« Cowspiracy », le docu qui m’a fait devenir végétarien du jour au lendemain (ou presque)

[hakugei_]

@Fab TU N'ES PAS SEUL : de viandarde accro au fromage et aux sashimis, je suis devenue vegan du jour au lendemain à 37 ans suite à une prise de conscience fulgurante

Après autant me passer de viande et de poisson ne me pose pas de problème (par contre hors de question pour moi de l'imposer à mon entourage quitte à faire plusieurs plats m'en fou, c'est comme la politique, le choix appartient à chacun), autant le régime vegan... A moins d'avoir le contrôle total sur toute la chaîne de production de nos aliments / boissons / médicaments etc. Je ne vois pas comment on peut consommer des produits qui ne sont pas issus directement ou indirectement de l'exploitation animale.
Par exemple les médicaments, comment savoir si le liant ne contient pas de matières animales ?

C'est simple : être vegan c'est faire "au mieux", car on ne pourra jamais être vegan à 100% (exemple très con : un voyage en voiture = dizaines d'insectes morts collés sur la vitre).
Bref : si ta santé est en danger, et que tu n'es pas sûr que le médicament est vegan, tu prends me médicament quand-même. Mais par contre ça n'empêche pas de souhaiter qu'à l'avenir, de plus en plus de médicaments soient vegan

@Kleiner Apfel Il ne m'est pas concevable d'élever des chiens ou des chats pour les manger comme on le ferait en Chine, même s'ils sont bien traités. Par conséquent, je ne veux pas en faire de même avec des cochons ou des vaches ou quelque animal. Je ne veux pas tuer d'être vivants si je peux faire autrement (et encore une fois c'est un choix personnel hein). Oui j'aime les animaux et je suis veggie pour "sauver les ptits animaux" comme on nous balance parfois.

C'est exactement ce genre de raisonnement qui m'a décidée à devenir vegan.
J'ai pris une grosse claque (et chialé toutes les larmes de mon corps) quand je suis tombée sur une jolie vidéo de gens en train de câliner des vache set des cochons. Un veau qui avait été sauvé d'un abattoir venait vers ses soigneurs en courant pour leur réclamer des câlins. J'ai réalisé que même moi, grande amie des animaux, ça ne me serait jamais venu à l'esprit de câliner une vache ou un boeuf, animal que je ne trouvais pas "mignon" comme mon chat ou un chien.
Je me suis sentie SUPER MAL

J'ai quand même une question, je mange exclusivement local, je n'achète quasiment rien en supermarché, et quand je regarde les recettes, végé et/ou vegan il y a beaucoup d'ingrédient pas vraiment local, en tout cas que je ne trouve pas dans la ferme où je m'approvisionne, ni dans les fermes alentours, tout ce qui est soja, pois chiche etc... j'ai le même problème pour tout ce qui est slowcosmétique, je m'y met doucement mais certains ingrédients viennent de beaucoup trop loin...
Comment faites vous pour concilier les deux? Où achetez-vous? Comment être sûre de l'origine des produits? (j'avoue je n'aime pas non plus acheter ma nourriture en magasin bio, ça crée un intermédiaire en plus...)
Bien sûr je fais déjà énormément de gratins, tartes, lasagnes etc... de légumes mais parfois j'aimerai varier.

Personnellement, j'achète tout en magasin bio (et je passe beaucoup de temps à lire les étiquettes quand-même, pour les ingrédients et aussi la provenance) je me suis beaucoup documentée sur les additifs alimentaires, etc.
Si tu n'aimes pas ce type de magasins, il y a les amap. Ou tu peux te renseigner sur les porducteurs près de chez toi pour de la vente directe.
Mais je trouve quand même ça un peu dommage d'éviter à 100% les magasins bio : ils sont encore les seuls commerces (hors producteur directement) où on peut acheter beaucoup d'aliments en vrac, et beaucoup de choses qu'on ne trouve pas ailleurs (je veux dire sans avoir à les commander sur le net, ce qui induit un transport supplémentaires, des emballages...).
Ces magasins ne sont pas parfaits, il faut effectivement y faire un tri mais personnellement, j'estime que c'est déjà un bon compromis. J'ai grandement diminué ma quantité d'emballages non recyclables (quand mon copain m'achète des légumes bio au supermarché, TOUT CE PLASTIQUE... et en plus ils viennent du bout du monde en avion, BEURK, et pourrissent en 2 jours...) Par exemple c'est un bonheur pour moi d'acheter des épices lyophilisées dans des contenants en verre avec couvercle en métal. Recyclables ou réutilisables Ou de trouver des cosmétiques dans juste du carton (comme savons et shampooings secs). je ne suis pas parfaite, j'achète encore des choses pas super écologiques, mais de plus en plus.
Si j'accompagne quelqu'un en supermarché, voir tous ces sachets plastique au rayon frais m'hérisse le poil...

