@skärgård Après pour @HellaSlytherin, ce serait pas plutôt par rapport à ses valeurs parce que ça la touche ?
Comprendre la « cancel culture », cette violence au nom d’un monde « meilleur »
- Initiateur de la discussion Marie
- Date de début
Super article !
Je trouve que ce dont vous parlez est spécialement juste concernent les personnes non éduquées à des problématiques qui leur échappent parce qu'elles ne les concernent pas.
Je viens d'un milieu étudiant militant LGBT féministe, et mon retour dans une petite ville isolée a été étrange.
Je m'étonne de constater que certains amis que j'y ai retrouvés sont loin de ces préoccupations (car hommes hétéros), je regrette parfois mon entourage d'avant, mais constate aussi qu'à l'époque je n'étais pas dans un milieu plus tolérant mais dans un milieu où nous étions tous d'accord.
En somme, quelques années plus tôt j'aurais condamné toutes les personnes que je fréquente actuellement pour leur propos parfois maladroits, aujourd'hui je comprends qu'il y a une nuance entre avoir intégré des préjugés homophobes, transophobes ou sexistes et faire preuve de maladresse parce qu'on n'a jamais réfléchi quant à un sujet qui nous dépasse un peu.
Évidemment parfois j'entends des trucs que je ne peux juste pas tolérer et laisser passer, et ça me gonfle d'avoir l'impression de donner des cours et j'aimerais que ces personnes aient envie d'en savoir plus de manière autonome
Quand je revois mes potes militants par contre, qui continuent de s'épanouir dans des milieux plus progressistes que moi, je les envie mais constate aussi parfois leur condamnation systématique des hommes hétéros blancs, des propos limites qui renvoient sans le moindre doute à un stop ad vitam aeternam.
Pour autant il y a des choses que j'ai du mal à blerrer aussi, comme les écrits féministes autoproclamés radicaux qui ne prennent pas en considération la domination raciale, sexuelle ou tout simplement le capitalisme, de meufs qui ne parlent que de ce qui les concerne (que de harcèlement de rue par ex, sans remettre en cause autre chose).
J'ai par exemple entendu une meuf très active sur le net sur les questions féministes expliquer qu'elle était contente d'avoir une femme de ménage noire et pauvre car ça lui permettait de parler avec elle de pauvreté et d'immigration et qu'elle n'aurait pas l'occasion de se confronter à ce genre de problèmes en temps normal (!!), ou simplement nier la légitimité des droits des personnes trans dans les combats feministes.
Dans ce cas là je suis bien en peine : je n'ai aucune envie de participer à mon tour à une forme d'harcèlement quelle qu'elle soit, mais je serai contrariée de la voir soutenue ou diffusée dans des médias que j'apprécie alors que ses idées sont bofement solidaires etc.
J'imagine que j'ai donc encore du pain sur la planche de la tolérance.
Je trouve que ce dont vous parlez est spécialement juste concernent les personnes non éduquées à des problématiques qui leur échappent parce qu'elles ne les concernent pas.
Je viens d'un milieu étudiant militant LGBT féministe, et mon retour dans une petite ville isolée a été étrange.
Je m'étonne de constater que certains amis que j'y ai retrouvés sont loin de ces préoccupations (car hommes hétéros), je regrette parfois mon entourage d'avant, mais constate aussi qu'à l'époque je n'étais pas dans un milieu plus tolérant mais dans un milieu où nous étions tous d'accord.
En somme, quelques années plus tôt j'aurais condamné toutes les personnes que je fréquente actuellement pour leur propos parfois maladroits, aujourd'hui je comprends qu'il y a une nuance entre avoir intégré des préjugés homophobes, transophobes ou sexistes et faire preuve de maladresse parce qu'on n'a jamais réfléchi quant à un sujet qui nous dépasse un peu.
Évidemment parfois j'entends des trucs que je ne peux juste pas tolérer et laisser passer, et ça me gonfle d'avoir l'impression de donner des cours et j'aimerais que ces personnes aient envie d'en savoir plus de manière autonome
Quand je revois mes potes militants par contre, qui continuent de s'épanouir dans des milieux plus progressistes que moi, je les envie mais constate aussi parfois leur condamnation systématique des hommes hétéros blancs, des propos limites qui renvoient sans le moindre doute à un stop ad vitam aeternam.
