Rien n'indique qu'il n'y a pas eu de suivi médical de grossesse ni que la famille aurait refusé une aide médicale en cas de complications.
De plus il ne faut pas minimiser les violences obstétricales:
- non respect du projet d'accouchement
- immobilisation forcée au lit
- ne pas pouvoir choisir sa position pour le confort des professionnels de santé
- épisiotomie non consenties, réalisées sans l'accord de la femme et régulièrement sans l'en informer du tout
- administration de médicament sans en informer la femme, notamment l’injection d’ocytocine pour accélérer le travail, ce qui augmente (d'après certaines études) le risque d'hémorragies grave de 50%
- examens vaginal à tout va
- manœuvre de Hamilton, ou détachement des membranes, pratiquée sans en informer la femme lors d'un examen vaginal. Les risques sont: douleurs exacerbées, contractions anormalement fortes, rupture prématurée de la poche des eau (donc risque d'infection pour le bébé), hémorragie ou saignements. De plus cela augmente le risque de recours à une césarienne ou à la péridurale.
- manœuvre de Kristeller, ou expression abdominale, normalement réalisée en cas d'urgence mais dans les faits pratiquée très régulièrement. C'est extrêmement douloureux pour la femme. Cela peut conduire à: l'évanouissement à cause de la douleur, une épisiotomie importante, des lacérations du vagin et du périnée, des traumatismes sur le foie ou la rate, des déchirures vasculaires, des fractures des côtes, une rupture de l'utérus donc risque d’hémorragie et des risque également pour le bébé.
C'est juste la croix et la bannière pour réussir à avoir un accouchement physiologique à la maternité. Et tous ses actes pratiqués quotidiennement sans en informer la femme font également prendre des risque au bébé à naitre.
L'injection d'ocytocine et le détachement des membranes provoquent une accélération artificielle du travail, multiplient le risque de rupture prématurée de la poche des eaux et de souffrances fœtale, de douleurs pour la maman. Et très vite on se retrouve avec une femme clouée au lit, sous péridurale, dans une position non-physiologique et un bébé en souffrance qui n'arrive pas à sortir. Le recours à l'expression abdominale et l'épisio semblent justifiés alors qu'ils ne sont que la conséquence de la prise en charge médicale.