 

[minelina]

@DocJuju au début j'étais très gênée vis à vis du côté social, embarrassée de faire différemment des autres. Puis je me suis dit, au même titre que je suis contre la fourrure ou l'homophobie ou n'importe quelle cause qui me tient à coeur et a du sens, pourquoi devrais-je être gênée de mon choix alimentaire qui vise à préserver les animaux et l'écologie? Alors je m'adapte partout, avec un grand sourire et une attitude toujours posée, confiante en mes idées qui sont personnelles et que je n'impose à personne. Les très très rares (deux peut-être?) personnes qui ont essayé de me troller se sont retrouvées bien connes face à une végétalienne parfaitement calme et courtoise qui ne comprenait pas leur entêtement à décrypter mon assiette quand la leur m'est parfaitement égal. C'est pas moi qui passais pour une hystéro
Au resto, il y a souvent des possibilités (végétariennes du moins, car je suis végétalienne chez moi soit à 90% vu que je travaille à domicile et végétarienne en extérieur) et si vraiment il n'y en a pas, je compose avec les accompagnements/entrées du menu et le serveur, poliment et en souriant. On ne m'a JAMAIS remballée.
Pour mes amis et la famille, il y a encore parfois des piques ou un soupçon d'exaspération "que va-t-elle manger" mais je m'occupe de tout. Je briefe ma mère quand je rentre en Belgique sur quelques simil-carnés et légumineuses à acheter, j'amène quelques trucs dans ma valise et parfois on passe au supermarché ensemble; Quand ils font des trucs classiques (steak légumes purée?) je fais mon simili carné à côté pendant qu'elle grille les steaks et voilà on mange tous ensemble. Parfois on fait un plat végé dans lequel ils sont libre d'ajouter ensuite du jambon ou du fromage directement dans leur assiette si ça leur chante. Chez les amis ou dan sla famille comme pour les fêtes, je préviens avant, j'en discute posément pour voir ce qui est possible. Certains m'ont préparé des trucs exprès, d'autres ont géré les accompagnements et j'ai complété en amenant mes tupperwares.

@hakugei_ en plus je n'étais pas anti-spéciste à la base, je suis d'abord devenue végé par refus des conditions de production et d'abattage. C'est au fil du temps que je me suis sentie de plus en plus en paix avec mon choix qui finalement me semblait logique. Depuis toute petite j'ai un amour très fort des animaux et même voir une lionne choper une gazelle à la télé me faisait de la peine. Du coup j'ai longtemps été tiraillée entre cet "amour" et l'éducation, la société autour de nous et le fait que dans la nature les animaux se mangent. Mais justement, nous on a cette faculté de pouvoir se lier avec, en domestiquer même et cette faculté m'est finalement apparue comme une chance inouïe que je chéris et qui me pousse à ne plus consommer d'animaux car notre rapport aux espèces n'est plus le rapport sauvage et de survie qu'on a peut avoir comme eux il y a très très longtemps. On peut faire autrement. On peut faire des choix. On n'a plus besoin de traquer le mammouth pour ne pas crever de faim l'hiver, on peut manger nos pois chiches et faire des gratouillis au mammouth Un de mes déclics anti-spécistes fut en voyant une vidéo d'un sanctuaire pour animaux de ferme recueillis. On y voyait des bébés cochons et des agneaux courir dans le jardin, se courser les uns les autres, jouer avec une balle, réagir en entendant leur nom, adorer les caresses, remuer la queue devant la nourriture. Comme des chiens. Et là ça m'a frappée d'un coup. Depuis la nuit des temps certains ont su domestiquer ou du moins se lier (domestiquer est un peu péjoratif et dominant je trouve comme mot mais vous voyez l'idée) avec certes des chiens et des chats mais aussi des loups des chevaux des tigres des serpents des ours etc etc à travers le monde. Toute espèce un poil développée a un potentiel affectif.
Bref je veux caliner un cochon

 

[Glück]

-> AVERTISSEMENT Commentaire fleur bleue dans trois, deux, un...