Pour autant il y a des choses que j'ai du mal à blerrer aussi, comme les écrits féministes autoproclamés radicaux qui ne prennent pas en considération la domination raciale, sexuelle ou tout simplement le capitalisme, de meufs qui ne parlent que de ce qui les concerne (que de harcèlement de rue par ex, sans remettre en cause autre chose).
J'ai par exemple entendu une meuf très active sur le net sur les questions féministes expliquer qu'elle était contente d'avoir une femme de ménage noire et pauvre car ça lui permettait de parler avec elle de pauvreté et d'immigration et qu'elle n'aurait pas l'occasion de se confronter à ce genre de problèmes en temps normal (!!), ou simplement nier la légitimité des droits des personnes trans dans les combats feministes.
Dans ce cas là je suis bien en peine : je n'ai aucune envie de participer à mon tour à une forme d'harcèlement quelle qu'elle soit, mais je serai contrariée de la voir soutenue ou diffusée dans des médias que j'apprécie alors que ses idées sont bofement solidaires etc.
J'imagine que j'ai donc encore du pain sur la planche de la tolérance.
Dernière édition :
@Clematis
Factuellement, si, le harcèlement est une atteinte à la liberté d'expression, parce que les gens finissent par s'autocensurer par crainte de se faire harceler.
Factuellement, si, le harcèlement est une atteinte à la liberté d'expression, parce que les gens finissent par s'autocensurer par crainte de se faire harceler.
Article super intéressant.
Je pense qu'il faut un juste milieu, personnellement, il y a des personnes que j'évite à tout prix, à savoir: Cantat, Polanski, Allen, Zimmer Bradley....
Et parfois, c'est juste de l'agacement, notamment J.K Rowling, pour le moment, je l'a "cancel" également. Il est toujours possible que je change d'avis mais c'est juste qu'elle m'a bien agacé et que je n'ai pas l'impression qu'elle évolue vraiment.
J'évite aussi des artistes quand je considère qu'ils sont "problématiques", dans le sens qu'ils me mettent mal à l'aise, c'est le cas par exemple de Sade ou de Ronsard. J'avoue que j'ai aussi tendance à éviter les séries TV de la CW, voir The Vampire Diaries pendant 3 ou 4 saisons sans aucune remis en cause m'a suffit. Julie Plec et Carina Mckenzie sont définitivement à rayé de ma liste.
Je pense que c'est personnel et j'avoue que je ne suis pas trop la tendance du féminisme de twitter ou de tumblr sinon je ne participerai à plus grand chose.
Après, je ne suis pas super à fond sur la "cancel" culture, par exemple, j'aime bien le youtubeur Squeezie hors certaines féministes (dont Ginger Force je crois) le trouvent problématique. Personnellement, je n'ai pas regardé toutes les vidéos de Squeezie, mais je n'ai rien vu de choquant (après je suis surtout ces vidéos sur les threads d'horreur), idem je suis (enfin vite fait) Shera Kierenski qui a eu quelques polémiques dont il me semble qu'elle s'est excusée sans mauvaise foi (si je me souviens bien). Donc, je n'avais pas trop de raisons de l'a supprimé de mal liste. Par contre Thomas Cyrix, pour l'instant je l'ai jarté, non pas qu'il soit sexiste mais il a eu une attitude envers ses anciens salariés qui mériterait qu'il fasse un tour au prud'homme.
De façon générale, je suis d'accord avec le post de @HellaSlytherin , je pense que parfois les milieux militants peuvent être toxiques. Par exemple, cettte histoire de parole de concernée, c'est utilisé également pour parler de l'homosexualité ou même d'agression sexuelle, de prostitution et de viol. Si la personne veut discuter de ce sujet sans préciser qu'elle est gay ou qu'elle a été victime de viol ou de prostitution forcée, ça peut très vite devenir compliqué.
Je pense qu'il faut un juste milieu, personnellement, il y a des personnes que j'évite à tout prix, à savoir: Cantat, Polanski, Allen, Zimmer Bradley....
