@Bulldo
- Ah si justement moi je trouve que c'est un problème en soi, le fait que l'enfant ne comprenne pas tout lorsqu'on lui demande son consentement et qu'on considère quand même qu'il a consenti
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Ce n'est pas une procédure obligatoire, donc si, je trouve qu'il faudrait s'assurer qu'il ait bien tout compris, et à cet âge, ce n'est pas possible.
- La nudité n'est pas un problème...ça dépend. Je suis très attachée au concept d'intimité, que ça soit pour les parents ou les enfants, et je pense qu'il y a des choses qu'un enfant ne doit pas voir.
- Concernant les cris, c'est un pari très risqué que de se dire que les cris de douleur potentiels (parce qu'on ne sait pas à l'avance) ne vont pas effrayer l'enfant. Un cri de joie ou de douleur c'est différent. De plus, dans ton exemple de la fête foraine, l'enfant lui-même va l'expérimenter, donc il comprend d'autant mieux. Mais ce n'est pas ce qui va se passer pour un accouchement.
- Euh...oui, je trouve que c'est un problème qu'un enfant soit confronté à des saignements parfois importants de sa maman. À 4 ans, il s'est sans doute déjà blessé et a saigné lui-même, potentiellement il a eu mal, et les parents ont arrêté le saignement. Donc en général, pour tout le monde, saigner ce n'est pas une bonne chose, c'est être blessé et avoir mal. À 4 ans, il ne sait pas que ça peut être normal pendant un accouchement, il ne comprend pas que c'est le sang qui nous fait vivre.
Réellement je trouve ça étrange de banaliser autant l'accouchement pour un gamin, alors que même des adultes ont peur et font des malaises !
Pour la SF qui n'approuve pas, peu importe en vrai que la grossesse ait été à risque ou pas. Accoucher à domicile sans aucun professionnel qui supervise, c'est prendre un très gros risque pour la mère et le bébé, même si la grossesse s'est déroulée sans soucis. Comme ça a déjà été dit, avant la médecine moderne, les femmes n'accouchaient en général quand même pas sans supervision d'une autre femme expérimentée, voire une vraie SF/doula. Donc ça reste un choix qu'on peut qualifier de discutable, même si la Madz a le droit légalement de le faire.