C'est en lisant ce genre d'article et les commentaires qui suivent, où règnent calme et bienveillance (et intelligence! Parce que chacune y va de ses connaissances, et on apprend encore pleins de choses !), que je ne peux m'empêcher de me dire :

Spoiler

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[Fab]

En revanche un passage m'a légèrement dérangé @Fab : "Elles demandent d’ailleurs régulièrement si elles vont « devoir » passer au régime végétarien. Si ça ne tenait qu’à moi, je les y mettrais…". Loin de moi l'idée de vous dire comment éduquer vos enfants mais...est-ce-que ce ne devrait pas être leur choix ?

Aaaah la grande question En fait j'ai vraiment un """regret""" (avec plein de guillemets) aujourd'hui dans l'éducation de nos filles : c'est de les avoir habituées à l'association "la viande = cay la fayte". Je pense si on les avait mises au régime végé dès leur plus jeune âge, elles n'auraient même pas idée aujourd'hui que c'est possible de manger des animaux (même si l'école / la cantine n'aident pas vraiment de ce côté).
Ceci dit, comme l'a compris @Alonso, on les a jamais obligées à rien, et on va pas commencer à le faire sur la bouffe. Mais à 8 et 10 ans, c'est déjà extrêmement compliqué de les "déconstruire" sur le sujet :/

Et tout comme @Glück, je voulais vous remercier pour la teneur du débat, ça me fait plaisir de voir que ça se passe bien dans ce topic pour le moment, merci à toutes

 

[Léona B.]

J'avais mis ce documentaire dans ma liste longue comme le bras de trucs à regarder mais je ne l'avais jamais fait, et cet article, bien écrit et bien documenté, m'a donné teeeeeeellement envie

Merci @Fab car sur ce point et sur bien d'autres, je ne serai pas la même personne sans Madmoizelle (je suis devenue végé grâce à @Clemence Bodoc )

Du coup, je l'ai vu, j'ai beaucoup aimé, c'est très pédagogique - j'aime la pédagogie - et drôlement bien fichu, j'ai envie de le conseiller à tout le monde. En moins de deux heures, ça m'a donné envie de devenir végétalienne, je suis totalement convaincue (je suis déjà végétarienne sans œufs ni miel à la maison, mais d'un point de vue social c'est pas gagné-gagné et je fais des concessions)

Bon, maintenant, il va falloir trouver une alternative au fromage, hein

 

[lapinounette]

@Kleiner Apfel dans l'hypothèse où il faudrait conserver les élevages pour le maintien de la biodiversité, ne pourrait on simplement pas laisser les animaux paître tranquillement sans les exploiter? comme c'est le cas dans les sanctuaires pour animaux par exemple?

 

[flo-wine]

Bonjour ami(e)s vegans!
J'ai 21 ans et je suis totalement viandarde, pour vous dire j'achète plus de viande hachée que nécessaire pour en grignoter crue pendant que je cuisine...
Pourtant cet article m'a touché et je souhaiterai vous poser une question :
En général, qu'elle est votre profonde motivation pour devenir vegan? Est-ce plus de l'ordre du dégout par rapport au fait que cela sort d'un animal? Un objectif écologique comme en a parlé fab ou le fait que vous ne supportiez pas les conditions de vie de ces animaux traités pour produire?

En ce qui concerne ce domaine j'ai une autre question :
En partant du principe qu'effectivement on ne tue plus d'animaux pour manger leur viande. Si demain l'on vous proposait un mode de production des éléments issus des animaux (lait, oeufs...) totalement local, dans le respect et l'amour des animaux et où toutes les situations sont contrôlées, accepteriez vous de consommer à nouveau ces produits?
Exemple pour moi le plus flagrant : si vous adoptez des poules dans votre jardin, vous leur offrez un beau terrain, du bon grain, une grande cabane, elles ont tout pour être heureuse; malgré tout elles feront des oeufs que vous les mangiez ou non, alors accepteriez vous de les manger?