Et parfois, c'est juste de l'agacement, notamment J.K Rowling, pour le moment, je l'a "cancel" également. Il est toujours possible que je change d'avis mais c'est juste qu'elle m'a bien agacé et que je n'ai pas l'impression qu'elle évolue vraiment.
J'évite aussi des artistes quand je considère qu'ils sont "problématiques", dans le sens qu'ils me mettent mal à l'aise, c'est le cas par exemple de Sade ou de Ronsard. J'avoue que j'ai aussi tendance à éviter les séries TV de la CW, voir The Vampire Diaries pendant 3 ou 4 saisons sans aucune remis en cause m'a suffit. Julie Plec et Carina Mckenzie sont définitivement à rayé de ma liste.
Je pense que c'est personnel et j'avoue que je ne suis pas trop la tendance du féminisme de twitter ou de tumblr sinon je ne participerai à plus grand chose.
Après, je ne suis pas super à fond sur la "cancel" culture, par exemple, j'aime bien le youtubeur Squeezie hors certaines féministes (dont Ginger Force je crois) le trouvent problématique. Personnellement, je n'ai pas regardé toutes les vidéos de Squeezie, mais je n'ai rien vu de choquant (après je suis surtout ces vidéos sur les threads d'horreur), idem je suis (enfin vite fait) Shera Kierenski qui a eu quelques polémiques dont il me semble qu'elle s'est excusée sans mauvaise foi (si je me souviens bien). Donc, je n'avais pas trop de raisons de l'a supprimé de mal liste. Par contre Thomas Cyrix, pour l'instant je l'ai jarté, non pas qu'il soit sexiste mais il a eu une attitude envers ses anciens salariés qui mériterait qu'il fasse un tour au prud'homme.
De façon générale, je suis d'accord avec le post de @HellaSlytherin , je pense que parfois les milieux militants peuvent être toxiques. Par exemple, cettte histoire de parole de concernée, c'est utilisé également pour parler de l'homosexualité ou même d'agression sexuelle, de prostitution et de viol. Si la personne veut discuter de ce sujet sans préciser qu'elle est gay ou qu'elle a été victime de viol ou de prostitution forcée, ça peut très vite devenir compliqué.
@skärgård on peut avoir un avis sur Cantat (je fais partie de celles qui pensent que lorsqu'une personne a commis un crime, alors cette personne ne devrait plus apparaître sur la scène publique) mais ne pas participer à la Cancel culture, telle que je l'ai comprise en lisant l'article en tout cas.
Je ne vais pas harceler Bertrand Cantat ou manifester devant les radios qui continuent à passer du Noir Désir, je ne pense pas que toute personne qui écoute ses chansons est un être maléfique, pourtant j'ai un avis sur cet homme, sur ce qu'il devrait ou non faire, et être autorisé à faire.
Je ne vais pas harceler Bertrand Cantat ou manifester devant les radios qui continuent à passer du Noir Désir, je ne pense pas que toute personne qui écoute ses chansons est un être maléfique, pourtant j'ai un avis sur cet homme, sur ce qu'il devrait ou non faire, et être autorisé à faire.
@skärgård
Alors en fait j'ai parlé de ce cas précis mais en fait il y en a pleins d'autres.
Disons que je comprends et je fais de la cancel culture quand elle est faîtes pour le cas d'un crime reconnu et puni par un procès (donc la personne est condamnée). Pour des cas où les personnes sont vraiment fermés et participent à la haine des minorités sans accepter de changement.
Mais pas dans le cas d'un propos maladroit, d'une erreur, d'une remise en question. En fait j'ai surtout dit que je ne comprenais pas la cancel culture dans une communauté militante. J'ai surtout parlé de ça dans mon message (mais c'était peut-être pas hyper compréhensible). Parfois elle est nécessaire dans un cadre extérieur aux communautés militantes pour faire comprendre qu'une action entraîne des conséquences, histoire peut-être que les personnes qui auraient été tenté de faire la même chose réfléchissent. Que la peur change de camps. Que des actes répréhensibles soient vraiment condamnés.
