma poitrine ressortait forcément à mes yeux.
Par contre l'euphorie que j'ai eu quand j'ai vu mes premiers poils de barbe, quand on m'a genré correctement, etc. Ca n'a pas de prix.
C'est pour ça que je trouve totalement illusoire que des hommes fassent une transition (même juste demander à ce qu'on les genre différemment) parce que s'ils ne sont pas trans, ça va leur donner déjà de la dysphorie. Et aussi pour supporter les conséquences d'un coming out il faut le vouloir. Juste le fait de changer de prénom sur son lieu de travail c'est difficile. Parce qu'on est direct juger par autrui, on peut vivre de possible agression, etc. Les mecs n'ont pas besoin de ça pour agresser. Ils s'octroient déjà ce droit là en quasiment toute impunité. Mes agresseurs n'ont jamais été arrêté et je n'ai même jamais osé porter plainte vu comment les plaintes de mes potes étaient reçues. La seule chose qu'on voit, c'est les conséquences sur les personnes trans et les femmes cis jugées trop masculines.