J'espère que ma formulation est claire et que vous accepterez de répondre, loin de moi l'idée de porter un jugement, je souhaite seulement apprendre auprès de vous

 

[marcielutin]

sans lire tout ce qui a été écrit, pour répondre à @flo-wine - en tant que végétalienne.

(Et je pose de prime abord que je ne te connais pas, tu as l'air plutôt sympathique, donc je n'ai absolument rien contre toi, quelle que soit la formulation de mon propos j'étais moi-même une grande viandarde il y a deux ans, donc même si aujourd'hui je suis parfois lassée et malheureuse de continuer à voir autant de cadavres d'animaux en réalisant ce que ça implique, je serais bien mal placée pour même juger cela).

Déjà, pour rappel, "les oeufs de la poule heureuse" et "le bon grain le bon terrain des animaux heureux", hypothèse utopiste que l'on soumet tout le temps aux veggies divers et variés, rappelons qu'à l'heure actuelle en France ce n'est quasiment jamais une réalité. Donc qu'on s'interroge à ce sujet pour développer l'idée du véganisme, ok, et je vais y répondre, mais que ce soit la première chose qu'on nous demande, et parfois même une barrière de bonne conscience "ok je mange de la viande mais oh après tout y a des viandes heureuses"... non. À l'heure actuelle en France, les élevages sont atroces, les conditions d'exploitation des animaux juste abominables. D'ailleurs tu me vois venir, pour répondre à ta première question : si à la base j'ai été attirée vers le végétarisme pour des questions écologiques ("what the fuck, on pourrait nourrir tellement plus de gens et nuire bien plus lentement à la planète si on réduisait tous sa consommation ?" ok je tente), en me renseignant un peu, en décidant de ne plus me voiler la face, j'en ai suffisamment appris sur les conditions abominables d'élevage (m'ont touchés en vrac : la souffrance physique des vaches laitières dont les pis sont exploités jusqu'au pus, les veaux arrachés à leur mère pour nous engraisser nous, les poules en cage dont le bec est coupé pour ne pas qu'elles se fassent mal tellement elles sont en état d'angoisse, et bien sûr les conditions des animaux en souffrance que l'on tue et mange) pour décider de devenir végétalienne, et le respect des êtres vivants est peut-être ma plus grande motivation à l'heure actuelle.

Pour le cas des poules heureuses (exception parmi les exceptions, parce que par exemple "le cochon heureux", à la fin il meurt, hein, et plus jeune que prévu, il est transporté jusqu'à "l'abattoir heureux" dans un camion étouffant, etc. bref.), pour les "poules heureuses", la réponse peut dépendre des végétaliens. Pour un vegan, normalement c'est non : pourquoi exploiter un animal alors qu'on en a pas besoin ? Le vegan refuse l'exploitation animale. Par ailleurs, si tu abandonnes les oeufs sans les manger, les poules en produisent très peu, et finissent souvent par les manger elles-mêmes, profitant des nutriments dont elles ont besoin. Donc clairement, elles ont pas besoin de nous, pourquoi on leur volerait leur truc juste par plaisir gustatif (surtout en sachant combien la nourriture vegan est kiffante, héhé).

Au-delà de ça, ma raison personnelle de ne pas manger d'oeufs de "poules heureuses" est liée à ce que je disais plus haut : à l'heure actuelle, c'est si rare, que je souhaite affirmer qu'on n'a pas besoin d'exploiter des animaux pour vivre. Manger des oeufs, c'est perpétuer l'idée que c'est sympa, que c'est possible, que c'est faisable. Or je considère que dans le monde actuel, non, il faut arrêter, vraiment. Donc pas d'oeufs, c'est vraiment pas compliqué.

