Ma mère souffrant d'endométriose, cela me rappel quelques souvenirs. J'étais assez jeune quand elle fut diagnostiqué. Je ne devait avoir que 12/13 ans mais je me souviens très bien que mes parents m'est expliquer qu'on allait "retirer la salle de jeux" pour que ma mère ai moins mal. L'opération était un quitte ou double. Huit ans plus tard. L'opération ayant visiblement raté, elle souffre toujours de crampe dans le bas ventre. D'après les médecins, il n'y a plus qu'as attendre la ménopause pur et simple. Et de continuer son traitement. Maintenant que je sais de quoi il en retourne vraiment. A chaque contrôle chez le gynéco. Je passe directe par la case échographie. Non seulement génétique (Je en sais toujours pas si je suis atteinte ou pas. Je croise les doigts pour ne pas hérité de se petit gêne maternel.) J'ai depuis le début de mes règles des douleurs dans les muscles du ventre. Allant de l'uterus jusque dans les fesses! (Non vraiment! Je vous laisse imagine la partie de plaisir quand vous avez besoin d'aller aux toilettes ou de simplement vous assoir).
Au collège, au tous début, c'était supportable. J'avais juste les hormones en ébulition. Le premier jours était généralement source de nausé, mal de dos, passage chaud froid, parfois très faim, parfois dégouter part la nourriture. Un seul jour c'était supportable. Puis perte après perte. La douleurs apparaissait. D'abord juste le premier jour. Puis part pique dans les derniers. Comme des aiguilles dans le bas ventre. On ma aussi dit "petite nature" et "chochote" en dernière année de collège. Les autres filles ne comprenaient pas pourquoi moi j'avais envie de pleurer en me pliant en deux. Priant en silence pour qu'on m'achève ou m'assome (le premier balon de handball sur mon crâne était le bien venus). Leur règles à elles c'étaient deux trois jours puis basta.
Quand je m'en suit plainte ouvertement à mon médecin traitant de l'époque. Sa première question fus "A quand remonte votre dernière relation sexuelle?".
J'avais 15 ans, était incapable de regarder un garçon qui pouvais me plaire en face
et encore moins d'attirer l'attention de la gente masculine (la grosse moche à lunette avec pleins de boutons sa n'as jamais vendu de rêve à ces messieurs). Autant dire que le type était à des années lumières de la réalité de ma vie "sexuelle". On ma fait une radio. L'infirmière me pausa une question similaire "Vous n'êtes pas enceinte au moins?" Non madame, vierge et blanche quoi l'oie. Rien sur la radio. Arriva donc la question. Maman a de l'endometriose. Gêne transmit? On m'enmena chez les gynécologue. Transmit le dossier de ma mère à celui ci. Depuis lors. On surveille. Au lycée, je séchais carrément d'office un jour part mois en sachant que mes règles allait être soit complètement chaotique (mes hormones continuant de me torturer pour le fun
), soit assez douloureuse pour me faire pleurer rien qu'à l'idée de m'assoir. J'utilise des Antadys, une version super forte (c'est une jolie pilule bleu qui a bien fait rire mes amies. Pilule bleu=viagra. Quand on a 16 ans et qu'on bosse en prime dans une cuisine...
). On ma d'abord mise sous anti douleurs, puis ma proposer la pilule. J'ai poliment refusé. On ma expliquer plusieurs cas de figure. Les douleurs pourraient venir tous simplement de ma virginité (si si, trois gynécologues me l'ont sortie celle là), de ma jeunesse (c'est bête d'être jeune parfois hein?
), on ma même conseiller d'avoir des gosses... j'avais 16 ans à celle là
.
Aujourd'hui, j'ai apprit à endurer la douleur, je l'avoue, avec l'aide des médicaments. Quand je sais devoir rester debout toute la journée. Que mes hormones vont s'éclater à me pourire le paysage et que des crampes sont à craindre au moindre moment. Au feu rouge, entre deux rayons du supermarché, au milieu d'un parking, en plein milieu d'une discution (c'est généralement le moment marrant où j'essaye de rester pro avec des clients, de garder la douleur dans un coin de ma tête et de prier pour ne pas avoir à bouger plus que les lèvres). Comme je suis en prime toujours vierge. Je ne peu pas faire certain teste de dépistage basique chez le gynécologue (et oui Messieurs Dames, certains tests basiques nécessites une certaine visite préalable). Rare sont les personnes au courant de mes douleurs. Ma famille car elle là vus des le début (mon père étant venus un nombre incalculable de fois à l'école me chercher) et mes rares amis. Ils n'en sont pas plus choquer. Ils le savent. Alors une fois part mois, quand je disparais. Personne ne pause question. Même les hommes, certe gêné, ils regardent, ne disent rien puis me propose une partie de street fighter avec une bouillotte
. Comme si c'était comme sa tous les jours. Je n'en parle pas à mes collègues, ni a mon patron. C'est privée et parfois le regard des gens est gênant rien qu'au moment où tu dit "J'ai mes règles". Alors dire "J'ai mes règles mais en plus sa m'arrache littéralement l'uterus de les avoirs"...
Il ne me reste donc plus qu'à attendre. Seul le temps et un suivit régulier me permettrons de savoir de quoi il en retourne. Règle tous simplement douloureuse ou endormétriose? Pour le moment je me contente de regarder le calendrier d'un oeil mauvais en voyant la fin du mois arriver, de gober mes bonbons bleu et d'espérer ne pas être atteinte.
Quand on y regarde, se qui est surtout gênant dans l'histoire. C'est qu'au premier abords, maladie assez méconnue, on pense tous de suite que si: tu es jeune et que tu as des douleurs inexpliqué. C'est que tu es enceinte. Et l'approche médicale est parfois un poile bourrin
. A chaque changement de médecin, nouvelle infirmière. C'est la même question. Ta mal, on comprend pas, donc t'es en cloque!