Dans le cadre militant, j'assimile ça plus à de la censure oui, c'est peut-être pas le bon mot. Parce que tous les groupes militants ne se comprennent pas forcément, n'ont pas le même degré de déconstruction parce que ça prend du temps. Et parfois on laisse justement pas le temps aux gens de se remettre en question. Et c'est dommage parce que ça braque en fait.
Du coup oui je suis dans un troisième camps où je trouve que la cancel culture est pertinente envers certaines personnalités (publics ou non) pour que les gens comprennent qu'une action a des conséquences. Et contre dans une communauté militante car c'est diviser pour mieux régner. Ça veut pas dire que chacun doit etre d'accord sur tout. Mais que chaque point de vue dans le cadre militant a le droit d'exister, qu'il peut changer s'il est problématique, qu'on doit laisser les gens faire leurs chemins ou faire de la pédagogie plutôt que de condamner directement.
Je sais pas si je suis claire
? Sorry je suis fatiguée.
Alors en fait j'ai parlé de ce cas précis mais en fait il y en a pleins d'autres.
Disons que je comprends et je fais de la cancel culture quand elle est faîtes pour le cas d'un crime reconnu et puni par un procès (donc la personne est condamnée). Pour des cas où les personnes sont vraiment fermés et participent à la haine des minorités sans accepter de changement.
Mais pas dans le cas d'un propos maladroit, d'une erreur, d'une remise en question. En fait j'ai surtout dit que je ne comprenais pas la cancel culture dans une communauté militante. J'ai surtout parlé de ça dans mon message (mais c'était peut-être pas hyper compréhensible). Parfois elle est nécessaire dans un cadre extérieur aux communautés militantes pour faire comprendre qu'une action entraîne des conséquences, histoire peut-être que les personnes qui auraient été tenté de faire la même chose réfléchissent. Que la peur change de camps. Que des actes répréhensibles soient vraiment condamnés.
Dans le cadre militant, j'assimile ça plus à de la censure oui, c'est peut-être pas le bon mot. Parce que tous les groupes militants ne se comprennent pas forcément, n'ont pas le même degré de déconstruction parce que ça prend du temps. Et parfois on laisse justement pas le temps aux gens de se remettre en question. Et c'est dommage parce que ça braque en fait.
Du coup oui je suis dans un troisième camps où je trouve que la cancel culture est pertinente envers certaines personnalités (publics ou non) pour que les gens comprennent qu'une action a des conséquences. Et contre dans une communauté militante car c'est diviser pour mieux régner. Ça veut pas dire que chacun doit etre d'accord sur tout. Mais que chaque point de vue dans le cadre militant a le droit d'exister, qu'il peut changer s'il est problématique, qu'on doit laisser les gens faire leurs chemins ou faire de la pédagogie plutôt que de condamner directement.
Je sais pas si je suis claire
? Sorry je suis fatiguée.
F
Foxy*
Guest
Mais en fait il faut différencier les personnes qui ont commis un crime justement énoncé par la justice, et les personnes qui ont des propos dits "problématiques" et qui sont tout de suite stigmatisées en fait
La cancel culture ce n'est pas montrer du doigt et parler d'une personne qui a commis un crime, c'est rejeter des personnes suite à une phrase ou parce qu'elles ne sont pas appréciées par certain.e.s (à tort ou à raison, c'est un autre débat) et exiger que des gens arrêtent de travailler avec elleux, des excuses et tout ce qui a été dit dans l'article. On parle ici de harcèlement (cyber ou irl) suite à des propos avec lesquels on n'est pas d'accord et/ou qui sont potentiellement problématiques, sans donner une chance à la personne de s'expliquer/s'excuser et éventuellement d'en sortir grandi.e ! La différence entre une accusation saine et ce qui s'apparente à la cancel culture, c'est que dans le premier cas, il y a une accusation (j'ai l'impression de faire le sketch des inconnus, "alors il y a les bonnes et les mauvaises accusations.... 