Voilà, j'espère avoir répondu

 

[lapinounette]

@flo-wine, pour ma part je suis devenue végane après avoir pris conscience de l'horreur infligée aux animaux, et surtout du fait qu'on peut se passer de viande pour être en bonne santé. Il n'y a donc aucune justification morale à tuer pour se nourrir. Je considère que je n'aimerais pas être tuée moi-même, donc je ne le fais pas à autrui, même indirectement. Et en plus, j'en serai incapable (de le faire moi-même). L'être humain est doté d'empathie, de compassion, ce n'est pas pour rien! Ecoutons notre coeur j'ai envie de dire...

En ce qui concerne les produits animaux issus d'élevages heureux, c'est une utopie... et non, je ne consommerai pas les oeufs de mes propres poules, même si elles sont heureuses dans mon jardin. Pourquoi? Car si je mange ces oeufs, j'admets l'idée que c'est une nourriture. Si moi j'en mange, les autres humains vont vouloir en manger aussi, et on sait tous que pour fournir des oeufs aux 10 milliards d'êtres humains à venir, seul l'élevage intensif peut répondre à cette demande.

 

[Kleiner Apfel]

@lapinounette Alors pourquoi pas garder des animaux pour paitre des prairies, mais honnêtement ça me parait un peu utopique, qu'on garde 40% de notre SAU sous forme de prairies "qui ne vont rien rapporter" en termes de production... Qui possèderait ces terrains, qui assumerait les coûts liés à la gestion des animaux ? (parce qu'on ne les laisserait pas se débrouiller si on laisse des vaches j'imagine) Où est ce qu'on metterait les animaux l'hiver si les prairies sont inondables ?... Dans notre société actuelle je ne sais pas qui voudrait investir dans des espaces comme ça qui ne rapportent rien

@marcielutin Ce n'est pas une agression, je pose une vraie question: comment est ce que tu sais que "À l'heure actuelle en France, les élevages sont atroces, les conditions d'exploitation des animaux juste abominables." (je peux enlever la citation si tu veux) ? Est ce que tu es allée en visiter ? Ou est ce que tu as vu ça dans des reportages etc ? Car encore une fois, difficile de mettre toutes les formes d'élevage dans un même panier...
Le problème de tous les reportages chocs que l'on voit, à mon avis, c'est qu'ils font énormément de tort aux élevages respectueux du bien être animal et durables écologiquement parlant. On ne parle jamais de ceux qui font des efforts, et des modèles qu'on peut encourager !

 

[flo-wine]

Wahou merci @marcielutin et @lapinounette pour vos premières réponses
Je ne prend absolument pas mal vos différents propos même si c'est vrai que du coup je me sens un peu bête avec ma poule heureuse
Mais c'est pour ça que j'ai posé mes questions et j'ai déjà capté pas mal de trucs
J'ai hâte de lire d'autres filles et connaître vos vécus.

 

[marcielutin]

@Kleiner Apfel - quel joli pseudo

(Ce n'est pas pris comme une agression, et ma réponse n'en est pas une. Comme je suis fatiguée et peu pro-smileys dans une conversation, j'ai parfois l'air sèche, mais ce n'est pas le cas, je re-précise )

Mais (héhé, forcément, y a un mais direct), d'abord, je m'en fiche un peu des modèles que l'on peut encourager. J'ai lu toutes tes informations sur l'agriculture française, que j'avais lues ici ou là, et je comprends bien ta volonté de rappeler la réalité du système français actuel, c'est intéressant. Quand je dis que "je m'en fiche" c'est parce que je suis désormais trop sensible à la cause animale, donc tu me vois venir : les élevages """respectueux du bien-être animal""" et durables écologiquement parlant, ce n'est pas ma solution. On ne peut pas nourrir toute une planète comme ça je crois bien, seulement en petite quantité, donc la solution serait un écrémage par l'argent quoi. Ceux qui auraient des sous à dépenser profiteraient de cadavres qui ont été bien traités, les autres non. Clairement, ce n'est pas mon utopie.

Spoiler: suite juste avec informations perso, d'où spoiler, pas de citations please :)

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D'où mes craintes pour une "utopie du bien-être" et mon choix de vie anti-élevage, quelle que soit la forme d'élevage. S'il faut réinventer tout le système français (avec beaucoup moins de vaches, cochons et autres pauvres bêtes qu'on arrêtera de reproduire en force) on le ré-inventera. J'en suis plus ou moins là ahah.