) saine, prise en charge par la justice suite à un potentiel crime, quel qu'il soit, la personne peut se défendre et est écoutée, et ensuite il y a un jugement d'une personne censée être "neutre" et une condamnation ou non. La cancel culture n'a aucune des étapes suivant l'accusation. On a une accusation, des cris, des propos relayés souvent en téléphone arabe comme le dit l'article, et personne n'écoute la personne accusée, qui se retrouve un peu comme dans des sables mouvants: plus elle se débat et tente de s'expliquer, plus elle est harcelée et accusée. (Je sais pas pourquoi, ça me fait un peu penser à l'effet Streisand aussi, j'ai l'impression que plus on tente de calmer le jeu, plus ça part en vrille, même si l'E. Streisand n'est pas exactement la même chose, j'y ai pensé spontanément)Edit : par contre, effectivement sur internet dès qu'on défend quelqu'un dit "d'indéfendable", on s'en prend plein la figure, mais ça c'est partout et avec tout. Dès qu'on remet en question quelque chose, on s'en prend plein la figure et ça peut virer au harcèlement. Je ne sais pas si tu as déjà vécu ça, mais quand dans un repas de famille, quelqu'un sait que tu es tel truc (végan, ou dans un courant politique quelconque, féministe etc...) il peut y avoir des gens de ta propre famille qui tentent de te soumettre, c'est très vieux comme procédé. La différence avec la cancel culture, c'est que là on parle d'internautes qui exigent de la part de personnalités des explications ou un bannissement, un peu comme si on avait exigé le bannissement de tel ou tel artiste avant parce qu'iel avait tenu des propos chelous. Avant, l'Eglise "cancellait" toute personne dont les propos étaient considérés comme problématiques (ex: la chasse aux sorcières - je grossis volontairement le trait), donc l'idée est très vieille, mais avec internet ça prend des proportions différentes et c'est ça, la cancel culture ! (de ce que j'ai compris)
Dernière modification par un modérateur :
Si je faisais cela, oui, je participerais à la Cancel culture.
Mais je ne fais pas ça : je n'empêche pas la tenue de ses concerts (même si je trouve indécent qu'il en fasse), je ne brûle pas les journaux qui le mettent à leur Une (même si je trouve ça indécent qu'ils le fassent), je n'insulte pas les gens qui le défende, même si j'ai des difficultés à les comprendre.
Ne pas être en accord n'est pas de la Cancel culture.
@7Tangerine6 l'a beaucoup mieux expliquer que moi. Merci pour ton message qui était ce que je voulais dire plus ou moins.
Peut-on parler de cancel culture dans le cadre d'une personne qui a été condamnée pour x ou y raison par un tribunal ?
La cancel culture c'est plus un tribunal populaire où des gens décident que tel truc c'est bien et tel autre c'est mal. Mais il n'y a pas vraiment de véritable justice.
Edit : @Cococinulle
Et pour te rejoindre, ne pas écouter Bertrand Cantat c'est pas participer à la cancel culture. Je milite pas contre. J'en ai parlé là pour un exemple. Mais c'est tout, je fais pas de post Twitter à son sujet, je bash pas ses fans, j'ai juste choisi de le boycotter personnellement.
Peut-on parler de cancel culture dans le cadre d'une personne qui a été condamnée pour x ou y raison par un tribunal ?
La cancel culture c'est plus un tribunal populaire où des gens décident que tel truc c'est bien et tel autre c'est mal. Mais il n'y a pas vraiment de véritable justice.
Edit : @Cococinulle
Et pour te rejoindre, ne pas écouter Bertrand Cantat c'est pas participer à la cancel culture. Je milite pas contre. J'en ai parlé là pour un exemple. Mais c'est tout, je fais pas de post Twitter à son sujet, je bash pas ses fans, j'ai juste choisi de le boycotter personnellement.
@HellaSlytherin Et encore c'est même pas un tribunal, parce que la personne incriminée n'a pas la possibilité de s'exprimer. Elle se prend une avalanche dans la gueule jusqu'à ce qu'elle efface son existence.
F
Foxy*
Guest
@Clematis Oui complètement, arrêter de suivre quelqu'un parce qu'iel ne correspond plus à nos valeurs n'a rien à voir avec la cancel culture, tant qu'il n'y a pas harcèlement et relayages de propos déformées, il n'y a rien de mal je trouve !
En fait, on n'a pas tellement évolué depuis l'époque où on brandissait les fourches pour conduire des boucs émissaires au bûcher.
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